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La Bande-Annonce et le documentaire sur le projet.

Le résumé de l’histoire

Quartier Belleville, Paris.

"Elle", la trentaine, chante dans un bar.

Sur le chemin du retour, elle croise un employé de la ville d’origine étrangère.

Ils passent une partie de la nuit ensemble.

Au moment où il la quitte, l’avion Paris-Istanbul s’écrase, au loin.

Elle se souvient : un homme prenait régulièrement ce vol, deux ans auparavant.

Un homme qu’elle a passionnément aimé.

La génèse du film

Le scénario est inspiré d’une histoire personnelle.

J’ai voulu raconter le deuil d’un amour, ma difficulté à surmonter le rejet, à survivre à l’absence.

Et faire éclater la sphère de l’intime, pour donner à voir et à partager un vécu, un ressenti, des émotions, à travers un récit dans lequel chacun pourra s’inscrire.

Pourquoi choisir la voie du crowdfunding ?

Mon premier film a été produit par le G.R.E.C. (Groupe de Recherches et d’Essais Cinématographiques) et deux autres de mes projets sont actuellement en étude au C.N.C. : passer par ces voies demande du temps, beaucoup de persévérance et nécessite de suivre des voies classiques tant en matière d’écriture que de réalisation.

J’éprouve aujourd’hui la nécessité de travailler en dehors des circuits traditionnels.

Mon idée est donc de réaliser de façon indépendante un film d’auteur en explorant un nouveau mode de production : le crowfunding.

Pour deux raisons.

D’une part, car il permet que la mis en images succède assez rapidement à l’écriture du scénario. C’est une dynamique que je trouve intéressante et stimulante.

Par ailleurs, avec cette liberté acquise, faire un film va relever davantage de l’aventure. Avec la possibilité d’effectuer un vrai travail de recherche formel et d’expérimenter d’autres façons de filmer.

Quelle sera la spécificité du projet ?

J’ai choisi d’inscrire l’action du film autour de lieux situés à proximité de la Rue des Cascades, dans le Vingtième arrondissement de Paris, où j’habite.

Ceci dès l’écriture.

Pour associer le film à mon quotidien, l’inscrire sur « mon » territoire.

Parce que ces lieux portent aussi en eux l’essence même du cinéma, formant un décor naturel, trame sur laquelle s’est développée la dramaturgie : les rues, les bâtiments, leur atmosphère sonore et lumineuse, la texture des murs, ont été une de mes principales sources d’inspiration.

Ce sont eux qui vont donner une identité visuelle au film, une cohérence esthétique.

Il s'agit de l'Esplanade de la Rue des Envierges, du Bistrot Littéraire des Cascades et du Passage Fernand Reynaud. On peut les découvrir à travers la bande-annonce et le documentaire.

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Le passage Fernand Reynaud.

LES COMEDIENS

Ils ont été les modèles à l’origine des personnages.

Dans un premier temps, j’ai écrit un synopsis développé que je leur ai présenté.

Leur enthousiasme s’est manifesté dès la lecture : j’ai travaillé alors sur une version plus aboutie du scénario, en développant les dialogues notamment.

La version finale a pris forme, ils m’ont accompagné à chaque instant, par la pensée, lors de la phase solitaire de l’écrit.

Leur chair, leur visage, leur voix sont l’essence même du film.

ODJA LLORCA

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Formée au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, Odja Llorca alterne théâtre et chanson.

Elle travaille sous la direction de Laurent Pelly (Et Vian ! En avant la zique !, C’est pas la vie ! de Laurent Pelly et Agathe Mélinand).

Denis Llorca (Les Misérables de Victor Hugo, La Route du coyote de Lance Henson), Lukas Hemleb (Loué soit le progrès de Gregory Motton),

Michel Raskine (Les Relations de Claire de de Dea Loher),

Gérard Watkins (Icône, Dans la forêt lointaine, de et m.s. Gérard Watkins),

Laurent Fréchuret (Calderón de Pier Paolo Pasolini) et Véronique Bellegarde (L’Illusion de Jean-Marie Piemme),

Claudia Stavisky (Mardi d’Edward Bond),

Bernard Lévy (Un coeur attaché sous la lune de Serge Valletti). 

Elle chante Georges Brassens dans « Une voix de femme chante Brassens », Emmanuel Faventines dans « Carline d’Acanthe » et Colette Magny dans « Je suis un petit Pachyderme de sexe féminin ».

Actuellement, elle à l’affiche de « Spleenorama » mis en scène par Marc Lainé au Théâtre de la Bastille avec Bertrand Belin, Matthieu Cruccani et Guillaume Durieux.

http://www.theatre-bastille.com/saison-13-14/les-spectacles/spleenorama

ISMAËL LAFRAM

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Formé à l’Actors Factory, Ismaël Lafram alterne les projets au théâtre et au cinéma.

Il rejoint le collectif Popcorn en 2013 : il se présente lui-même sur le lien ci-dessous, évoquant son parcours, ses motivations, ses rencontres.

http://popcorncollectif.com/ismael-lafram/

OLIVIER STEINER

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Olivier Steiner, né le 15 février 1976 à Tarbes, est un écrivain français. Il suit des études d’art dramatique au Cours Florent.

Il publie chez Gallimard en 2012 « Bohème » (coll. « Blanche ») puis, en avril 2014, « La Vie Privée » (coll. « L’Arpenteur »).

Son blog permet de découvrir à la fois l’homme et l’auteur à travers des articles, des extraits sonores et des vidéos « coups de cœur », ainsi que des fragments de son prochain ouvrage en cours d’écriture.

http://www.oliviersteiner.fr/blog/

Les professionnels qui accompagneront le projet

L’équipe se constitue, formée en partie par ceux qui m’ont accompagné sur « La Fugue ».

Engela Walihar, assistante réalisatrice.

http://www.unifrance.org/annuaires/personne/389456/engela-waliyar

Arnaud Gomez-Thébaud, chef-opérateur

http://vimeo.com/user2819331

Eric Münch, ingénieur du son et mixeur.

http://www.unifrance.org/annuaires/personne/138797/eric-munch

Ariane Mellet, monteuse et enseignante à l’INSAS.

http://www.unifrance.org/annuaires/personne/353929/ariane-mellet

Dominique Massa, créateur sonore, musicien, interprète.

http://aujourlejour.fr/page7/page7.html

Glaze Furtivo, qui a composé les maquettes d’une partie des musiques du film.

Deux extraits des morceaux originaux écrits pour le film illustrent la bande-annonce et le sujet.

Le site ci-dessous présente son parcours ainsi ses créations.

http://glazefurtivo.com/

Jean Diego Membrive, directeur artistique.

L’œil d’un peintre me semble essentiel pour donner une cohérence esthétique au film. Et surtout une vision d’ensemble, qui parfois peut faire défaut à l’auteur.

Pour en savoir davantage sur le travail et l’œuvre de jean Diego : http://jeandiego.fr/

Le Ciel est peut-être moins haut ce soir