Constat actuel du village de Wanchakrir : le peuple des Amazighs (Berbères) étaient au départ un peuple nomade, qui progressivement, se sont sédentarisés dans le Haut Atlas Marocain, notamment. Dans la vallée de Sekssawa, des familles s’y sont installées.

Mais progressivement, l’eau s’est faite rare :

Concernant par exemple le village de Wanchakrir, ici porteur du projet, en voici les raisons :

-> la démographie a augmentée (doublé ces 20 dernières années)

-> les températures ont accrues, asséchant les sols et appauvrissant les sources et le oued.(4 sources existaient depuis toujours et seulement une source survie depuis une dizaine d’année, autour du village)

Conséquences :

Sécheresse (culture des terres en pénurie d’eau, berger en diminution…)
Le travail des hommes se fait rare.
Les denrées se font rares et doivent être acheminées de la ville alors qu’auparavant, le village s’auto-suffisait.
Les conditions de vies des femmes se sont dégradées parce qu’il faut aller chercher l’eau, avec un âne et des bidons, plus loin

Conséquence principale : les hommes quittent le village pour travailler en ville, des familles entières migrent… Sur le plan démographique, aujourd’hui, le village est principalement occupé par des femmes et leurs enfants.

Finalité du projet : Maintenir la population locale dans le village

Objectifs :

Amener l’eau potable dans le village afin qu’elle soit pérenne, et plus accessible.
Irriguer les terres afin d’aménager des parcelles agricoles.
Faire vivre à nouveau une dynamique agricole dans le village et créer de la production et du travail.
Faciliter les conditions de vies des femmes et leur permettre de gagner du temps pour qu'elles aussi, développent d’autres compétences

Les réalisations du projet et les attendus :

Depuis 2 ans, une association du village « Association Wanchkrir de développement et la culture » a été créé afin de maintenir le village en place, espérer un développent général ainsi que favoriser l’éducation de manière générale. Elle est gérée par les habitants du village. C’est eux qui sont à l’origine de ce projet. De plus, au Maroc, la région de Sekssawa est livrée à elle-même, sans aucun soutien de l’Etat.

Deux forages ont été installés à 2,3 km du village, sur un petit plateau en altitude du village, 210m de profondeur. Ils ont été financés par un donateur privé et par la participation des villageois. Ils sont équipés de pompes manuelles permettant d’avoir l’eau en faible débit et seulement autour des forages.

La réalisation concrète du projet est de :
- Construire un bassin de réserve sur ce plateau, à côté des forages, pouvant contenir de l’eau potable pour toute l’année.
- Installer un système d’acheminement de l’eau par tuyau souterrain jusqu’au village, et même jusqu’à chaque maison.
- Alimenter à nouveau les réserves d’eau présentes auprès des parcelles, mais asséchées depuis plusieurs années, à l’aide de tuyau souterrain.

Les moyens misent en oeuvre :
- La population locale participera financièrement à cet accès à l’eau grâce à la mise en place d’un compteur d’eau pour chaque maison, permettant ainsi de maintenir les infrastructures, de limiter le gaspillage d’eau et de répartir l’eau équitablement.
- La main d’œuvre : des professionnels extérieurs au village seront rémunérés
- Les villageois de Wanchakrir seront mis à contribution de manière bénévole pour participer au chantier

Durée du chantier : 3 mois - Echéance : Début du chantier à partir du moment où les fonds seront totalisés.

Les participants financiers au projet : Des donateurs Marocains ; L’association de Wanchakrir ; Les dons en ligne

Le retour de l'eau à Wanchakrir

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