Les Coquillages

<p> <em>La chanson "Les Coquillages" fera l'objet du premier clip de FURIA, le duo formé par  la chanteuse et comédienne <strong>Julie Jaroszewski</strong> et le compositeur et arrangeur<strong> Philippe Tasquin</strong>. Pour leur premier album, ils se sont penchés sur des chants de luttes et de résistances emblématiques ("Vientos del pueblo"," L'estaque"," la ballade de Sacco &amp; Vanzetti" ) ou oubliés ("Beloved comrade", "la ballade de Glencoe") qui ont traversé notre histoire, sans oublier d'y joindre leurs propres créations, comme "Les coquillages", "Mort d'une putain, "People Want".... Quant aux arrangements et orchestrations de Philippe Tasquin, ils confèrent une nouvelle dimension épique  </em><em>à ces chants populaires</em><em> qui deviennent des "Protests Song Symphoniques"</em>.</p> <p>  </p> <p> <em><strong>Les Coquillages est une chanson qui parle des hommes et des femmes noyés en méditerranée, et dont les corps se sont échoués sur les rives de la forteresse Europe.</strong> Le clip sera réalisé avec </em><strong>Maxime Pistorio</strong><em>. </em></p> <p>  </p> <p> Notre objectif avec ce clip est de renforcer la diffusion de la chanson et de son message sur internet,</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Note d'intention du clip.</strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Depuis El Hafa à Tanger, la mer, et de l'autre côté de la mer, des éoliennes. Le drapeau marocain flotte devant. Un écolier regarde au loin.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Ae52b11ce38746d5a8482cf263e69970" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/30748/ae52b11ce38746d5a8482cf263e69970.jpeg"></p> <p>  </p> <p> Le Théâtre Cervantes, en haut de la rue. Une femme descend, des écoliers montent les escaliers. La femme connait les enfants. L'écolier salue la dame, ses copains continuent sans lui. Il regarde le théâtre, quelque chose attire son attention. Un son lui parvient. Il se sent attiré, guette ses copains qui s'éloignent, et lorsqu'ils sont loin, il s'approche et colle son œil à une fissure dans la grande porte de bois du théâtre.</p> <p>  </p> <p>   <img alt="A071398969ae43b0b36108589d1af64d" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/30747/a071398969ae43b0b36108589d1af64d.jpeg"></p> <p>  </p> <p>  Un grand soir d'opéra. Le lustre ne brille pas, car il n'y a plus de lustre. Nous entendons le brouhaha des spectateurs qui ne sont pas là. Les sièges sont déglingués, la scène encombrée de débris. Les lumières s'éteignent, la salle est plongée dans le noir.</p> <p>  </p> <p> <img alt="8b5d854e7172ede834ccaeab8c46ecba" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/30745/8b5d854e7172ede834ccaeab8c46ecba.jpeg"></p> <p>  </p> <p> Les éclairages du théâtre s'allument, et une Chanteuse entre en scène, vêtue d'une robe des grands soirs. Elle chante.</p> <p> Au fur et à mesure de la chanson, le théâtre semble réagir comme par enchantement, la lumière balaie les balcons où les spectateurs ne sont pas.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="D2723645b00e96d94c27950af6999884" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/30750/d2723645b00e96d94c27950af6999884.jpeg"></p> <p>  </p> <p> La chanson va nous emmener jusque dans la grotte d'Hercule, dont l'ouverture sur la mer à une forme équivoque : le continent africain, une femme qui crie, etc.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Grottes-hercul-tanger-maroc-_125067540835023300" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/30751/grottes-hercul-tanger-maroc-_125067540835023300.jpg"></p> <p>  </p> <p> Contrechamp de l'œil de l'enfant, qui voit par la fissure... ...la fissure de la grotte.</p> <p>  </p> <p> Dans cette grotte, qui par sa forme et sa lumière, nous paraît enchantée, des femmes sont présentes, quotidiennes... Le clip n'a pas su occulter le réel.</p> <p>  </p> <p> A la fin, l'écolier passe ses doigts dans le sable, comme si il cherchait les coquillages sans les voir, et regarde de l'autre côté de la mer. Mais c'est sur lui que l'on finit et non sur ce qu'il voit, car on a commencé sur le rêve et c'est sur le rêveur que l'on referme la fable.</p> <p>  </p> <p> <em>Référence : la flûte enchantée de Bergman</em></p> <p>  </p> <p> <u>Paroles: </u></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <em>Sur les côtes méridionales</em></p> <p> <em>Juste en bas des champs de fraisiers</em></p> <p> <em>L'eau a tressé le lit nuptial</em></p> <p> <em>De la mort et de l'exilé</em></p> <p>  </p> <p> <em>La mer a recraché son corps</em></p> <p> <em>Puis a engloutit son radeau</em></p> <p> <em>L'écume a dessiné son sort</em></p> <p> <em>D'un geste précis sur sa peau</em></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <em>Sur l'autre rive dans la ville blanche</em></p> <p> <em>Tangue la mère du naufragé</em></p> <p> <em>Elle chante à Allah les louanges</em></p> <p> <em>Qui béniront sa traversée</em></p> <p>  </p> <p> <em>Sa danse soulève la terre</em></p> <p> <em>Et la poussière vient dessiner</em></p> <p> <em>Un nuage d'or dans la lumière</em></p> <p> <em>Un brouillard ocre halluciné</em></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <em>D'étranges coquillages bleu</em></p> <p> <em>Entre les jambes des vacanciers</em></p> <p> <em>Dorment sur le sable.</em></p> <p>  </p> <p> <em>                                     c JJ 2010.</em></p> <p>  </p> <p> Ici un petit extrait:</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <iframe frameborder="no" height="166" src="https://w.soundcloud.com/player/?url=http%3A%2F%2Fapi.soundcloud.com%2Ftracks%2F101207437&amp;show_artwork=true&amp;maxwidth=900" width="540"></iframe></p>