Cette année, le Trophée Roses des Sables partira de Ciboure le 6 octobre. Et c'est parti pour 1700 kilomètres de descente vers le départ dans le Sud marocain. Jusque là, mon quad, une grosse bête jaune (dit le Tigre), reste bien au chaud sur sa remorque... Le bitume, c'est pas son truc : ce qu'il veut c'est du sable, des cailloux, de la poussière ! Et là, pendant 7 jours, il va être servi : environ 300 kilomètres à avaler à chaque étape. Et encore, seulement si sa pilote-navigatrice (moi) travaille bien, sinon, ça peut être plus !

Tout ça sera ponctué de moments magiques et notamment la distribution des dons aux enfants.

"Apprendre à lire, compter, écrire : un droit pour tous" : telle est la devise de l'association Enfants du désert pour laquelle les équipages du Trophée collectent des dons. En effet, au Maroc, il existe encore des régions qui subissent l’illettrisme, du fait notamment, du coût en matériel scolaire. L’une des priorités d’Enfants du désert est donc l’éducation. Indépendamment de l’aide à la scolarité, Enfants du désert souhaite apporter à ces enfants, un peu de gaieté et de joie de vivre dans leur quotidien, en leur fournissant : jouets, vêtements, chaussures et produits d’hygiène.

La solidarité, aventure, partage sont les maitre-mots de projet, alors si ces valeurs vous parlent aussi, suivez-moi !

Qui suis-je ?

Je suis une jeune femme de 31 ans qui vit au rythme de ses passions et je rêve depuis toujours de participer au Paris-Dakar : le Trophée Roses des Sables m'a semblé être une bonne façon de me mettre le pied à l'étrier !

Je suis plutôt du genre dynamique, surtout quand je suis motivée ! Désert, dépassement de soi et émotions à gogo, ma première participation (en 4x4) m’a complètement envoutée… Et depuis, je suis tiraillée par une irrépressible envie d’y retourner mais différemment : en me sentant encore plus proche du désert, en appréhendant chaque caillou sur les pistes, chaque mouvement de sable dans les dunes…
Alors oui, ça sera difficile, fatigant et peut être parfois décourageant. Mais je brule de me confronter à ces difficultés et de revenir, différente !

Maï en quad dans le désert