31 août 2023
Soirée #MUSICTOGETHER par @musictoofrance, le 30 AOÛT 2023
Après la soirée exceptionnelle du 30 AOUT au Hasard Ludique, votre soutien reste important !
Réussi
158
Contributions
10/09/2023
Date de fin
195 préventes
Sur 195
100 %
Soirée #MUSICTOGETHER par @musictoofrance, le 30 AOÛT 2023
Trois ans après le lancement du compte instagram @MusicTooFrance qui s'attaquait à l'omerta des violences et harcèlements sexistes et sexuels dans l'industrie musicale, il est l'heure de nous rassembler physiquement autour des valeurs qui unissent artistes, journalistes, autrices, activistes et professionnel.les. L'heure est venue également pour certaines affaires d'entrer dans le domaine judiciaire, ainsi que certaines représailles de la part des mis en cause. Cette soirée musicale et militante aura donc pour objet de célébrer nos avancées et de soutenir les victimes et lanceur.euses d'alertes actuellement poursuivis en diffamation. La programmation sera tenue partiellement secrète, pour en être plus surprenante. Plus de 15 artistes de tous styles musicaux de succèderont sur scène avec des interventions de journalistes, autrices et militant.es qui ont marqué ces 3 dernières années. _________________________ Cofondé et lancé en Juillet 2020 par l'autrice Rose Lamy et Jean-Michel Aubry Journet (manager, éditeur, DA...) le collectif anonyme @MusicTooFrance a récolté plus de 300 témoignages de victimes de violences sexistes et sexuelles dans l'industrie musicale. Avec la collaboration du magazine Néon, de Médiapart, de Médiacités Toulouse, de Rue89 Strasbourg et de journalistes indépendants, de nombreuses enquêtes et articles ont mis en lumière ces violences et leurs auteurs. Une revue de presse importante en témoigne. Depuis, la filière s'est saisie de cette problématique avec le protocle du Centre National de la Musique imposant des formations obligatoires et le financement de nombreuses initiatives structurantes. Depuis, des plaintes ont été déposées, par les victimes, mais également par les personnes mises en cause, utilisant l'argument juridique de la diffamation. Notre collectif n'a pas été épargné, malgré les nombreuses précautions prises, notamment dans l'indépendence totale des enquêtes de presse et dans une méthode consistant uniquement faire circuler les témoignages. Jean-Michel Aubry Journet, a ainsi été poursuivi en diffamation pour une re-publication d'extraits d'un article. A ses côtés Julia Honnet comparaissait pour avoir simplement commenté cette publication. Il raconte cette épopée judiciaire en vidéo sur son compte instagram. Leurs frais de justice, non-remboursés lors du jugement sont pour le moment de 7274€. Tous les deux ont été relaxés au pénal mais le plaignant ayant fait appel au civil, ils auront de nouveaux frais à débourser dans les prochaines semaines, avec une audience fixée au 11 septembre prochain. Leur plaigant poursuit 7 autres personnes, dont la journaliste dans deux autres tribunaux. D'autres poursuites en diffamation (également surnommés "procès baillons") sont en cours dans d'autres dossiers. ________________________ En participant à la soirée #MusicTOGETHER, vous permettez d'aider au financement des frais de justice en envoyant un signal fort aux initiateurs de ces "procès baillons" : notre force collective fera bloc pour que l'omerta ne reprenne pas son cours. En participant à la soirée #MusicTOGETHER, vous participez à la mise en réseau réelle de personnes impliquées dans la lutte contre le sexisme et les violences dans la musique. Nous devons davantage nous rassembler physiquement pour incarner la force de notre lutte. Dire, chanter, imaginer nos valeurs et nos combats.
À quoi servira la collecte
Plusieurs procès en diffamation se sont tenus et se tiendront encore en 2023. Les frais de justice sont une lourde charge pour les victimes et les lanceurs et lanceuses d'alerte. En ce qui concerne @musictoofrance, Jean-Michel Aubry Journet (co-fondateur du collectif et programmateur de cette soirée) a été poursuivi et relaxé pour la republication d'extraits d'une enquête de Médiacités sur le compte @musictoofrance. Egalement poursuivie, Julia Honnet (illustratrice de la soirée) a été relaxée pour son commentaire personnel sur la dite publication. Les bénéfices de la soirée serviront donc à démontrer que les procédures baillons peuvent être contrées par un effort collectif, par une réponse musicale et militante aux personnes qui utilisent le droit pour continuer le harcèlement sur le terrain judiciaire. Paliers de réalisation : 8 000€ : vous permettez à Jean-Michel et Julia de rembourser leurs fais de justice et de montrer au plaignant que ses attaques n'auront pas eu d'impact financier. Vous permettez également le remboursement des frais d'organisation de la soirée (accueil, catering, transports, défraiements, taxes diverses) et de billetterie (la commission de 5% de KissKissBankBank). 12 000€ : vous permettez l'aide financière aux autres victimes attaquées en diffamation. Même si une partie de leurs frais de justice est prise en charge par Médiacités Toulouse qui défendra son article et sa journaliste, des frais de déplacement et de logement pour les audiences sont encore à prévoir pour les 6 femmes ayant témoigné dans l'article. 20 000€ : vous permettez le financement et la réalisation d'un documentaire vidéo, avec des interviews et témoignages inédits. Sa réalisation a été initiée en 2021, mais stoppée faute de moyens financiers, avec une équipe déterminée à sortir le sujet des seuls réseaux sociaux. Nous pourrons également démarcher des diffuseurs. On peut rêver mieux? Imaginer aller encore plus loin? 50 000€ : vous permettez la mise en place d'une nouvelle soirée/concert militant et la création d'une association ainsi que le financement de ses premières actions d'aide aux personnes et le lancement d'une nouvelle campagne de recueil de témoignages permettant de mener de nouvelles enquêtes, toujours nécessaires. 100 000€ : vous donnez naissance à un fonds de dotation luttant contre les violences et discriminations dans l'industrie musicale avec pour objectif de soutenir les personnes dans leurs démarches et d'activer un plan de communication massif vers les instances et organismes de la profession et les pouvoirs politiques concernés, pour imposer à tous la lutte systématique contre toutes les discriminations.