NJAXASS, un vestiaire métissé & engagé pour la revalorisation textile au Sénégal

Grâce à vos commandes et votre soutien au projet pour le développement de la revalorisation textile au Sénégal , j’ai pu commencer à travailler avec 4 artisan·es: Sanou, qui m’avait fourni les premiers patchworks qui m’avaient servi de prototype pour la nouvelle collection, mais aussi Adame et Diégane, ses voisins du marché artisanal de Ndangane, ainsi que Marie, rencontrée à Toubacouta, un autre village du Sine Saloum que je connais bien. Petit retour en images de ce séjour au Sénégal... Nous sommes le 25 janvier : me voici de retour au Sénégal, mon pays de cœur. J’ai atterri dans la nuit et me réveille à Toubab Dialaw, un paisible village de pêcheurs situé non loin de l’aéroport, où je me ressource quelques jours au son des vagues et en admirant ses rochers emblématiques que l’océan puissant a découpé dans la falaise qui ne sera bientôt plus qu’un souvenir. Il est bon de se rappeler que tout est éphémère ! Puis direction le village de Ndangane, la porte d’entrée du Sine Saloum et de sa multitude d’îles au cœur de la mangrove. Dès mon arrivée, je vais saluer les couturiers du marché artisanal, et notamment Sanou, à qui j’avais passé ma première commande de patchworks. Elle s’empresse de me montrer ses trouvailles (les chutes de tissus qu’elle a commencé à trier) et les patchworks qu’elle a déjà fabriqués. Son atelier est un festival de couleurs. Et sa machine à coudre une œuvre d’art ! J’ai également commencé à travailler avec Adame & Diégane, ses voisins du marché artisanal : Adame récupère, sélectionne, découpe et trie les chutes de tissus, et les confie ensuite à Diégane qui se charge de les assembler. A peine arrivée à Ndangane, me voilà déjà repartie à Toubacouta où je suis attendue pour le Carnaval. Le trajet de Ndangane à Toubacouta en pirogue est tellement agréable, une belle promenade… Malheureusement, aucune pirogue n’a prévu de faire le voyage et je dois donc me résoudre à passer par la route : je prends donc un taxi, puis un deuxième taxi, puis un car jusqu’à Kaloack, puis encore un taxi pour rejoindre la gare routière sud, et enfin un minibus direction la Gambie, car Toubacouta est l’un des derniers villages avant la frontière ! Après ce périple, je suis accueillie chaleureusement par tonton Laye qui travaille au centre culturel de Toubacouta et a travaillé dur pour organiser comme chaque année le traditionnel carnaval dont voici quelques images : Mon projet de revalorisation textile a été plutôt bien accueilli par les « tailleurs » du village que j’ai pu rencontrer, et qui m’ont fait don d’un bon paquet de leurs chutes. Mais ma rencontre la plus intéressante a été avec Marie, une artiste du marché artisanale qui fabriquent des petites merveilles comme ce sac en toile de jute et chute de wax… et bien sûr, des patchworks njaxass (qu’elle coud à la main 😱) ! De retour à Ndangane, les machines à coudre tournent à plein régime : Sanou, Adame et Diégane s’activent pour préparer un maximum de patchworks avant mon départ. Et mission accomplie, car les valises sont bien pleines ! Chaque patchwork est unique, car il y a une multitude de techniques : découpe de bouts plus ou moins petits, en carré, en rectangle, en bande (et même en triangle), triés par couleur avant ou assemblés selon l’inspiration du moment… J’ai hâte de vous montrer la sélection de cette année ! Et encore plus hâte de vous dévoiler les prochaines pièces de la collection estivale que je vais commencer à prototyper : jupe, tunique, sac, ou accessoire de décoration, ce ne sont pas les idées qui manquent… Alors n’hésitez pas à me dire ce qui vous fait rêvez 💚 En attendant, je finalise les dernières précommandes de coussins et sarouels qui seront expédiés dès la semaine prochaine (inch’Allah). Pas de panique si vous avez loupé le coche : il est toujours possible de commander votre pièce unique ici. Ba benen ! (=à bientôt)

Merci à tou.te.s pour vos commandes et votre soutien au projet qui ont permis de faire de cette campagne de préventes un succès ! J'ai été ravie de recevoir vos petits mots d'amour suite à la réception de votre contrepartie... Et merci aux autres pour leur patience : les sarouels de la nouvelle collection seront confectionnés dès mon retour du Sénégal, avec une livraison prévue entre mi avril et début mai 👌🏻 (petit teasing avec les nouvelles étiquettes NJAXASS que j'ai reçues il y a peu !) L'heure est donc venue de concrétiser le projet, et je m'envole dès demain pour le Sénégal ✈️, où je vais retrouver Sanou pour lui passer la première commande de patchwork ! Mais aussi m'accorder enfin un petit break après une fin 2023 sur les chapeaux de roues (ce qui m'a valu d'oublier de faire renouveler mon passeport 😱, mais heureusement il a fini par arriver dans les temps, ouf) Ne vous inquiétez pas, je ne vous oublie pas et je vous partagerai quelques photos de là-bas pour vous faire voyager avec moi ! > Si ce n'est pas déjà le cas, suivez-moi sur les réseaux sociaux Facebook & Instagram Ba benen !

La campagne de pré-commandes a atteint son premier objectif : un grand merci à vous d'avoir soutenu ce projet pour promouvoir la revalorisation textile à travers les frontières 🫶 Je suis impatiente d'annoncer la bonne nouvelle en passant ma première commande de patchwork njaxass auprès de Sanou! Devant ce premier succès, j'ai décidé de prolonger les préventes jusqu'au 8 janvier ~> pour vous permettre de profiter de vos étrennes de Noël pour vous offrir le vêtement ou accessoire de vos rêves 🥰 ~> pour franchir un nouveau palier et consolider le projet, en constituant une trésorerie qui permettra notamment de développer de nouveaux modèles et de financer la création du site web de NJAXASS. L'objectif est donc de doubler le nombre de préventes avant le 8 janvier (23h59!), je compte sur vous pour en parler un maximum autour de vous et faire circuler le projet sur les réseaux sociaux. 🙏 DIEUREUDIEUF ATE* 🙏 * merci beaucoup

Le premier palier a été atteint !! Merci infiniment à toutes et tous pour votre soutien ! C'est une première étape de franchie, et je me réjouis d'envisager la suite du projet. L'objectif est maintenant d'atteindre le deuxième palier de 50 préventes, qui me permettra de travailler avec une deuxième couturière sénégalaise pour la fabrication du tissu njaxass, ainsi que de couvrir une partie de mes investissements (frais de communication, entretien du matériel...). Et cela tombe à pic, car je vous ai justement préparé une surpriiiise, avec un petit nouveau dans la collection : le snood en tissu njaxass, doublé de laine ou de coton, à réserver dès maintenant !

Tout d'abord, un grand merci : le projet a déjà atteint plus de 20% de son objectif de préventes ! Merci à vous pour vos questions et remarques, votre intérêt pour le projet, et bien sûr, pour vos contributions ! Aujourd'hui, je vous raconte la genèse du projet avec la création de la marque NJAXASS (auparavant Couleur cerise). Avant de me lancer dans la confection textile, j'ai travaillé pendant plusieurs années dans la solidarité internationale en tant que volontaire ou chargée de projets sur des missions diverses et variées, au Pérou, au Mexique... En 2015, je rends visite à ma tante qui a fait construire, dans un petit village du Sénégal, un lieu d'accueil touristique sur le principe du tourisme solidaire, l'objectif étant de financer les projets du village grâce à cette activité économique. Je décide alors de m'engager dans le développement du projet : s'en suivent une série de voyages, notamment pour participer à la construction de l'école maternelle du village, des rencontres marquantes... Et une histoire d'amour naissante avec ce pays qui m'a aussi offert la chance de m'adonner à l'une de mes grandes passions : la musique (et la danse) ! Je découvre également le wax – ce tissu en coton aux couleurs pétillantes – et le plaisir de négocier au marché du village 🙃. De retour en France, les valises pleines de tissu, je m’offre ma première machine à coudre. Et c'est ainsi qu'est née ma première collection "métissée" de vêtements, sacs et accessoires, pour laquelle j'avais déjà à l'époque l'idée de marier ces tissus africains avec des matériaux revalorisés. Une recherche créative et artistique motivée par ma volonté de promouvoir, à mon échelle, une consommation responsable et le zéro déchet. Mais l'histoire de la marque remonte en réalité à bien plus longtemps, car tout a débuté au Pérou ! En 2009, je suis volontaire dans une petite école des Andes, et la famille qui m'héberge m'apprend à tricoter. Dans cette maison perdue entre les montagnes, en compagnie des lamas qui broutent dans le jardin, je tombe amoureuse de la laine et de ce savoir-faire qui m'a été transmis, que je développe pour transmettre à mon tour une fois rentrée en France. Je créé alors Couleur cerise, une marque de pulls et accessoires tricotés à la main dans des fils soigneusement choisis, motivée par l'envie de nourrir un rapport plus sentimental à nos vêtements et donc de contribuer à une mode plus éthique et écoresponsable. NJAXASS est donc le fruit de ces expériences de voyage qui m'ont beaucoup appris. C'est ce que je souhaite transmettre aujourd'hui, à travers une mode métissée, engagée, joyeuse et colorée, une mode qui replace l'humain au coeur de son activité.