Only Bleeding
<p><img alt="Frédéric Stucin, photographe" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/552048/frederic_Stucin_photographe-1541003790.jpg" />Frédéric Stucin est un photographe spécialisé dans le portrait. Habitué de la «der» de <em>Libération</em>, il s’aventure aussi volontiers dans d’autres univers, de l’affiche du film <em>Les Châteaux de sable</em> avec Emma de Caunes à une pochette de disque pour Alex Beaupain, de la photographie de la saison 3 du <em>Bureau des légendes</em> à la <em>Résidence Nicéphore Niépce</em> de Chalon-sur-Saône… Il mène en parallèle des projets personnels au long cours.</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/549219/bandeau-1539851160.png" width="100%" /></p>
<p><strong><em>Only Bleeding</em>,</strong> né de sa rencontre avec la ville de <strong>Las Vegas</strong>, est sa première monographie.</p>
<p>Le livre, publié par les éditions <strong>Le Bec en l’air</strong>, bilingue français/anglais, rassemble 55 photographies en noir et blanc accompagnées d’un essai de <strong>François Cheval</strong>.</p>
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<p><img alt="Du portrait à la déambulation urbaine" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/552049/du_portrait-1541003801.jpg" />Même s’il s’est fait connaître par ses portraits de personnalités du monde de l’art ou de la politique (David Cronenberg, Tim Roth, Vivienne Westwood, Stromaé, Charlotte Rampling, Michael Fassbender, Isabelle Huppert, Leila Bekhti, Russel Banks, François Hollande, Yanis Varoufakis…), Frédéric Stucin continue d’arpenter les villes du monde qu’il transpose d’une écriture photographique intense, à mi-chemin entre documentaire et fiction. On connaît par exemple ses photographies de passants de la gare Saint-Lazare exposées et publiées dans le cadre du projet <a href="http://www.lafrancevuedici.fr/reportage-gare-st-lazare.php">La France Vue d’ici</a>, ses reportages pour le magazine d’Air France et celui de Voyageurs du Monde, et <a href="https://www.instagram.com/fredstucin/" target="_blank">son compte Instagram</a> qui offre une plongée régulière dans les rues des grandes villes.</p>
<p>De l’équilibre entre ses deux pratiques, le photographe dit ceci :</p>
<p>« <em>En rapport avec ma pratique de portraitiste, ce travail est complémentaire. C’est une respiration. Là où je dois photographier dans un temps court une personne que je n’ai pas choisie dans un lieu qui m’est imposé, déambuler dans les rues d’une ville à la recherche du sujet idéal est une liberté incroyable.</em></p>
<p><em>Mais chaque pratique nourrit l’autre. Capter un regard ou une expression à la volée dans la rue me permet d’obtenir la même chose lors d’une séance de portrait. Préparer une prise de vue dans un hôtel sans charme et cadrer d’une façon à ce que le lieu ne prenne pas le pas sur la personne photographiée me permet de reproduire cela dans la rue.</em> »</p>
<p>C’est cette écriture qui est à nouveau à l’œuvre ici, dans <em>Only Bleeding</em>.</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/549222/STF150916v002-1539851312.jpg" width="100%" /></p>
<p><img alt="Un Las Vegas cinématographique et sans fard" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/552122/las_vegas_sans_fard-1541060081.jpg" />« <em>J’ai d’abord rencontré Las Vegas par le cinéma : </em>Las Vegas Parano <em>de Terry Gilliam, </em>Casino <em>de Martin Scorsese. Mais rien ne me poussait à m’y rendre vraiment, je n’en étais pas curieux. C’est à l’occasion d’un reportage sur les déserts californiens que je m’y suis rendu pour la première fois, juste un après-midi et une nuit. J’ai convaincu le journaliste qui m'accompagnait d’y aller – on était si proches ! – pour voir, même si ça n’avait aucun rapport avec notre sujet. Et là ! Une baffe ! Il faut dire que plusieurs jours à rouler seul</em>s<em> dans le désert ne nous avaient pas préparés à tout ce monde déambulant verre géant de margarita à la main, des haut-parleurs hurlant dans les rues, des Mexicains distribuant des cartes de visites de « filles » tous les vingt mètres, croisant des Marilyn naines et des Bob l’éponge obèses. Il y avait là tant de matières, tant de personnages, tant de vies, tant d’histoires, que je me suis promis d’y retourner et d’y rester.</em></p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/549228/STF1401212785-NB-1539851555.jpg" width="100%" /></p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/549230/VEGA_palmiers_screenshot_pdf-1539851609.jpeg" width="100%" /></p>
<p><em>Mais je n’avais pas envie de montrer les casinos, les machines à sous, les néons etc. Ce qu’on connaissait déjà de Vegas ne m’attirait pas. En revanche j'avais en tête le début du film de Jim Jarmusch, </em>Down by Law<em>… Un plan-séquence filmé d’une voiture où apparaissent les rues de la Nouvelle Orléans. Je voulais faire la même chose, mais à pied et de front face aux passants que je croiserais. Je voulais sonder le bourdonnement, le mouvement, l’errance et la solitude. Je voulais rester dans une sorte de fiction, tout en gardant les codes du documentaire. Et pour cela je devais cadrer en éliminant tout ce qui était trop signifiant, trop évident. Puis "caster" les visages que j’allais photographier, me concentrer sur des gueules de personnages. J’ai cherché à ce que chaque personne puisse me raconter une histoire, qu’on puise en lire une sur leur figure.</em> »</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/549233/Capture_d_e_cran_2018-10-18_a__10.35.04-1539851730.png" width="100%" /></p>
<p><img alt="Extrait du texte de François Cheval" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/552123/cheval-1541060191.jpg" /></p>
<p>« <em>Un moment essentiel en photographie n’existe pas. Quand comprendrons-nous qu’il nous faut renoncer à vouloir interpréter le monde par l’image ! Le terme même d’indice étant lui-même trompeur, que voyons-nous réellement ? Une bonne fois pour toutes, et les images de Frédéric Stucin l’attestent, le pourquoi des actions, les conduites individuelles affichées ne sont que des constructions, voire des reconstructions. La photographie reste prisonnière de sa réputation. Lorsque nous voyons des " personnages " errer sans but précis, hagards, nous devons avouer notre aveuglement. Seuls, dramatiquement seuls dans un monde dérégulé, des individus, que l’idée même du bonheur a abandonnés, portent un poids, une douleur à jamais</em> <em>inexplicable. Au hasard des rencontres – la seule qualité de la photographie de rue –, des individus offrent le spectacle de l’atomisation de la cité.</em> »</p>
<p><img alt="Votre participation servira" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/552124/votre_participation-1541060507.jpg" /><strong>… à financer la fabrication de ce livre, très soignée.</strong></p>
<p><em>Only Bleeding</em> rassemble 55 photographies en noir et blanc réalisées dans cet esprit par Frédéric Stucin à Las Vegas entre 2011 et 2017<em>,</em> Downtown et le long du Strip, ce boulevard où se concentrent 35 à 40 millions de visiteurs par an. Elles s’accompagnent d’un essai de François Cheval, une référence dans le champ critique.</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/552065/vega_gif-1541007728.gif" width="100%" /></p>
<p><img alt="Caractéristiques du livre" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/552125/caracteristiques-1541060625.jpg" /><br />
24 x 19 cm <br />
96 pages<br />
55 photographies en noir et blanc<br />
Impression des pages intérieures en bichromie sur papier couché mat 170 g (Tatami de Fedrigoni)<br />
Couverture cartonnée toilée<br />
Texte bilingue français/anglais<br />
ISBN 978-2-36744-128-3<br />
Prix de vente en librairie : 36 €</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/552073/VEGA-couv-volume-2-1541007987.jpg" width="100%" /></p>
<p>La couverture sera imprimée sur une toile pailletée de couleur rouge. Pour garder les densités des noirs, la photographie sera imprimée en trichromie et couvrira à la fois la première et la 4e de couverture.</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/549250/VEGA-couv-volume-3-1539858558.jpg" width="100%" /></p>
<p><img alt="Les auteurs" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/552126/les_auteurs-1541060731.jpg" /></p>
<p><strong>Frédéric Stucin </strong>est photographe, diplômé de deux grandes écoles, les Arts Déco Strasbourg et Louis Lumière. Il a longtemps aimé les rues des métropoles et les paysages du bout du monde, et a réalisé une douzaine de carnets de voyages (Rajasthan, Californie, Abu Dhabi, Mexico, Jamaïque, Ibiza, Écosse pour <em>Air France Magazine </em>et L’Express, Vacance etc.). </p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/552389/STF1611240459_2-1541155581.jpg" width="100%" /></p>
<p>Mais son terrain de prédilection ce sont les visages : il s’est spécialisé dans le portrait. Il a récemment exposé aux festivals ImageSingulières de Sète (2017) et Map de Toulouse (2014) ses voyageurs de la Gare Saint-Lazare et ses élégants du Prix Diane.<br />
Il travaille à la commande pour la presse et mène en parallèle des projets au long cours. Parfois, il a la prétention de penser que son métier c’est « la maîtrise de l'instant ». Il anime chaque année un stage sur le sujet lors des Rencontres d'Arles.</p>
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<p><strong>François Cheval</strong> est né en 1954. Formé à l’histoire et à l’ethnologie, il a été de 1996 à 2017 le conservateur du musée Nicéphore-Niépce à Chalon-sur-Saône, où il a entrepris de débarrasser la photographie de ses présupposés et de présenter l’originalité du « photographique » à travers une muséographie et un discours renouvelés.<br />
Il est à l’origine d’expositions et de rétrospectives remarquées (Charles Fréger, Antoine d’Agata, Stanley Greene, Bruno Boudjelal, Peter Knapp, Saul Leiter, Erwin Blumenfeld, Denis Roche, John Batho, Peter Knapp, Mac Adams, Raoul Coutard…) et défend une jeune photographie exigeante (Elina Brotherus, Raphaël Dallaporta, JH Engström, Claire Chevrier…).<br />
Commissaire de plus de cent expositions, sollicité pour des projets d’envergure à l’échelle internationale, il est depuis décembre 2017 le directeur, avec Duan Yuting, du musée de Lianzhou, le premier musée de photographie contemporaine en Chine. Il est aussi, avec Audrey Hoareau, à l'origine de Red Eye, une structure qui développe des projets autour de la photographie (expositions, événements…). François Cheval rédige de nombreux textes sur la photographie, notamment au Bec en l’air, qui font de lui une référence dans le champ critique.</p>
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<p><img alt="L'éditeur" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/552127/editeur-1541060802.jpg" /></p>
<p><strong>Le Bec en l’air</strong> est une maison d’édition indépendante fondée en 2000, basée à Marseille, spécialisée dans le livre de photographie. Son catalogue de plus de 180 titres comprend les monographies de Denis Brihat, les livres les plus récents de Denis Dailleux, l’Algérie de Marc Riboud, le Pigalle de Jane Evelyn Atwood ainsi que des écritures photographiques aussi variées que celles de Bruno Boudjelal, Stéphane Couturier, Payram ou, parmi les talents émergents, Arko Datto, Yohanne Lamoulère, Amélie Landry…</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/551927/IMG_E1867-1540984859.jpg" width="100%" /></p>
<p>Qu’il s’agisse de préoccupations documentaires, esthétiques ou intimistes, un point commun réunit les publications de la maison : le dialogue entre texte et photographie pensé comme outil de questionnement du monde contemporain.<br />
Les textes, souvent bilingues anglais/français, sont confiés à des romanciers, essayistes ou critiques d’art tels Christian Caujolle, François Cheval, Kushanava Choudhury, Laurent Gaudé, Maylis de Kerangal, Philippe Pujol, Mathieu Riboulet, Elias Sanbar, Stephen Smith, Alice Zeniter…<br />
La maison est dirigée par Fabienne Pavia, éditrice, et Dominique Herbert, directeur artistique.</p>
<p>Les livres du Bec en l'air sont diffusés en librairie (France, Belgique, Suisse, Canada francophone) par Harmonia Mundi Livre.<br />
Le Bec en l'air est présent dans un grand nombre de festivals et manifestations autour de la photographie (Paris Photo, Les Rencontres d'Arles, ImageSingulières…).</p>
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<p><img alt="Le budget de production du livre " src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/552128/budget-1541060891.jpg" /></p>
<p>Les prises de vue et les nombreux voyages ont été autofinancés par Frédéric Stucin.<br />
Les frais éditoriaux sont autofinancés par Le Bec en l'air.</p>
<p>Un livre photographique coûte en moyenne 10 fois plus cher à imprimer qu'un livre de texte (roman, essai) mais... ne se vend pas dix fois plus cher ! <strong>C'est pourquoi nous avons besoin de votre soutien pour financer la fabrication et l'impression de <em>Only Bleeding</em>, </strong></p>
<p>L’ensemble des coûts de production du livre s'élève à <strong>16 700 €</strong>. Cette somme couvre la photogravure, le graphisme, les droits d’auteurs pour l'auteur du texte (le photographe est rémunéré sur les ventes du livre), la correction des textes, le suivi de projet et l’impression, y compris le suivi de fabrication chez l’imprimeur.</p>
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<p><strong>Fabrication et direction éditoriale</strong></p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/552224/camembert_budget-1541084249.png" /></p>
<p><strong>Soit 16 700,00 € HT</strong><br />
TVA à 5,5%</p>
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<p><strong>Financement</strong><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/552253/camembert_financement-1541086933.png" /></p>
<p>Votre contribution sera directement affectée à couvrir <strong>la majeure partie de l’impression du livre</strong>. Le reste du budget est pris en charge par Le Bec en l’air.</p>
<p>Si la collecte dépasse nos espérances, nous pourrons mieux couvrir les droits d'auteurs, les frais de fonctionnement et organiser un événement festif autour de la sortie du livre auquel tous les KissBankers seront conviés.</p>
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<p><img alt="Planning de réalisation" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/552130/planning-1541061052.jpg" /><br />
La maquette du livre est finalisée, le texte de François Cheval est écrit.<br />
Le livre sera imprimé en fin d'année et sera prêt en février.</p>
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