Qui suis-je?

Je m'appelle Yohan, j'ai 29 ans, je suis marié et j'ai 2 garçons.

Installé en Bretagne depuis 2008, j'ai toujours était amoureux de cette région et plus particulièrement du Finistère.

Avec l'arrivée de mes enfants, il s'est révélé a moi tout doucement un besoin d'agir plus équitablement et durablement. C'est pourquoi, en 2013, j'ai pris la décision de reprendre le chemin de l’école pour me former au métier d'agriculteur.

2 ans de stages et emplois dans diverses exploitations ont renforcé ce sentiment et cette conviction d'un travail différent sur le bien être animal, environnemental et de l’éleveur lui même.

Mon projet:

Mon projet se base sur un système uniquement herbagé, sans complément céréalier, sous la label AGRICULTURE BIOLOGIQUE

Mon choix de production s'est porté sur les bovins et plus particulièrement la bretonne pie noir et l'armoricaine, des races rustiques à faible effectif parfaitement adaptées au climat et qui valorisent très bien des pâtures pauvres.

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L'objectif de l'association "Pâtures Oubliées" est de proposer aux particuliers ainsi qu'aux communes un entretien gratuit des terrains par le biais d'ecopaturage, c'est a dire, privilégier l'utilisation des bovins pour l'entretien et le maintient des parcelles.

Mon projet est très bien accueilli. J'ai déjà un contrat d'entretien à l’année, renouvelable, avec 2 maraichers BIO, j'ai été contacté par la Communauté de Commune du Pays bigouden qui me propose dans un premier temps 6Ha ainsi qu'une possibilité de partenariat avec le Conservatoire du littoral classé Natura 2000.

Description de l’élevage:

Les animaux seront en pâtures toute l'année.

Mon cheptel sera constitué de 12 mères.

Les veaux mâles seront engraissé à l'herbe sur une période de 36 à 42 mois.

Quant aux veaux femelles, elles seront élevées jusqu'à 8 mois sous la mère.

Les bœufs et veaux seront ensuite vendus uniquement en circuit court: vente directe à la ferme et auprès du réseau de La ruche qui dit oui.

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Les soins aux animaux se feront principalement par homéopathie et huiles essentielles pour éviter toute résistance liée à l’absorption répétée d'anti biotique.

Le fait de soigner avec une médecine dite naturelle permet de travailler plus dans le préventif et de faire prévaloir la rusticité des races.

Avant la révolution agricole, les éleveurs des 4 coins d'Europe ont su adapter des races animales en fonction des besoins environnementaux. Ce sont ces races qui portent le gout du terroir.

Lors de mes différent stages et emplois, j'ai été très marqué par le discours des "anciens", qui ne tarissent pas d'éloges sur les différentes qualités de la pie noire ou de l'armoricaine qui leur permettait un travail d’élevage différent.

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