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Après de nombreux avertissements et suite aux derniers évènements en Terres africaines, je me vois dans l'obligation d'annuler ce projet que l'on qualifie de "suicidaire".</p>
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Merci à Patrick qui a essayé de me soutenir, merci à celles et ceux qui m'ont averti des graves dangers que je courrais si je me lançais dans cette aventure.</p>
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Un grand regret pour mes amis africains qui espéraient bien que je puisse réveiller le Monde...</p>
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Je tire un trait et passe à autre chose...</p>
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Etienne</p>
Renaissances Africaines
La renaissance des peuples africains passent par la reconnaissance de l'Occident de leurs droits d'exploiter leurs propres richesses.
Échoué
1
Contribution
30/12/2013
Date de fin
40 €
Sur 5 000 €
1 %
Les publications
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Lorsque j'ai choisi le titre de mon projet, j'ignorais encore totalement les démarches entreprises par nombre de scientifiques, chercheurs et philosophes africains qui avaient déjà adopté le concept de "renaissance africaine". Je me suis donc intéressé de près à ce concept développé lors d'une conférence d'Alfredo José DO-NASCIMENTO, juriste international, directeur de l'ARPEMA (Association de Recherche sur les Perspectives de la Modernité en Afrique) et conférencier.</p>
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J'invite celles et ceux qui ont un peu de temps (3h35) à écouter cette conférence car ils comprendront mieux ma démarche d'aujourd'hui. La qualité de la vidéo n'est pas excellente mais ce qui importe, c'est l'audio.</p>
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Je ne pensais pas avoir une approche aussi intuitive de la réalité et du "devenir" de l'Afrique mais tout au long de cette conférence, je me suis aperçu que tout ce que je ressentais vis à vis de continent, tout ce que j'ai pu écrire jusque là s'avérait proche de ce schéma de pensée.</p>
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José Do-Nascimento nomme de véritable "Arnaque" lorsque l'occident via la voix de l'ONU parle des pays en voie de "développement". Il me conforte dans la thèse que je présente dans mon projet à savoir que l'occident manipule l'Afrique pour en tirer tous les profits.</p>
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La communauté Internationale par la voie de l'ONU est en train de bouger à propos de la situation dans les états de l'Afrique Centrale. C'est qu'il s'y passe vraiment quelque chose de particulièrement inquiétant.</p>
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Comment se fait-il que les médias français restent totalement muets ? Il faut aller chercher, fouiner l'information sur le Web pour savoir que le Président Hollande, par exemple, s'inquiète de la situation en RCA !</p>
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Il aura fallu attendre l'intervention militaire de la France au Mali pour que les médias rapportent des faits qui sont connus depuis des années ! Est-ce parce que la guerre "fait vendre" ? Par moment, j'ai vraiment honte d'être français !</p>
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J’ai eu la chance de naître en Centrafrique (RCA dit-on maintenant). Même si j’étais beaucoup trop jeune pour en avoir des souvenirs, il n’en reste pas moins vrai que mon âme, mon cœur et mon esprit sont liés, d’une manière ou d’une autre, à l’Afrique et principalement à Bouar, petite ville au Nord-ouest de Bangui. Et quand j’écris que j’étais trop jeune pour en avoir des souvenirs, ce n’est pas tout à fait exact… La mémoire olfactive est la mémoire la plus fidèle de l’être humain et combien de fois j’ai pu sentir durant ma vie, des odeurs qui me touchaient particulièrement ! L’odeur des tissus que mes parents avaient ramenés d’Afrique, par exemple, ou des épices sur tel ou tel marché.</p>
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Depuis de nombreuses années, je m’intéressais à l’Afrique sans savoir exactement pourquoi. Sans être dans une véritable quête de tout connaître de ce continent, je suivais d’assez près ce qu’il s’y passait jusqu’à il y a environ un mois où j’ai pris connaissance (et conscience) de situations absolument atroces que subissent un grand nombre d’africains. Ce qui me frappe le plus et que j’ai du mal à admettre, c’est le silence, le mutisme total de la communauté internationale face à ces terribles conflits opposants les indigènes entre eux et ô combien inhumains ! La RDC (République Démocratique du Congo) et la RCA sont victimes de faits totalement innommables, gravissimes, révoltants, monstrueux… je n’ai pas de termes suffisamment explicites pour décrire ce qu’il s’y passe. La seule chose que l’on puisse dire est que l’on ne peut plus qualifier ces bourreaux « d’êtres humains ». Rien que de l’écrire, j’ai le corps entier qui se contracte, qui se crispe…</p>
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Pourtant l’Afrique est un continent riche en ressources naturelles, en minerais et possède un potentiel énorme pour y développer le « tourisme solidaire » comme commencent à le faire certaines associations en Terres africaines.</p>
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C’est pour ces deux raisons que j’ai découvert que ma raison de vivre se trouve là :</p>
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Partir pendant un an (ou plus…) au sein d’une de ces associations, lui donner de mon temps et faire des reportages photos en même temps. Je ne suis certes pas un photographe professionnel mais j’ai suffisamment de talent, me semble-t-il, pour faire de beaux clichés (pour la face belle de l’Afrique) ou des reportages de qualité (pour la face terne de son quotidien).</p>
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<em>(Toutes mes photos de Provence, de Bretagne ou des Pyrénées Orientales sont exposées sur mon blog <a href="http://photos-nature-et-decouverte.com/">http://photos-nature-et-decouverte.com/</a> et certaines d’entre elles destinées à la vente de tirages sur <a href="http://etiennephotos83.darqroom.com">http://etiennephotos83.darqroom.com</a>)</em></p>
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J’ai donc créé ce projet « Renaissances Africaines » au sein de deux plateformes de financements participatifs. L’une propose aux internautes d’aider les projets sous forme de « dons et contreparties » (où vous êtes actuellement) l’autre sous forme de prêts sur cette plateforme: <a href="https://www.hellomerci.com/fr/projects/renaissances-africaines">https://www.hellomerci.com/fr/projects/renaissances-africaines</a> La collecte est également de 5.000 € . Il s’agit d’un prêt sur 36 mois à 0% avec 6 mois de différé de remboursement, soit à cette date, 30 mensualités de 167 € en ce qui me concerne.</p>
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Heureusement, il n'y a pas que de mauvaises nouvelles en provenance du Continent Africain...</p>
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Le tourisme solidaire : une alternative certaine pour l'Afrique</p>
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IL NE MÉRITENT PAS LE NOM D' ÊTRES HUMAINS...</p>
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Prenez une heure de votre temps et regardez ce reportage qui en dit long sur les difficultés que rencontrent cet homme, le Docteur Denis Mukwege - en charge de l'hôpital de Panzi au Congo - et son équipe à gérer des situations qui s'avèrent, en réalité, totalement ingérables.</p>
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Ces êtres monstrueux (il m'est impossible de les nommer "humains") dont on ne connait même pas leur appartenance -s'ils sont congolais, rwandais, ougandais, du Burundi ou de Tanzanie, angolais ou de Zambie- pour faire régner la terreur, massacrent les hommes des villages et violent leurs femmes, leurs enfants, leurs bébés à plusieurs reprises.</p>
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Certaines de ces malheureuses femmes entendent parler de l'hôpital du Docteur Mukwege par les quelques antennes sociales disséminées sur cet immense territoire de la RDC (République Démocratique du Congo) et y sont amenées pour se faire examiner et soigner. Denis Mukwege est alors confronté au trop peu de places dont il dispose dans son hôpital et obligé de faire une "sélection" parmi les victimes de ces viols à répétitions. Certaines de ces victimes doivent être opérées plusieurs fois afin de rétablir un semblant d'humanité chez elles.</p>
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Le pire cauchemar du Docteur Mukwege est qu'une fois "rétablies", il doit les renvoyer dans leurs villages pour libérer de la place pour celles qui attendent d'être opérées et qu'il y a de fortes probabilités pour qu'elles reviennent suite à de nouveaux viols...</p>
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Ce qui m'a particulièrement frappé dans ce reportage, c'est la profonde tristesse de toutes ces femmes et ces jeunes filles, meurtries à vie dans leurs chairs, dans le regard desquelles on peut lire toutes leurs angoisses, toute leur détresse.</p>
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