Rencontres au Burkina Faso

<p>  </p> <p> <strong>Notre envie de partir au Burkina Faso pour y réaliser un documentaire s’appuie sur un désir d’aventure et un mélange de deux passions, la vidéo et la photographie avec le goût pour le voyage. Être dépaysé, admirer des paysages différents, rencontrer des peuples trop peu connus, confronter des cultures opposées à travers notre regard pour en témoigner et le partager.</strong>  </p> <p> Le Burkina Faso est un pays très peu médiatisé car il ne répond pas à certains canons du tourisme de masse. Pourtant on lui prête une réputation de pays accueillant et généreux. </p> <p> Un <strong>documentaire</strong> ? C’est pour nous le meilleur support pour mettre en évidence la réalité filtrée par notre point vue. Par le biais des images et du son, nous voulons plonger le spectateur dans un pays inconnu. </p> <p> Les<strong> portraits</strong> quant à eux mettront le spectateur face aux Burkinabès dans leur contexte. Une rencontre sans artifices, pour mettre en confidence le spectateur face à l’Homme au sein de son environnement.</p> <p>  </p> <p> <a href="http://farm6.staticflickr.com/5134/5547735269_9f9b7c3670_b.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://farm6.staticflickr.com/5134/5547735269_9f9b7c3670_b.jpg"></a></p> <p> <em>Crédit photo : <u>m'sieur rico</u></em></p> <p>  </p> <p> Il s’agira de faire<strong> un documentaire sur la diversité humaine </strong>au Burkina Faso sous la forme d’un road trip (procédé éprouvé  par Antoine de Maximy dans <strong>J’irai dormir chez vous</strong>). Cette forme permettra de donner un fil conducteur par le biais de la route, mais également de donner du rythme au récit. Enfin, utiliser les moyens de transport burkinabés facilitera les rencontres imprévues et improbables.</p> <p> Nous aimerions nous loger chez l’habitant pour pouvoir créer un climat de confiance, en devenir l’hôte discret, en essayant d’être peu présents dans le cadre même s'il nous sera impossible de devenir totalement transparents. Une démarche inspirée, donc, du mode de travail de Raymond Depardon dans son documentaire <strong>La vie moderne</strong>.  </p> <p> Nous voulons représenter une Afrique que l’on voit peu souvent dans les médias. Montrer le goût pour la vie malgré les difficultés, tant proclamé par les Africains ; vision diffusée par le documentaire <strong>Staff Benda Bilili </strong> ou le film musical Zaïrois<strong> La vie est belle</strong> de Papa Wemba.    </p> <p> Le voyage s’effectuera durant la saison des pluies ce qui facilitera l’observation de certaines activités de production telles que l’agriculture, au détriment d’autres évènements comme certaines fêtes.</p> <p> <u><strong>ITINERAIRE</strong></u></p> <p> C’est au travers de notre rencontre avec cinq ethnies Burkinabés (<strong>Mossi</strong>, <strong>Peul</strong>, <strong>Gourounsi</strong>, <strong>Lobi</strong> et <strong>Bobo</strong>) qui nous ont semblé les plus caractéristiques et pittoresques que nous espérons témoigner de la grande richesse humaine qui habite le Burkina Faso.   </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <a href="http://24.media.tumblr.com/tumblr_m526yg1fTS1rxd8hno1_r1_500.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://24.media.tumblr.com/tumblr_m526yg1fTS1rxd8hno1_r1_500.jpg"></a></p> <p> <strong>F</strong>~Ouagadougou         <strong>B</strong>~Djibo         <strong>C</strong>~Léo         <strong>D</strong>~Gaoua         <strong>E</strong>~Bobo-dioulasso</p> <p>  </p> <p> Suite à notre arrivé à <strong>Ouagadougou</strong>, la capitale du Burkina Faso et des <strong>Mossis</strong>, nous vadrouillerons quelques jours pour nous  imprégner de l’ambiance, faire des rencontres et assister à des évènements caractéristiques du folklore local tel le faux départ du Moro naba, évenement <strong>Mossi</strong>, consistant en l’exhortation des sujets auprès du chef traditionnelle qu’est le Moro naba de ne pas aller à la guerre.</p> <p> Les <strong>Mossis</strong> sont un peuple très organisé du Burkina Faso, qui ont essaimé dans les pays environnants. L’appartenance à cette communauté ethnique est principalement fondée sur la pratique de la langue moré, le système de parenté et la pratique d’un certain nombre de traditions familiales et communautaires.</p> <p>  </p> <p> <a href="http://farm6.staticflickr.com/5014/5523649865_e46ac3ee50_b.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://farm6.staticflickr.com/5014/5523649865_e46ac3ee50_b.jpg"></a></p> <p> <em>Crédit photo : <u>m'sieur rico </u></em></p> <p> Puis nous irons à <strong>Ziniaré</strong>, village en pays<strong> Mossi</strong>, dans lequelle nous logerons dans une famille témoignant du mode de vie <strong>Mossi</strong>.</p> <p> Durant une dizaine de jours, nous chercherons à comprendre ce qui caractérise et différencie les <strong>Mossis</strong> des autres ethnies à travers  leur  mode de vie mais également de leur environnement en prenant part à leur quotidien .</p> <p> Nous rejoindrons, par la suite, <strong>Djibo</strong>, ville située en plein nord du pays en espérant découvrir le mode de vie <strong>Peul</strong> .</p> <p> Les <strong>Peuls</strong> sont traditionnellement les pasteurs de la région sahélo-saharienne. D’abord nomades, beaucoup se sont sédentarisés. Leurs dispersions et mobilités ont favorisé les échanges et les métissages avec d’autres populations. </p> <p> Au bout d’une dizaine de jours, nous partirons à Léo, capitale des <strong>Gourounsis</strong>, dans laquelle nous découvrirons leurs villages à l’architecture si caractéristique.</p> <p> Les <strong>Gourounsis</strong> sont un ensemble de sous-groupes ethniques qui habitent le nord du Ghana et le sud du Burkina Faso. Caractérisés par une langue commune, les pratiques sociales, économiques et religieuses de chaque sous-groupe sont suffisamment similaires pour constituer une unité culturelle distincte.  <a href="http://personal.telefonica.terra.es/web/galeriasb/africa/burkina/Burkina_010.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://personal.telefonica.terra.es/web/galeriasb/africa/burkina/Burkina_010.jpg"></a></p> <p> Enfin nous rejoindrons, une dizaine de jours plus tard, Gaoua, dans laquelle vivent les<strong> Lobis</strong>. Nous pourrons alors nous rendre compte  de leur curieuse façon de s’organiser politiquement .</p> <p> Les <strong>Lobis</strong> constituent un peuple présent au sud-ouest du Burkina Faso, au nord-ouest du Ghana et au nord-est de la Côte d’Ivoire.  </p> <p> Pour finir, nous rejoindrons Bobo-Dioulasso, capitale culturelle du pays, dans laquelle vivent principalement les <strong>Bobos</strong>.</p> <p> <a href="http://25.media.tumblr.com/tumblr_m5246kzqFx1rxd8hno1_500.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://25.media.tumblr.com/tumblr_m5246kzqFx1rxd8hno1_500.jpg"></a></p> <p>  </p> <p> Vous pouvez suivre le déroulement de notre projet sur notre <a href="http://rencontresauburkinafaso.tumblr.com/">blog</a>.</p> <p>  </p> <p> <strong><u>QUI SOMMES-NOUS ?</u></strong></p> <p>  </p> <p> <strong>Frédéric Serpantié</strong>, 21 ans, je suis étudiant au BTS audiovisuel à Boulogne-Billancourt au Lycée Jacques Prévert .</p> <p> Passionné par la photographie et le cinéma, je me suis jeté dans le bain par le biais de la technique grâce au BTS option image. Cette dernière fait selon moi partie des bases nécessaires à l’écriture cinématographique que ce soit pour la fiction ou le documentaire. J’ai eu la possibilité de réaliser plusieurs fictions durant ces années ainsi que des reportages.</p> <p> De nous deux, je suis le seul à avoir un lien avec ce pays que nous comptons traverser. En effet, j’ai des origines burkinabè et j'y ai vécu jeune. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai envie de faire ce documentaire. Les bribes qui me restent me donnent envie de témoigner de quelque chose que je connais et qui m’a marqué : cette richesse humaine tant évoquée.</p> <p> <strong>Victor Billet</strong>, 20 ans, je suis étudiant en BTS audiovisuel au lycée Jacques Prévert de Boulogne-Billancourt, j’ai ce désir de découvrir le monde et de le partager.</p> <p> Ayant eu la chance de voyager dans mon enfance et adolescence, mes parents m’ont donné le goût pour la découverte, la rencontre de l’autre, les cultures inconnues...</p> <p>  J’ai pu être réalisateur d’un reportage pour une équipe théâtrale et d’un court-métrage, stagiaire dans une entreprise de films institutionnels et également stagiaire-JRI (journaliste reporter image ).</p> <p> Apprendre la technique et agrandir ma culture générale et cinématographique n’a fait qu’accentuer mon désir de filmer le monde qui nous entoure. La formation du BTS m’a permis de réaffirmer mon envie de devenir documentariste. Je connais très peu le Burkina Faso mais depuis longtemps je ressens cette envie de voyager en Afrique. </p> <p> Nous avons fait connaissance en 2010 grâce au BTS audiovisuel de Boulogne Boulogne-Billancourt, nous sommes tous les deux dans la même classe option image. Cette rencontre s’est suivie de multiples collaborations dans de nombreux projets et a abouti, grâce à une bonne entente, à ce désir de réaliser ce documentaire au Burkina Faso.</p> <p> Notre projet a actuellement le soutien de plusieurs maisons de quartier à<strong> Saint-Nazaire</strong>, ainsi que de la mairie de<strong> Boulogne-Billancourt</strong>. Nous continuons à rechercher des points de chute au projet pour pouvoir le diffuser et faire part de notre expérience. Nous comptons également le diffuser au sein d'établissements scolaires afin de partager notre ressenti et témoigner de la richesse humaine et culturelle qui habite ce pays .</p> <p> En espérant que ce projet vous touche autant qu'il nous porte.</p> <p> Si vous souhaitez avoir le dossier du projet, vous pouvez nous contactez à l'adresse mail : <strong>rencontresauburkinafaso@gmail.com</strong> .</p>