SALIR au Festival d'Avignon 2018
<p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/493152/209A8106-1520315631.jpg" />©Marie Lassiat</p><p> </p><p>MERCI ! GRÂCE À VOUS NOUS AVONS RÉUSSI NOTRE OBJECTIF N°1, NOUS POUVONS ALLER ENCORE PLUS LOIN !!!!</p><p>Les frais de notre projet dépassent de loin les 3500€ que nous avons récolté grâce à votre soutien et votre générosité ! Comme nous le décrivons dans le budget ci-dessous, le coût total de notre participation au Festival Off d'Avignon dépasse les 8000€, c'est pourquoi il n'est pas temps de baisser les bras, chaque participation compte et pourra nous être très précieuse !</p><p>Vous nous direz : mais pourquoi ne pas avoir mis directement comme objectif les 8000€ en question ? Tout simplement parce que, sur kisskissbankbank, si l'on atteint pas l'objectif dans le temps imparti, tout l'argent est reversé aux donneurs.</p><p>Alors, pour rester rationnels dans notre crowdfunding, nous visons à présent ce nouvel objectif : 4000€ d'ici la clôture le lundi 23 avril. Avec vous, on peut y arriver !</p><p>Un immense merci pour votre aide !</p><p> </p><p> </p><p><strong>DE QUOI S'AGIT-IL ? </strong></p><p> </p><p>Nous - Corinne Spitalier et Clara Prieur - avons créé SALIR, un<strong> spectacle qui mêle danse contemporaine, théâtre et vidéo</strong>. En juin et en octobre dernier, nous avons joué cette création à Montréal et elle a été un beau succès ! Encouragées par l'acceuil chaleureux du public, nous avons décidé de<strong> rejouer SALIR en mars prochain au Conservatoire d'art dramatique de Montréal </strong>et de candidater pour le<strong> Festival Off d'Avignon 2018 !</strong> Et quelle belle opportunité pour nous : <strong>le théâtre des Hauts Plateaux à Avignon nous a sélectionnées</strong> pour faire partie de sa programmation pendant le Festival cet été ! C'est pour financer ce beau projet dans lequel nous mettons toute notre énergie depuis près d'un an que nous sollicitons votre aide. </p><p> </p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/493123/209A8238-1520298862.jpg" />©Marie Lassiat</p><p> </p><p> </p><p><strong>LE PROJET ARTISTIQUE : </strong></p><p> </p><p>Ce spectacle est <strong>né d’un désir de parler de la solidarité des femmes face aux abus qui leur sont faits, de cette forme de sororité qui peut naître lorsque l’on affronte les mêmes difficultés.</strong> <strong>Abus sexuels, abus de pouvoir, manipulation, objectivation… </strong>l’enjeu principal pour nous tout au long de la création a été de caresser délicatement ces sujets des doigts sans donner de leçon ni prendre un ton moralisateur. Au contraire, il s’agissait de <strong>préserver une atmosphère onirique</strong> qui nous est chère : celle du fantasme, du jeu d’enfant, du jeu de rôle, de la rêverie, du souvenir — fût-il traumatisant. Si un message doit passer, c’est dans la langue du corps, comme si la sueur était une encre invisible.<br />Ainsi, <strong>ce spectacle propose une immersion dans l’intimité de deux jeunes femmes, dans leur espace mental dessiné par leurs mouvements, leurs interactions et les images diffusées sur scène</strong>. Sur le plateau se trouvent une simple table, deux chaises et une vieille télévision capricieuse. Ce mobilier évoque le quotidien des deux filles, ponctué de sonneries de téléphone portable, d’inquiétantes portes qui grincent en hors-scène, de fous rires, d’anciennes comptines qui ressurgissent au loin et de formules magiques chuchotées à l’oreille, comme pour faire sortir le mal qui a été fait.</p><p><br />Nous avons créé SALIR en juin 2017, quelques mois avant la vague médiatique du mouvement <strong>#Metoo </strong>qui a permis de dévoiler au grand jour l’ampleur des abus sexuels subis par les femmes.</p><p>À ce mouvement international s'ajoute la particulière <strong>réalité du Mexique, qui est l'un des pays du monde où les féminicides sont les plus nombreux</strong>. Les féminicides sont des meurtres fondés par la haine du genre féminin, ils se caractérisent par le viol, la mutilation et/ou la disparition des corps. Le journal <em>El Pais</em> a publié en Novembre 2017 que <strong>7 femmes sont tuées chaque jour au Mexique</strong> selon <em>El Observatorio Ciudadano Nacional del Feminicidio</em>. Les derniers mouvements mexicains qui ont dénoncé cette réalité comme <strong>#MIprimeracoso, #Simematan, #Niunamenos </strong>(<em>#monpremierharcelement, #sionmetue, #pasunedemoins ) </em>sont également une grande source d'inspiration pour notre spectacle.</p><p>Aujourd’hui, parce que de plus en plus de femmes sortent du silence, il est pour nous d’une nécessité plus vive que jamais de porter ce spectacle sur la scène, de viser un public de plus en plus large et d’utiliser l’art comme moyen de contribuer à un changement de mentalité, qui nous semble amorcé en ce moment, du moins nous l’espérons. </p><p>(source: https://elpais.com/especiales/2017/feminicidios-en-mexico/#)</p><p> </p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/481374/19250799_10211883908586571_946716395011972498_o-1516850252.jpg" />©Benjamin Muller Vignoli</p><p> </p><p> </p><p> </p><p><strong>LA MUSIQUE : </strong></p><p> </p><p> </p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/493669/1385196_10153359714855405_870475965_n-1520401110.jpg" /></p><p> </p><p>La bande sonore a été composée spécialement pour le spectacle par Othmane Laraki, à la demande de Corinne Spitalier et Clara Prieur. Othmane Laraki est un jeune compositeur de talent, sa musique est riche et expérimentale. Elle s’inspire de la musique électronique, mais aussi de musiques traditionnelles du Nord de l’Afrique et de l’Espagne, de sons du quotidien et de voix. Dans la bande son de SALIR, différentes plages sonores se superposent, faisant les transitions entre des passages planants, des rythmes entraînants et des échos plus psychédéliques.</p><p> </p><p> </p><p> </p><p><strong>NOS PARCOURS : </strong></p><p> </p><p>Corinne Spitalier — Chorégraphe et Interprète</p><p> </p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/493668/17264335_10154991282140833_4126397490793866981_n-1520401083.jpg" /></p><p> </p><p>Corinne Spitalier, née au Mexique en 1994, est une artiste franco-mexicaine émergente qui vit et travaille à Montréal depuis 2013, où elle a complété son <em>Bachelor in Fine Arts</em> en arts visuels à l'Université Concordia en juin 2017.<br />C’est par le biais d’une pratique interdisciplinaire — allant de la photographie, la peinture, le dessin, l'installation, la performance, et la danse — que son travail cherche à questionner le corps, le mouvement et l’espace. C’est notamment à travers une étude sur les perceptions, les univers oniriques, les environnements organiques et les pratiques collaboratives qu’elle effectue sa recherche. D’autre part, la question de l’identité est aussi particulièrement présente dans son travail. En effet, Corinne Spitalier cherche à tisser des liens entre la France, le Mexique et le Québec. Le paysage artistique qu’elle développe est inspiré de ces trois cultures, à travers l’usage de la couleur, des formes, des symboles, des matériaux et de la langue — elle parle d'ailleurs couramment espagnol, français et anglais. <br />Son travail a été récemment exposé dans différentes institutions à Montréal notamment à la Galerie d’Este, Popop Galerie, Art Gang, Studio XX entre autres. Elle a également travaillé dans des projets menés par Cynthia Hammond et Shauna Jansen. Parallèlement à son activité d’artiste visuelle, elle a reçu une formation de danse classique et jazz au Mexique puis s’est perfectionnée en danse contemporaine avec les cours ouverts de l’École de Danse Contemporaine de Montréal et au Studio 303. </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p>Clara Prieur — Chorégraphe et Interprète</p><p> </p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/493667/photo_cv_clara-1520400986.jpg" /></p><p> </p><p>Clara Prieur est née à Marseille en 1995 et a toujours eu trois passions inter-reliées : la danse, le théâtre et l’écriture. Après avoir été formée en danse classique et jazz, elle se spécialise en danse contemporaine au Conservatoire de danse d’Aix en Provence puis intègre, en 2010, le Groupe Grenade de la chorégraphe Josette Baïz. Dans ce cadre, elle reçoit une formation professionnelle qu’elle poursuivra ensuite à Paris au Studio Harmonic. Parallèlement, elle fait deux années de classe préparatoire littéraire spécialité théâtre au lycée Fénelon puis intègre l’École Normale Supérieure (ENS) Ulm en théâtre en 2015. Ce cursus se double d’une Maîtrise en Études théâtrales qu’elle obtient à la Sorbonne Paris III. Elle entre également au Cours Florent Paris où elle obtient son Brevet de Formation de l’acteur en 2016. Sa principale démarche artistique est de mêler la danse au théâtre et de combiner ses deux formations. C’est ce qu’elle fait en collaborant notamment avec Bertrand Schiro en tant que comédienne et danseuse pour Manque, de Sarah Kane, au théâtre des Amandiers à Nanterre en juin 2016.<br />En 2016, elle part faire un séjour de recherches au Canada dans le cadre d’un programme d’échange avec l’ENS. Elle est reçue au Conservatoire d’art dramatique de Montréal un an plus tard. <br />Par ailleurs, elle continue à écrire depuis l’âge de 12 ans et elle remporte des prix d’écriture régionaux et nationaux. Sa nouvelle <em>Vertige</em> est publiée aux Éditions Héloïse d’Ormesson dans le cadre du Prix Clara 2012. </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><strong>AVIGNON L'ÉTÉ :</strong></p><p> </p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/493122/117630_affiches-pour-le-festival-off-dans-une-rue-d-avignon-le-5-juillet-20101-1520298579.jpg" /></p><p> </p><p><u>Le Festival d'Avignon :</u></p><p>"Fondé en 1947 par Jean Vilar, le Festival d'Avignon est aujourd'hui <strong>l'une des plus importantes manifestations internationales du spectacle vivant contemporain. </strong>Chaque année, en juillet, Avignon devient une <strong>ville-théâtre,</strong> transformant son patrimoine architectural en divers lieux de représentation, majestueux ou étonnants, accueillant des dizaines de milliers d'amoureux du théâtre de toutes les générations <strong>(plus de 130 000 entrées).</strong>"</p><p>(source: http://www.festival-avignon.com/ )</p><p> </p><p><u>Le Off :</u></p><p>Le Off est un espace de création artistique spontané qui s’est développé autour du festival d’Avignon, il se déroule donc au même moment et lieu, cependant, il <strong>se caractérise par le financement indépendant </strong>de la part des compagnies et des artistes. De plus, "la richesse et la diversité de ses propositions artistiques en font l’un des rendez-vous immanquables de l’été. Du 7 au 30 juillet 2017, il a<strong> réuni 1480 spectacles dans 127 lieux."</strong></p><p><br /> (source: http://www.avignonleoff.com/le-festival/)</p><p> </p><p> </p><p><strong>DATES IMPORTANTES:</strong></p><p> </p><p>14 et 15 Mars 2018 : Représentation de SALIR à Montréal au Conservatoire d'art dramatique de Montréal.</p><p> </p><p>15 Juin 2018 : Conférence de presse à Avignon</p><p> </p><p>6 au 29 Juillet 2018 : SALIR au Festival Off d'Avignon au théâtre Les Hauts Plateaux</p><p> </p><p><strong>POUR FINIR : </strong></p><p> </p><p>Nous vous remercions pour votre soutien et nous vous invitons à partager notre projet autour de vous par tous les moyens possibles : réseaux sociaux, e-mails, carte postale, haut-parleur, trombone à coulisse, bouche à oreille dans la salle d'attente de votre dentiste, bref, tous les moyens sont bons pour y arriver.</p><p><strong>MERCI MILLE FOIS POUR VOTRE AIDE !</strong></p><p>Il n'y a pas de petite contribution : même avec 1 euro, 1 dollar canadien, 1 peso, on peut faire des miracles si on est nombreux ! </p><p>Finissons avec notre devise : Force et croustillance. </p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/481384/Capture_d__cran_2018-01-25___04.24.31-1516856139.jpg" /></p>