Sans Suite est un film court qui traite des violences faites aux femmes. Au-delà d’une envie de cinéma, c’est un message de soutien à toutes ces femmes que nous voulons porter haut et fort.

LE PITCH

Clélia et Thamila, la vingtaine, sont les meilleures amies du monde et vivent dans un centre d’hébergement accueillant des victimes de violences sexuelles. Thamila reçoit un courrier du Tribunal de Grande Instance. Sa plainte pour viol a été classée sans suite.

LES VIOLENCES SEXUELLES EN FRANCE

En 2019, 52.000 plaintes pour viols ou agressions sexuelles ont été enregistrées par les services de police et de gendarmerie français. Une première dans l'Hexagone. Toutefois, en 2018, sur 34.000 personnes suspectées d'avoir commis des violences sexuelles, moins de 5.800 ont été condamnées. Ces données restent partielles. À ce jour, aucune statistique ne chiffre le nombre réel de ces violences. Sans compter celles perpétrées pendant la crise sanitaire.

LA GENÈSE DU PROJET

DE LA RÉALITÉ À LA FICTION...

Il y a quelques années, Chloé Ponce-Voiron, l'auteure et réalisatrice de "Sans Suite", a rencontré les résidentes accueillies par l'association FIT Une femme un toit, un centre d’hébergement parisien (dont l'adresse est tenue confidentielle pour des raisons de sécurité), dédié aux jeunes femmes victimes de violences. Elle y menait un atelier d’écriture à partir de leurs témoignages et de leurs histoires personnelles.

Plus tard, lors de la vague #MeeToo, Chloé été marquée par l’injonction soudaine faite aux victimes de porter plainte. Si lors du dépôt de plainte les victimes doivent faire face à la douloureuse épreuve de relater des actes relevant de l'intimité à de parfaits inconnus.es, elles se confrontent également à une succession de nouvelles épreuves. Celle de répéter leur histoire traumatique un nombre incalculable de fois, de voir leur parole remise en question, d’attendre des années avant de passer en jugement, de supporter des frais de procédure extrêmement lourds, d’être parfois stigmatisées et rejetées par leur entourage, tandis que leur chance voir justice rendue reste bien maigre.

Ainsi est née l'idée de "Sans Suite". Ou plutôt la nécessité d'écrire et de réaliser un film engagé soulevant la question de l’invisibilité de ces femmes isolées et fragilisées. Comment des jeunes femmes courageuses et résiliantes vivent et, éventuellement, se reconstruisent ?

LA RENCONTRE AVEC PICTOR

Lorsqu'il a rencontré Chloé Ponce-Voiron, Adrien Bretet, Lauréat César 2020 du meilleur court métrage et fondateur de la société de production Pictor, a tout de suite été sensible au regard documenté et bienveillant que portait l'auteure-réalisatrice sur ces femmes, et sur sa connaissance de l’ensemble des personnes qui les accompagnent. Le point de vue de que Chloé souhaite porter sur un sujet encore peu traité par le cinéma l'a convaincu de l'accompagner sur toute la durée de la fabrication du film. En tant qu'homme, il lui semblait absolument nécessaire de s'engager à ses côtés.

UN LIEN ÉTROIT AVEC L'ASSOCIATION FIT UNE FEMME UN TOIT

Fondé en 1969 le centre d'hébergement FIT Une femme un toit, représenté par sa directrice Marie Cervetti, est une association loi 1901 reconnue d'intérêt général et soutenue notamment par la Fondation des Femmes et le Ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales. Marie Cervetti est un soutien indéfectible de notre film. Nous avons donc obtenu des fonds de la part de l'association et en partenariat avec la Fondation des Femmes et la Région Île-de-France. Le FIT accueillera enfin la quasi totalité de notre tournage.

SANS SUITE, OU LE DÉBUT D'UN MOUVEMENT DE SENSIBILISATION

Une fois achevé, nous présenterons le film dans des festivals de cinéma en France et à l’étranger. En plus de ce mode de diffusion « classique », nous militons pour que le film soit aussi relayé via d’autres canaux en affinité avec le sujet. Nous prévoyons de montrer le film à tous les partenaires du FIT mais aussi à l'ensemble des acteurs engagés dans la lutte pour les droits des femmes.

Ainsi, nous aimerions organiser des projections suivies de rencontres-débats avec des représentant(e)s d’associations, des responsables politiques, des travailleurs/euses sociaux, des personnalités publiques et tous les spectateurs/trices concernés par le sujet.

LE FILM

D'une durée prévisible de 22 minutes, ce film ne saurait voir le jour sans l'engagement et la bienveillance sans faille de toute une équipe.

LE CASTING

Clélia, interprétée par Léa Millet

Thamila, interprétée par Blandine Lagorce

Adel, interprété par Paul Bartel

UNE RÉALISATION FÉMININE

Découvrez le travail de Chloé Ponce-Voiron, notre réalisatrice

Découvrez le travail de Chloé Borgella, notre directrice de la photographie

EXTRAIT DU SCENARIO

ET MAINTENANT...

Si pour l'heure, les financements acquis ne nous permettent pas de fabriquer le film dans son entièreté, nous avons, fin septembre, pu toutes et tous nous réunir afin de réaliser un premier pilote. Grâce à ce pilote, nous espérons pouvoir aller plus loin, obtenir des financements complémentaires pour mettre l'ensemble des images dans la boîte.

Découvrez en exclusivité le pilote du film, en version non mixée et non étalonnée.

Pour aller plus loin et offrir un rendu visuel et sonore optimal à ce pilote, nous avons besoin de votre soutien.

Non seulement pour celui-ci, que pour l'intégralité du film. Car du travail en post-production, il y en a encore beaucoup !

SANS SUITE, LE FILM