Sensibilisation des philippins à la cause des tribus indigènes
Permettez de financer la publication d’un ouvrage en tagalog (langue philippine) pour sensibiliser les jeunes des villes à la cause indigène
Échoué
5
Contributions
12/07/2018
Date de fin
230 €
Sur 2 000 €
11 %
Sensibilisation des philippins à la cause des tribus indigènes
<p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/481084/QUI_SOMMES-NOUS__-1516740653.png" /></p><p> </p><p>10 juillet 2015. Nous, 11 français de 16 et 17 ans prenons l’avion direction les Philippines avec l’association Ponts du Monde, pour rencontrer la tribu Batak.</p><p> </p><p><a target="_blank" href="http://www.pontsdumonde.fr/">Ponts du Monde</a><strong> </strong>est une association de voyages solidaires pour les jeunes. Elle a été co-fondée par <strong>Hélène Deborde</strong>, juriste à la CFDT.</p><p> </p><p>Après un long trajet, nous arrivons sur place accompagnés de nos moniteurs, Anne-Lise et Romain mais aussi d’Hélène et d’<strong>Éric Luong</strong>, président de l’association <a target="_blank" href="https://www.facebook.com/32-ART-Studio-870034289844333/">32 Art Studio</a> (association artistique à but non-lucratif).</p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/481089/QUI_SOMMES-NOUS____5_-1516741404.png" /><em>De gauche à droite : Hélène, une partie du groupe avec des Bataks, Eric</em></p><p> </p><p>Après 5 jours passés au cœur d’une tribu dont le nom nous était inconnu et forts d’une expérience inoubliable, nous avons du mal à quitter cet endroit et ces personnes qui nous sont désormais familiers. Vous pouvez retrouver notre rencontre filmée par Éric juste <a target="_blank" href="https://vimeo.com/137334302">ici</a> !</p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/481086/QUI_SOMMES-NOUS____3_-1516740842.png" /></p><p> </p><p>Durant notre séjour, les membres de la tribu et nos accompagnateurs nous sensibilisent jour après jour aux difficultés auxquelles font face nos hôtes.</p><p> </p><p>La tribu Batak vit dans les <strong>forêts du nord de l’île de Palawan aux</strong> <strong>Philippines</strong>. Ils pratiquent l’agriculture itinérante sur brûlis, la chasse, la cueillette et la pêche.</p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/481092/batak-1516742189.JPG" /></p><p> </p><p>Comme de nombreux peuples indigènes dans le monde, les Bataks se battent pour la défense de leurs terres, dont dépend leur propre survie et celle de leur descendance. Leur situation est de plus en plus grave : <strong>ils étaient 700 en 1900 et ne sont plus que 351 aujourd’hui</strong>.</p><p> </p><p><strong>Dario Novellino, anthropologue ayant vécu 14 ans avec les Bataks et fondateur de l’ONG CALG</strong> (Coalition Against Land-Grabbing), nous a présenté les 4 principaux défis qui se présentent à la tribu aujourd’hui.</p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/481093/calg-1516742209.JPG" /></p><p><em>L'équipe de CALG</em></p><p> </p><p><strong>La reconnaissance légale d’un territoire ancestral</strong>. CALG et la Fédération des Bataks viennent de déposer auprès du gouvernement une demande officielle de reconnaissance des terres de la tribu, en vue de l’obtention du certificat CADT (Certificate of Ancestral Domain Title).</p><p> </p><p><strong>L’accès à l’économie locale</strong>. En effet, la culture sur brulis est interdite par le gouvernement. Les Bataks souffrent donc de famines et d’épidémies. Ils ont aujourd’hui besoin de recourir à l’économie locale en vendant leurs récoltes (miel) et les produits de leur artisanat (paniers et sacs en rotin).</p><p> </p><p><strong>L’abrogation de la loi interdisant la culture sur brûlis</strong>.</p><p> </p><p><strong>Le renforcement de la Fédération des Bataks et de ses leaders</strong> afin qu’ils gagnent en autonomie et puissent négocier en direct avec les institutions.</p><p> </p><p>Les Bataks ont donc urgemment besoin que des projets visant à la préservation de leur mode de vie aboutissent.</p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/481087/QUI_SOMMES-NOUS____4_-1516740909.png" /></p><p> </p><p>De retour en France, nous gardons contact entre jeunes, mais aussi avec nos accompagnateurs et les philippins. Des idées commencent à germer dans nos têtes pour aider les Bataks à la hauteur de nos moyens. Nous signons les pétitions notamment celle de <a target="_blank" href="https://www.survivalinternational.fr/peuples/batak">Survival</a> et tentons de donner une visibilité aux associations locales sur les réseaux sociaux.</p><p> </p><p>Hélène nous parle rapidement du projet de Ponts du Monde d'organiser une <strong>conférence</strong>-<strong>exposition</strong> dédiée à la tribu Batak, sur les menaces de l'expansion de l'<strong>huile de palme </strong>sur leur territoire, dont dépend leur existence.</p><p> </p><p>Plus qu’un simple voyage, c’est véritablement un <strong>projet dans la durée</strong> qui se construit entre 2 groupes de personnes grâce à de nombreux partenaires et intermédiaires, dans un but commun : celui de la préservation de la tribu.</p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/481085/QUI_SOMMES-NOUS____1_-1516740736.png" /></p><p> </p><p>16 janvier 2018, 2 ans et demi plus tard. Nous nous retrouvons tous à l’<strong>espace Belleville </strong>de la CFDT à Paris pour une <strong>conférence</strong> nommée « l’huile de palme est-elle durable ? » avec des interventions de nombreux acteurs de la société civile et des représentants de la tribu Batak et de l’ONG CALG !</p><p> </p><p>Cette conférence se prolonge autour du vernissage de l’exposition <strong>« Son de Madera »</strong>. Cette installation/exposition, initiée par Ponts du Monde en partenariat avec 32 Art Studio a été validée par les représentants de la Fédération des Bataks qui, présents le jour du vernissage, ont activement contribué à alimenter le volet documentaire de cet évènement.</p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/481097/26904303_1627698893935854_2026207746516110174_n-1516743370.jpg" /><em>Installation inspirée de la légende de Kawali des Bataks. </em></p><p> </p><p><strong>L'intégralité des fruits de la vente du catalogue de l'exposition</strong> réalisé par 32 Art Studio et dont les textes sont rédigés par les représentants de la Fédération des Bataks, <strong>a été reversée à la Fédération des Bataks</strong>.</p><p> </p><p>Désormais, Romane et Matthieu, membres du groupe de jeunes Ponts du Monde s’engagent à <strong>exporter l’exposition</strong> depuis Paris jusqu’à leurs écoles respectives à Strasbourg et Bruxelles.</p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/481096/QUI_SOMMES-NOUS____6_-1516743135.png" /><em>De gauche à droite : discours de Matthieu au vernissage, retrouvailles avec les philippins, Helène et les représentants philippins lors du vernissage</em></p>
À quoi servira la collecte
<p>Votre participation va permettre à <strong>la Fédération des Bataks d'imprimer le catalogue d'exposition en anglais afin qu'il soit distribué dans les écoles de l'île de Palawan</strong>. </p><p> </p><p>Le combat des Bataks et des associations qui les aident ne peut pas se faire uniquement en Europe. Comme toutes les tribus indigènes du pays, les Bataks sont très mal vus par le reste de la population. Il est donc nécessaire que la société civile philippine et notamment les futurs citoyens philippins prennent conscience de l’urgence à laquelle font face les tribus indigènes de leur pays. </p><p> </p><p>L'objectif est de sensibiliser les enfants sur leur histoire, celle de leurs ancêtres les Bataks, qui sont les <strong>derniers gardiens de la terre</strong> et dont le combat est crucial pour l'environnement. <strong>De leur survie dépend celle de la planète</strong>.</p><p> </p><p>Salamat po (merci beaucoup) !</p>