Fille d’apiculteur, j’ai vécu mon enfance aux Crozes, petit village de 15 habitants au milieu de nulle part. J’accompagnais mes parents au rucher , à la miellerie, souvenir inoubliable de croquer le miel à la sortie de l’extracteur ou de manger la cire lors de la désoperculation des cadres rempli de miel...

Je me suis promis qu’un jour j’aurais mes propres ruches …

En 2009, je me tourne vers l’apithérapie, et la famille se soigne à 95 % avec les produits de la ruche.

Mon projet a vu le jour il y a 6 ans.

Un ami m’appelle pour aller récupérer un essaim sur un fruitier à Saint Sauveur Camprieu dans les Cévennes … des abeilles noires cévenoles.

Je file à son rucher récupérer une ruche et me voilà face à l’essaim.

Ma voie vers l’apiculture est en route.

Petit à petit j’investis dans une ruche, des cadres… c’est une activité qui revient cher, une ruche complète peuplée revient à environ 350€.

Je suis apicultrice amateur, adhérente au GDSA34. Je ne vis pas de cette passion mais je vends du miel pour payer l’entretien, les traitements du rucher .

Cette année 2020 avait super bien commencé, une miellée « garrigue » a été au RDV. Pose des hausses dès le mois d’avril.

Quelle n’a pas été ma surprise en effectuant ma visite de routine de voir que 3 de mes plus belles hausses étaient vides ! Plus de cadre de miel .

Mon précieux nectar chipé en une nuit ; au minimum 30kg de miel soit environ une perte financière de plus de 500 €.

Ensuite, petite miellée à la montagne, mais dès fin juillet, trop de sècheresse, il faut nourrir les abeilles. Les colonies redescendent au rucher à côté de chez mes parents, pour refaire des réserves.

Malheureusement les frelons asiatiques ont ravagé le rucher. Sur 10 ruches j’en ai perdu 9. Une perte de 4000€ entre les essaims et les récoltes, le tout en 1 semaine seulement.

C’est un spectacle assez désolant de voir toutes ces ruches vides…

SOS Abeilles 🐝 en danger - Le rucher de Christine

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