Un livre d'art photographique intitulé Dans l'ombre qui nous entraine au cœur de l'histoire du Portrait Photographique si bien expliqué et documenté par le texte "Le grand livre des visages par Pierre Van Tieghem" qui accompagne ces portraits réalisés au sein d'une association caritative.

Né en 1959. Vit et travaille à Rosult (59). Formé à l’école des livres et des expositions, Frédéric Cornu commence à s’intéresser à la photographie au milieu des années 80 et publie son premier ouvrage Les Charitables préfacé par Christian Caujolle en 1991. Ses travaux sont couramment exposés en France et à l’étranger, et rentrent dans plusieurs collections publiques, le Musée de l’Elysée à Lausanne, le Musée de la Photographie à Charleroi et le Musée Nicéphore Niepce à Chalons-sur-Saône, le Fond National d'Art Contemporain. Il participe en 2007 à l’exposition organisée par François Cheval "Naissance de la photographie, invention française" au Musée de la Capitale de Pékin. Dans l’ombre sort en septembre 2020 aux éditions LightMotiv à l'occasion d'une première exposition à l'Espace36 à Saint-Omer, en même temps qu'un autre ouvrage La ligne d'Eau à l'occasion d'une exposition à l'Institut Pour la Photographie de Lille. Deux livres en sorties simultanées et deux expositions également en simultanée.

Le projet en détails
Frédéric Cornu partage pendant un an et demi le quotidien d’une association caritative dédiée aux plus démunis. Il campe un studio dans les locaux, installe sa chambre, ses éclairages et dresse, en noir et blanc, le portrait de tous ceux qui fréquentent les lieux (bénéficiaires, travailleurs sociaux, bénévoles) suivant le même protocole. Drapée dans un paréo noir qui ne laisse échapper que la tête,chaque personne est photographiée en plan rapproché.
« Depuis tant d’années dédiées au portrait, c’est en pleine conscience et possession de toute cette immense problématique que Cornu en prend résolument le contrepied et, tendu vers un unique objectif : célébrer le visage, décide de dépouiller à l’extrême les images de Dans l’ombre. Rien ne doit transparaître de l’ancrage social et rien ne doit nous extraire du visage. [...] Le visage est libéré. Mais nous, nous en sommes prisonniers. Impossible de nous en détacher car, pour éradiquer toute esquive, pour nous contraindre à le prendre en considération, il nous fait face. [...] Qu’ils nous fixent ou qu’ils se perdent dans le hors-champ, les yeux sont le catalyseur de l’expression du visage. Plus encore : en eux-mêmes, par essence, se livre tout entier le modèle, son intelligence, ses sentiments, les forces - bonnes ou mauvaises - qui l’animent.».

Votre soutien permettra de financer l'impression de l'ouvrage par une imprimerie française, l'imprimerie "Escourbiac" et permettra le don d'un exemplaire à chaque personne photographiée.

Dans l'ombre

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