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Témoignages de terres ancestrales est un reportage photographique sur la démarcation des territoires indigènes au Brésil et ce qu'elle engendre au niveau environnemental et humain. Le but étant de promouvoir la culture indigène et sa proximité avec la nature.

Qui suis-je ?

Je m'appelle Antoine, j'ai 27 ans, je suis photographe, breton et fervent défenseur de notre environnement !

J'ai toujours été fasciné par la représentation du monde à travers les images. Ainsi donc, après deux années d'étude d'Arts appliqués, je me suis orienté vers la photographie et en ai fait mon métier. J'ai réalisé plusieurs projets photographiques en lien avec des notions qui me sont chères telles que l'environnement, l'écologie et la diversité culturelle. Curieux des différentes visions et manière de vivre des Hommes sur terre, je m'intéresse aux multiples cultures qui peuplent notre planète à travers une démarche anthropologique et artistique.

Ainsi, je me suis rendu en Irlande, il y a quelques années, afin de réaliser un reportage sur des personnes vivant en autarcie, à travers le woofing. De même, en 2016, j'ai vécu plusieurs jours dans un village isolé dans les montagnes du nord de l'Espagne, et réalisé par la suite un livre photographique traitant de la relation qu'entretiennent l'Homme et la nature. En 2018, j'ai eu l'occasion de voyager en Norvège où je me suis intéressé à la mythologie nordique pour tenter d’appréhender les paysages environnants.

Le projet

Il y a maintenant 3 ans, je me suis rendu au Brésil, durant 5 mois, afin de débuter un reportage sur la condition indigène, les lieux et les modes de vie. La culture indigène et sa proximité à la nature est un sujet qui m'a toujours fasciné et interpellé. La rencontre avec différents représentants indigènes a été pour moi une véritable révélation, j'ai compris qu'à mon échelle je pouvais les aider et j'ai donc poursuivi mon projet.

Au fil de mes recherches et de mes rencontres, l'idée s'est affinée pour se concentrer plus spécifiquement sur l'étude de la démarcation des territoires.

Il s'agit d'une étude permettant de démarquer officiellement un territoire indigène, et qui garantit aux peuples indigènes un droit inaliénable de vivre sur leur terres ancestrales et d'en être les propriétaires. La démarcation officielle d'un territoire le protège de toutes exploitations par de tierces personnes, ce qui contribue à la protection des zones naturelles afin de limiter la déforestation et éviter un bouleversement au niveau écologique. (pour plus d'infos cliquez sur la vidéo)

Lors de mon dernier voyage, et ce grâce au contact avec les populations locales, j'ai constaté que la démarcation des territoires n'étaient pas terminée et que certains villages vivaient dans de très mauvaises conditions.

La situation actuelle, dû à la nouvelle politique instaurée au Brésil, est de plus en plus précaire, et d'autres changements sont à venir...

Devant cette réalité, je me suis rendu compte que je devais agir et j'ai donc décidé d'organiser ce projet, afin de me rendre sur place et partir à la rencontre des populations locales, les soutenir dans leur combat en apportant mon aide directement sur place, en collaborant par exemple avec des associations environnementales ou qui viennent en aide aux communautés indigènes.

Au vu de l'urgence de la situation, il me paraît important de pouvoir donner la parole aux peuples indigènes et de divulguer largement l'information. Ainsi je souhaiterais, à l'aide de mon reportage photographique, réaliser plusieurs manifestations culturelles (conférences, expositions, ateliers) au Brésil et en Europe en compagnie de représentants indigènes afin qu'ils puissent eux mêmes raconter leur histoire.

Le voyage

Je prévois de me rendre à Bélem, dans l'état du Pará en mars prochain. Il me paraît important d'avoir un point d'ancrage ( logement à Bélem) lors de ce reportage afin de garder contact avec les différents acteurs du projet.

Basé à Bélem, je me déplacerai dans l'état du Pará, à l'aide des contacts que je connais sur place, afin de visiter les différents villages et réserves.

Témoignages de terres ancestrales_ par Antoine Buquen