Le projet en 2 mots :

Terre et thérapies. Pour allier mon métier de thérapeute et ma passion pour la céramique, je m'installe en septembre dans un nouvel espace, à Liège. Généreux et atypique, situé dans une rue au nom prémonitoire (rue de Joie), ce lieu verra bientôt naître un centre thérapeutique baptisé Kintsugi. Celui-ci hébergera mes activités de thérapeute mais également un atelier de céramique.

J’y installerai mon tour, premier achat personnel significatif dans cette aventure, et les outils de potier glanés ça et là au cours des dernières années. Et puis aussi des kilos de terre, des dizaines d’éponges que me donne un ami bijoutier. Si tout va comme prévu, j’y serai en septembre 2020.

Il me manque néanmoins 1 outil essentiel mais onéreux : un four

Créateur•s/créatrice•s et les origines du projet

Psychologue, c’est arrivée à ma vingtième année de pratique dans le secteur de l’aide à l’enfance que je croise, au détour d’un chemin de campagne un panneau indiquant « Atelier de poterie ». J'y fait alors mon premier stage et découvre un art aux airs familiers.

Travailler la terre, comme être thérapeute, c’est se mettre au travail pour donner forme, à chaque fois, à une nouvelle histoire.

De retour en ville et de retour au travail, la découverte s’est transformée en projet, celui d’ajouter de la créativité, de la beauté et de la douceur à ce métier que j’aime tant mais qui, parfois, me demande tellement de souffle qu’il m’en manque. C’est comme ça que s’est imposée à moi l’évidence de construire un nouvel équilibre fait de ces deux savoirs (terre et thérapie) qui mobilisent à ce point la présence à soi et la présence à l’autre, terre et terrien(ne).

Il ne s’agit pas ici d’une reconversion mais, au contraire, d’une co-évolution tant j’éprouve l’envie d’allier ces disciplines, convaincue qu’elles sont l’une pour l’autre comme les deux faces d’une médaille, qui de deux n’en font qu’une. L’envie est là aussi, à terme, de faire du travail de la terre et plus particulièrement du travail au tour de potier, un média thérapeutique à part entière, que je pourrais mobiliser avec mes patients pour les accompagner sur leur propre chemin de terre.

Mais là, je suis trop loin. Pour avancer sans trébucher, il me faut encore pétrir, centrer, tourner, tournasser, émailler. Faire et défaire. Cuire et recuire.

Et là, il me manque néanmoins 1 outil essentiel mais onéreux : un four

Le projet en détails

Pourquoi un four : l’atelier liégeois que je fréquente depuis deux ans (Autour de la Terre) dispose d’un four mais, fidèle à sa philosophie d’atelier de quartier, seules les productions réalisées dans le cadre de l’atelier peuvent y être cuites. Odette y veille et c’est tout à son honneur. Dès lors, mes pièce s’accumulent et rêvent d’un four qui leur permettra de connaître la viabilité qui manque à leur statut de pièces crues.

Un atelier céramique. Un four!

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