5 avril 2019
Un documentaire sur les sentinelles qui préservent nos rivières
Aidez à la réalisation d'un film sur ceux qui préservent nos rivières.
Réussi
93
Contributions
08/04/2019
Date de fin
5 317 €
Sur 5 000 €
106 %
Un documentaire sur les sentinelles qui préservent nos rivières
<p>Et si les plus petits efforts étaient en réalité les plus importants ? Si les actions de chacun, à son échelle, étaient finalement celles qui amènent les grands changements ? C’est l’idée que veut insuffler le biologiste et réalisateur Philippe Laforge à travers son prochain documentaire sur « les sentinelles des rivières ».</p>
<p>Cet amoureux des milieux aquatiques est très inquiet de leur état, jugé "calamiteux" par une étude publiée en 2017 par l’UFC-Que Choisir. Hélas, <strong>ce qui se passe sous l’eau se déroule en silence, loin des regards</strong>. Et donc du grand public.</p>
<p>Mais il y a encore de l'espoir pour les rivières françaises. Le réalisateur s’est penché sur <strong>ceux qui œuvrent pour inverser la tendance. </strong>Associations de pêcheurs, militants pour la sauvegarde du patrimoine naturel, enseignants... Il a interrogé sept lauréats du prix Charles Ritz, la seule récompense en France qui salue ceux qui agissent en faveur des cours d’eau.</p>
<p>En créant ce prix en 2003, l’International fario club a rendu hommage à son fondateur, <strong>Charles Ritz, </strong>disparu en 1976. Ce pêcheur assidu a parcouru canne en main les plus belles des rivières de notre planète. Il était persuadé que <strong>garder les cours d’eau en bonne santé était essentiel.</strong></p>
<p>« <strong>Il n’est jamais trop tard pour bien faire</strong>, le moindre petit ruisseau mérite que l’on s’occupe de lui, exhorte Philippe Laforge. Si chacun s’y met, cela peut avoir une influence bien plus importante qu’on ne le croit. »</p>
<p>Certains travaillent d’arrache-pied pour redonner leur éclat aux cours d’eau et protéger les animaux et les végétaux qui y vivent. D’autres militent pour qu’ils soient pris en compte dans les plans d’envergure de l’Etat. D’autres encore transmettent leur passion aux plus jeunes pour qu’ils prennent conscience de la beauté et de la fragilité de ce <strong>patrimoine inestimable</strong>.</p>
<p>« <strong>Le but est de montrer qu’il y a des gens motivés qui agissent pour améliorer l'état des cours d'eau</strong>, souligne Philippe Laforge. Je souhaite <strong>transmettre cette motivation </strong>au grand public et aux futures générations. »</p>
<p>Pour faire en sorte que ce film soit vu du plus grand nombre,<strong> l’équipe de production a besoin de votre soutien</strong>. Vos dons serviront à terminer le tournage du documentaire, effectuer son montage et lancer une campagne de communication.</p>
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<p style="text-align:center"><strong>Qui seront les héros de ce documentaire ?</strong></p>
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<p><strong>Association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique (AAPPMA) La truite des Monédières (Corrèze), lauréat 2016</strong></p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/574233/Capture_d__cran_2019-02-28___09.29.26-1551342718.jpg" width="100%" /></p>
<p>Les bénévoles de l’association La Truite des Monédières, installée à Corrèze (19), sont mobilisés depuis 15 ans pour restaurer la rivière Corrèze. Après avoir reconstitué et réaménagé la végétation qui bordait le cours d’eau, ils ont recréé les conditions idéales pour que les poissons puissent vivre et se reproduire. « A peine terminé de mettre nos cailloux, on a vu les truites arriver, se souvient Josiane Bouvard, secrétaire-adjointe de l’association. Pour moi, ça a été féerique. » Les membres de La truite des Monédières ont aussi tenu à expliquer leur travail à la nouvelle génération. Chaque année, ils rencontrent plus d’une centaine d’enfants pour leur faire « connaître le milieu aquatique ».</p>
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<p><strong>Société de pêche « La Truite de Resteigne » (Belgique), lauréat 2009</strong></p>
<p>Au début des années 2000, les membres de la société de pêche La Truite de Resteigne ont fait « le constat accablant » que leur rivière, la Lesse, se portait très mal. Le cours d’eau qui s’écoule au sud de la Belgique, près du parc naturel des Ardennes, était sujet à plusieurs pollutions et mal entretenu. Plantation d’espèces végétales, aménagement de passes à poissons, créations de frayères… Ils sont parvenus à changer la donne en quelques années.</p>
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<p><strong>Collectif SOS-Loue et Rivières Comtoises (Franche-Comté), lauréat 2015</strong></p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/574230/UNADJUSTEDNONRAW_thumb_3822-1551342397.jpg" width="100%" /></p>
<p>Les rivières de Franche-Comté ont une aura mythique. Depuis plus d’un siècle, les pêcheurs de truite viennent du monde entier pour se mesurer à leurs poissons. Mais en quelques dizaines d’années, ces populations ont diminué à une vitesse alarmante. Le collectif SOS-Loue et Rivières comtoises a été fondé en 2010 pour « sauver les rivières ». Il compte plusieurs centaines de membres qui sont parvenus à obtenir plusieurs avancées, notamment un suivi précis du niveau de pollution des cours d’eau et la création d’un pôle scientifique pour l’étude des rivières. « Ces milieux ont été fabriqués à l’échelle des temps géologiques, toutes les générations qui nous ont précédés nous ont transmis ça de façon quasi intacte, souligne Marc Goux, co-responsable du collectif. En l’espace d’une génération et demi, on est en train de tout détruire. »</p>
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<p><strong>Philippe Nicolas, lauréat 2007, professeur des écoles, animateurs d’ateliers « pêche » à Margency (95) et Gennevilliers (92)</strong></p>
<p>Enseignant et pêcheur, Philippe Nicolas a réuni ses deux passions avec réussite. Lorsqu’il était en poste à Margency (95), il a impulsé la création d’un club de pêche à la mouche au sein de l’établissement où il travaillait. Aujourd’hui professeur des écoles à Gennevilliers (92), <a href="http://www.telerama.fr/idees/la-vraie-vie-est-en-dehors-de-lecole,n5533221.php" target="_blank">il fait découvrir la nature à ses élèves</a>, notamment par le biais de la pêche. Un moyen de mieux comprendre le monde qui les entoure. « Dans les banlieues, il y a vraiment une quête du sens de l’existence », explique le professeur.</p>
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<p><strong>AAPPMA de la Haute Thur (Haut-Rhin), lauréat 2017</strong></p>
<p>Cela fait plus de 35 ans que l’association de la Haute Thur œuvre pour favoriser la reproduction naturelle de la truite fario. Elle a peu à peu acquis des fossés de drainage et un canal que ses membres ont transformés en pépinières de plantes aquatiques et en frayères pour la reproduction des poissons.« Le prix Charles Ritz a mis en lumière notre association au niveau national et même international, se réjouit Jean-François Hundsbuckler, président de l’association. Les bénévoles le méritent, ce sont des travailleurs de l’ombre qui se consacrent considérablement à notre rivière. »</p>
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<p><strong>AAPPMA du Pont de Montvert (Lozère), lauréat 2014</strong></p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/574231/stale_thumb_3902-1551342423.jpg" width="100%" /></p>
<p>Les sources du Tarn, ces eaux cristallines s’écoulant le long du Mont Lozère à 1400 m d’altitude. Une pépite que les membres de l’association du Pont de Montvert veulent protéger. D’autant que cette partie du cours d’eau prenant sa source en plein Massif central recèle un trésor inestimable : une forme ancestrale de truite que l’on ne trouve nulle part ailleurs. Il a donc été décidé de mettre en place une réglementation spécifique pour éviter que ces poissons ne disparaissent, tout en effectuant un travail de communication afin que les pêcheurs comprennent ce choix.</p>
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<p><strong>AAPPMA de la Roche Mabile (Orne), lauréat 2006</strong></p>
<p>Les membres de l’AAPPMA de la Roche Mabile ont passé plusieurs années à restaurer le ruisseau de la Plesse, un paisible affluent du Sarthon, dans le sud de l’Orne. Ils sont parvenus à réunir 110 000€ après l’obtention du prix, qui a permis de débloquer d’autres subventions. Avec cette somme, ils ont pu entretenir la végétation sur une portion de 10 km de cours d’eau, lutter contre l’érosion des berges et réaménager le lit de la rivière. Le résultat a été spectaculaire : alors qu’un seul lieu de reproduction des truites avait été repéré en 2001, il y en avait 41 quatre ans plus tard.</p>
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<p><strong>Le réalisateur : Philippe Laforge</strong></p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/575041/TETE-philippe-laforge-L_guer-854x641-1551564677.jpg" width="100%" /></p>
<p>Philippe Laforge est biologiste de formation, spécialisé dans l’hydrobiologie, l’étude des organismes vivant dans les cours d’eau. Après dix années passées à étudier les rivières et produire des rapports techniques poussés, il fait le constat que « les choses ne bougent pas assez vite ». Il décide alors d’abandonner la recherche pour se dédier à la réalisation de films sur les milieux aquatiques. Il a déjà réalisé une douzaine de documentaires, dont « <a href="https://www.youtube.com/watch?v=gjE8tHNNIDc">Secrets de rivières </a>», récompensé de lapalme d’argent au Festival mondial de l’Image sous-marine, « Des rivières sauvages et des hommes »,« <a href="https://www.youtube.com/watch?v=WGgUSfftZ3o">L’Estuaire de la Seine </a>»... (Crédit photo : Alina Marin)</p>
À quoi servira la collecte
<p>Le tournage du documentaire a déjà débuté. Mais il reste encore beaucoup de travail pour le terminer et surtout faire en sorte qu'il soit vu le plus possible. C'est pourquoi les 5000€ récoltés seront répartis entre <strong>la production du film et une campagne de communication.</strong></p>
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<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/585059/meta-chart-2-1554757064.jpeg" width="100%" /></p>
<p>Les dons supplémentaires permettront de poursuivre le volet éducatif du film de Philippe Laforge. Si le palier de 5000€ est dépassé, nous viserons un nouvel objectif de 10 000€ afin de financer<strong> la création du livre « Mon plus gros saumon »</strong> de Philippe Nicolas, professeur des écoles et chercheur en sciences de l’éducation. Cette nouvelle illustrée de peintures de l’artiste Cyrille Bregere veut réenchanter l’éducation, en suscitant le désir de la rivière et de la pêche à la mouche pour les élèves des banlieues qui vivent pour la plupart hors-sol, hors-nature.</p>
<p><em>« </em>J’ai toujours ressenti que je devais une part de mon éducation à la mouche fouettée, explique Philippe Nicolas, qui enseigne à Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Si la pêche dans les eaux vives m’a permis de me découvrir, cette séance aux saumons sur la rivière des Rochers représente pour moi un événement qui a marqué durablement ma vie. Puissions-nous encore avec nos enfants pêcher dans la beauté !<em> »</em></p>
<p>Il faudrait récolter 5000€ pour financer l’intégralité de sa réalisation et de son édition.</p>
<div class="k-ResponsiveIframeContainer"><iframe allow="autoplay; fullscreen" allowfullscreen="true" frameborder="0" height="281" scrolling="no" src="https://cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=https%3A%2F%2Fplayer.vimeo.com%2Fvideo%2F328705013%3Fapp_id%3D122963&dntp=1&url=https%3A%2F%2Fvimeo.com%2F328705013&image=https%3A%2F%2Fi.vimeocdn.com%2Fvideo%2F773293053_1280.jpg&key=8b7d8dd6504d41af9a77662672aabc2a&type=text%2Fhtml&schema=vimeo" width="500"></iframe></div>
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<p><strong>Et après ?</strong></p>
<p>Si d’aventure nous parvenions également à financer ce second projet, nous poursuivrons notre travail sur l’éveil et l’éducation à l’importance de rivières. Nous souhaitons organiser des conférences auprès d’adultes et d’enfants qui s’appuieront tant sur le film de Philippe Laforge que le livre de Philippe Nicolas. Réalisateur, membres d’associations, enseignants : tous participeraient à une série de conférences et d’interventions en milieu scolaire afin d’y parvenir. Les dons serviront à organiser ces événements et à financer les déplacements des intervenants.</p>
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<p><strong>Réduction d’impôts pour les donateurs</strong></p>
<p>Le producteur du film, l’International Fario Club, est une association régie par la loi de 1901 reconnue d’intérêt général. Elle délivrera aux donateurs un reçu fiscal ouvrant droit à <strong>une réduction de l’impôt sur le revenu à hauteur de 66% de leur valeur</strong> ou de 60% de l’impôt sur les sociétés selon les cas prévus par la loi Aillagon 2003 sur le mécénat.</p>
<p>Ainsi,</p>
<p><strong>Un don de 10€ coûte 3,4€ au particulier donateur et 4€ à l’entreprise donatrice.</strong></p>
<p><strong>Un don de 25€ coûte 8,5€ au particulier donateur et 10€ à l’entreprise donatrice.</strong></p>
<p><strong>Un don de 60€ coûte 20,4€ au particulier donateur et 24€ à l’entreprise donatrice.</strong></p>
<p><strong>Un don de 100€ coûte 34€ au particulier donateur et 40€ à l’entreprise donatrice.</strong></p>
Contreparties
10 €
- 14 contributions
Votre nom au générique du documentaire
25 €
- 23 contributions
Un DVD ou une clé USB du film accompagné de quelques bonus (grâce à Baetis production) + contreparties précédentes
35 €
- 14 contributions
Une invitation à l’une des projections 2020 du Rise festival, soutien du film, où il devrait être projeté + contreparties précédentes
60 €
- 18 contributions
Un tirage format A4 d'une aquarelle du peintre-pêcheur japonais Kuni Shibano + contreparties précédentes
100 €
- 14 contributions
Une invitation à la remise du Prix Charles Ritz 2019 au prestigieux Travellers' Club sur les Champs-Elysées, de 19 heures à 20h45 + contreparties précédentes
400 €
- 1 contribution
Une journée découverte du travail et de la rivière d'un lauréat du Prix Charles Ritz (et pourquoi ne pas la pêcher tant que vous êtes sur place?) + contreparties précédentes
800 €
Une journée de pêche sur le magnifique parcours privé des amis du Prix Charles Ritz en Normandie + contreparties précédentes