Me voici : Guillaume BULLERYAL, 34 ans, pratiquant de roller et de skateboard depuis… que je tiens debout (photo à l’appui). 100% Normand, j’ai grandi entre Caen et Cherbourg.

Après quelques années dans la haute gastronomie, j’ai pris un virage professionnel a 180° et je me suis offert le luxe de vivre de ma passion : les sports urbains.

Diplômé d’un BPJEPS APT, j’ai exercé pendant près de 7 ans au sein du Skatepark Le Hangar de Nantes, le plus grand de France. Durant cette période, j’ai été à l’initiative de nombreux projets comme la création de l’association NFA (grâce à qui la Trottinette Freestyle a pu rentrer dans l’établissement), des événements locaux (Halloween Contest), internationaux (Harakiri Blading Contest) et bien d’autres.

Get High, notre skatepark Caennais, a fermé depuis bien longtemps et c’est bien là ma motivation première : permettre aux Normands d’avoir un lieu couvert de pratique, aux plus jeunes d’avoir un encadrement technique et offrir une dynamique d’évènements à la région (but ultime de ma reconversion professionnelle, rien que ça).

Parce qu’il faut se l’avouer, notre région ne se prête pas vraiment à nos pratiques durant la période hivernale… Certes il fait beau mais entre deux averses. Le vent, le froid, la pluie s’invitent vite sur nos sessions. Nos sports ont donc bien du mal à se développer et à se maintenir. A cela, il faut ajouter que faire une sessions après 17h30 en hiver relève de la mission impossible.

Me voilà donc, réinstallé à Caen depuis Mai 2019 après 7 ans d’absence, chef d’entreprise ultra-motivé pour faire plaisir aux riders Normands. Mon entreprise a pour but de développer le riding et le skating local. Son nom : DÉSKALS. “Dé “ pour Déplacement, “sk“ pour Skatepark, “a“ pour Art, “l“ pour loisir et “s“ pour sport. Tout est dit.

Depuis 2019 et malgré le covid, je sillonne les routes du Calvados et de la Manche pour initier les enfants, les jeunes et les adultes au roller, au skateboard et à la trottinette freestyle :

- A l'école : de septembre à juin, du lundi au vendredi (hors mercredi), j'interviens, sous convention avec l'éducation nationale, au sein des écoles maternelles et primaires, pour des cycles d'EPS.

- En club : tous les mercredis et samedi (hors vacances scolaires), Déskals propose un club de roller, skateboard et trottinette freestyle pour les enfants et les jeunes, sur Caen et Ouistreham.

- Et pendant les vacances? Vous me retrouvez également au sein des accueils de loisirs, locaux jeunes, maisons de quartiers... pour des initiations ponctuelles ou des stages d'une semaine. Le week-end, Déskals propose ses propres stages sur les skatepark de Caen, Ouistreham, Courseulles...

Déskals c'est plus de 3000 jeunes par an initiés aux différentes disciplines.

C’est donc dans la continuité des actions déjà engagées et fort de mon expérience que j’ai décidé de créer un établissement où les riders et skateurs pourront continuer à s’entrainer, en cours ou en pratique libre et dans lequel nous pourrons organiser des événements, des animations. Bref, un lieu de ride, d’apprentissage et de bons moments.

Après une étude de marché, il faut se faire une raison : créer un établissement trop grand n’est pas encore possible, faute de pratiquants et un marché immobilier trop cher.

Pour un établissement viable, j’ai donc étais obligé de revoir le projet à la baisse, l’objectif étant de le faire évoluer au fil des années et pourquoi pas de déménager dans un bâtiment plus grand et d’avoir un skatepark encore plus intéressant.

J'ai donc choisi sur un Hangar sur la commune de Bretteville-Sur-Odon, aux portes de Caen. Il est accessible en bus (a quelques pas de l'arrêt Bretagne).

Le bâtiment complet permettra de proposer :

"En haut"

- Un accueil (c'est quand même plus pratique) où vous pourrez nous dire bonjour, prendre votre entrée, acheter un café,...
- Une salle "accompagnateurs", équipée de tables hautes, de fauteuils et de la wifi pour ceux qui souhaitent travailler en attendant,
- Des WC (et oui, ça aussi c'est plutôt cool et ça manque dans pas mal de skatepark extérieurs),
- Un bureau pour moi,
- Trois bureaux qui pourraient être aménagés en espace de "coworking" (loué à la journée, à la semaine ou au mois) pour des groupes de travail, des réunions ou même pour une entreprise qui souhaiterai profiter de notre ambiance.

"En bas"

- Une zone de "chill" pour les riders
- A l'avenir, une "micro-rampe", au chaud à l'intérieur,
- Ah oui, un skatepark indoor de 250m² aussi, parce qu'on va pas rider dans les WC...

Et voici un petit plan, il est beau n'est ce pas?

L’objectif est que chacun puisse pratiquer dans les meilleures conditions.

Aussi, nous souhaitons proposer un planning d'occupation qui permettrait de séparer les ages et de proposer des temps privilégiés pour les abonnés annuels.

L’entrée classique au skatepark sera d’une durée d’une heure. Il sera possible de prendre plusieurs créneaux consécutifs. Les horaires de début et de fin de chaque tranche horaire seront fixes.

Le nombre de personnes dans le skatepark sera de 15 maximum.

Un système de réservation sera mis en place sur le site internet et à l’accueil. Si tu viens sans réserver, tu peux te retrouver à devoir faire demi-tour (skatepark complet ou fermé si fin de soirée déserte) et si tu réserve mais que tu ne viens pas, tu perds le prix de ta session.

Le port du casque sera obligatoire pour tous (désolé pour ton brushing, moi non plus je ne suis pas fan, mais les assurances insistent…) pour évidemment des questions de sécurité.

Il sera possible de « privatiser » le skatepark pour tourner un édit par exemple.

Pour ouvrir ce premier skatepark, les coûts sont nombreux :

- La mise aux normes du bâtiment, les frais de bail, la caution, l’ouverture de la ligne d’eau, d’électricité, d’internet, du téléphone, le règlement de la SACEM, l’achat du matériel obligatoire, le mobilier, caisse enregistreuse, TPE, extincteurs, alarmes incendie…

- La construction du skatepark : achat du bois, main d'oeuvre du menuisier, la mousse... MOUSSE???!!! Comment ça MOUSSE??? Non non, je ne parle pas de jolies bulles de savon, mais bien de la construction d'un BAC A MOUSSE, si le financement participatif monte assez haut!

- Ah oui, et le loyer mensuel évidemment.

Actuellement, mes finances personnelles ne peuvent couvrir l’intégralité des coûts d’ouverture et de fabrication. Celles de l’entreprise non plus.

Si l’objectif est atteint, le skatepark peut ouvrir dès SEPTEMBRE 2021!

Soutenir ce projet, c’est soutenir le riding local Caennais, c’est permettre de poser la première pierre d’un projet encore plus ambitieux et c’est supporter le projet d’un rider, pour les riders !

Un skatepark couvert pour les Caennais