Villes Invisibles
<p><strong>PRÉSENTATION DU PROJET </strong></p>
<p>Le projet se développe sous forme d’une exposition photographique dans laquelle trois photographes présenteront un travail sur trois sujets différents dans autant de pays européens. Ces reportages photographiques racontent des dynamiques différentes liées au développement du territoire:</p>
<p>L’inachevé en Italie, l’inexploité en Espagne et l’abandonné (friches) en Allemagne.</p>
<p>L’intention du projet, loin de vouloir stigmatiser ces pratiques en tant que caractéristiques propres à chaque pays, apporter une réflexion sur certaines questions qui traversent le territoire européen.</p>
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<p><strong>OBJECTIFS ET CONTEXTE </strong></p>
<p>Le spectateur aura l’opportunité de réfléchir sur des lieux “marginaux”, qui posent des nouvelles questions aux logiques de développement du territoire.</p>
<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/602515/20190415-_NIK2157-1560611652.jpg" width="100%" /></p>
<p>Si la friche à Berlin témoigne d’une évolution naturelle de l'espace urbain qui bouge avec la société, en Espagne et en Italie, nous sommes confrontés à deux phénomènes très différents, mais également paradoxaux : dans les deux cas, nous ne pouvons pas parler d’un processus d’évolution du territoire, mais de "dysfonctionnements des politiques liées au territoire".</p>
<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/602514/Espagne_24_avril__2013rr__1_-1560611455.jpg" width="100%" /></p>
<p>En Espagne, après l’urbanisation incontrôlée à partir de la fin des années ‘90 et suite à la crise de 2008 on pourrait résumer la situation par ce paradoxe: on trouve des personnes sans un toit et des toits sans personnes: des villes fantômes où personne ne vit.<img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/602513/D8F_2453_resize-1560611376.jpg" width="100%" /></p>
<p>En Italie, le phénomène de l’inachevé, commencé dans les années ‘50, montre le paradoxe entre le gaspillage de ressources et le manque de structures et infrastructures publiques.</p>
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Tous ces lieux, privés de leur fonction initiale, représentent une opportunité d'expérimentation sans pareille pour des initiatives issues de la société civile. Ces espaces, ouvrent des possibilités d’être investis par citoyens, architectes, artistes, réfugiés, travailleurs sociaux, pour faire germer des «zones autonomes temporaires» selon le mot d’Hakim Bey, comme dans le cas de la Halle Papin à Pantin, Paris. À l’heure où l’avenir s’écrit (aussi) au niveau local, que des initiatives sortent de terre pour bousculer la logique des systèmes, ces vides urbains sont peut-être les lieux privilégiés pour réaliser des laboratoires d’utopies.</p>
<p>Le projet est en partie financé par la Ville de Nantes. Une partie de la collecte servira à payer les frais de déplacement des intervenants à la conférence qui aura lieu pendant l'exposition. L'autre partie de la collecte nous permettra de payer l'impression et la distribution des affiches et flyers. </p>