Wood Valley

Dans le massif du Morvan, une problématique rurale : entre renouveau économique et protection d'une forêt, entre ressource et richesse.

Visuel du projet Wood Valley
Réussi
68
Contributions
25/05/2013
Date de fin
3 550 €
Sur 3 500 €
101 %

Première Caméra

Première Caméra

Wood Valley

<p> <strong>**100% ! MERCI A TOUS !**</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>Notre page Facebook : </strong><a href="http://www.facebook.com/WoodValleyDocumentaire?ref=ts&amp;fref=ts" target="_blank">cliquez ici</a><strong> !</strong></p> <p>  </p> <p> En forêt du Morvan, le projet d'installation d'une grande industrie forestière partage la population locale. Entre désir de développement économique et protection d'un patrimoine rural, <em>Wood Valley</em> interroge un cœur d'histoire de France.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="304" src="http://player.vimeo.com/video/66265852" width="540"></iframe></p> <p>  </p> <p> <em>Si la vidéo ne démarre pas, vous pouvez également la voir sur Dailymotion:</em> <strong><a href="http://www.dailymotion.com/user/Hortan/1#video=xzx9ar" target="_blank">cliquez ici</a></strong></p> <p>  </p> <p> <strong><i>Wood Valley</i> est un projet de réalisation documentaire (film, 52') sur le patrimoine d'une région française en pleine mutation. Le film prendra la forme de témoignages, d'histoires, et de débats autour d'un enjeu économique et affectif : la forêt du Morvan. </strong></p> <p>  </p> <p> Le Morvan est un vieux massif boisé, <strong>au cœur de la Bourgogne</strong>. Jusqu'il y a peu, il est resté une région à part, dont le patois des habitants et la rudesse du climat rebutaient le voyageur de passage. Si bien que, l'absence de route aidant, on a contourné le massif des siècles durant. Il est ainsi longtemps resté une région réputée impénétrable, semi-sauvage.</p> <p>  </p> <p> Mais du Morvan, <em>via</em> la Seine, il venait du bois, beaucoup de bois, lequel a permis à Paris de se chauffer. Et vu de l'extérieur, aujourd'hui encore, la richesse du Morvan, <strong>ce sont d'abord ses forêts</strong> qui recouvrent la majeure partie du territoire.</p> <p>  </p> <p> Et puis, en s'y promenant un peu, on comprend vite l'autre richesse, plus impalpable, de ces collines boisées. En leur coeur, elles ont gardé quelque-chose de leurs premiers habitants celtes. D'ailleurs, le coin foisonne de ces légendes que l'on retrouve aussi en Bretagne : lutins, fées, dragons (dîtes « vouivre » ici). Au plus profond du massif, entre les hêtres aux formes étranges, on peut tomber sur les vestiges de Bibracte, capitale celte millénaire... </p> <p>  </p> <p> <img alt="Feuillus" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/21676/Feuillus.jpg"></p> <p> <i>Cette image, ainsi que celles qui suivent, sont des captures d'écran de mes rushes.</i></p> <p>  </p> <p> <strong>Une forêt au coeur</strong></p> <p>  </p> <p> Au quotidien, les habitants vivent avec ces bois et les conçoivent de façons diverses. Voisin verdoyant, jardin commun, ressource en bois... L'exploitation, la vie autour de la forêt a créé un lien particulier pour tous, personnel pour certains. <strong>Dans cet écosystème de gens, d'arbres, d'économie en déclin aussi, un nouvel acteur va entrer en scène.</strong> Une industrie du bois, à dimension internationale, qui doit apporter la promesse d'un service nouveau, d'énergie propre, d'emplois.</p> <p>  </p> <p> D'année en année, les résineux supplantent la forêt de feuillus, en accord avec les besoins du marché du bois. <strong>Le paysage change, à grande échelle, irrémédiablement : bientôt, la « forêt celte » ne sera plus, emportant une histoire avec elle.</strong></p> <p>  </p> <p> Mais ici, dans la campagne vieillissante, la jeunesse s'échappe, faute d'activités, et les services publics se retirent. Difficile de dire non à une industrie du bois aux dimensions inédites, et aux promesses d'emplois qui vont avec.</p> <p>  </p> <p> <strong>Le Morvan, c'est aussi l'histoire d'un retour à la forêt</strong>. Ces dernières années, ils sont nombreux à être revenus, après une enfance dans la région, à leurs racines familiales pour se réinventer une vie professionnelle, ou passer une retraite au vert. Le retour de ceux que l'on appelle ici parfois les « néo » n'a pas été facile : bien des choses ont changé depuis leur départ, à commencer par les forêts de leur jeunesse. Aujourd'hui ils en sont devenus les plus ardents défenseurs.</p> <p>  </p> <p> Parmi les Morvandiaux, on est partagé entre plusieurs sentiments, mais personne n'est indifférent à cette nouvelle vocation industrielle de la forêt et <strong>chacun s'interroge sur le devenir d'un terroir dont l'ADN est constitué de bois...</strong></p> <p>  </p> <p> <img alt="Wood-alley-2" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/21677/Wood-alley-2.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>Pourquoi le titre de « Wood Valley » ?</strong></p> <p>  </p> <p> <i>« Wood Valley »</i>, littéralement « la vallée du bois », est le terme anglophone choisi par quelques industriels pour communiquer sur le projet d'un Morvan en tête de proue de la filière bois – à l'instar de la « S<i>ilicon Valley </i>», la technopole californienne.</p> <p>  </p> <p> En choisissant ce titre, nous ne prenons pas position pour ou contre un projet. Nous questionnons sa réception et son sens pour les habitants de la région. </p> <p>  </p> <p> <strong>Le projet</strong></p> <p>  </p> <p> En fait, c'est justement cette passion autour d'<strong>une forêt, tantôt perçue comme une richesse, tantôt comme une ressource</strong>, que nous voudrions montrer, et peut-être partager. Ce que <em>Wood Valley</em> propose, c'est un témoignage, celui d'une région et de ses habitants aux prises avec leur histoire, leurs difficultés, et leur avenir.</p> <p>  </p> <p> Pour ça, on vous emmène <strong>à la rencontre des Morvandiaux et Morvandelles</strong>. Ils portent une responsabilité commune, celle de leur forêt. Parce qu'ils en sont en quelque sorte propriétaires ensemble : ils sont nombreux à posséder leur « parcelle », un bout de forêt à eux, un coin de verdure... Et on verra que la forêt du Morvan, ce sont aussi des parts d'une histoire commune, d'une mémoire centenaire.</p> <p>  </p> <p> Ce que nous recherchons est dans <strong>l'atmosphère autour de ce projet</strong>. Nous voulons donner la parole et faire <strong>l'économie du commentaire</strong> pour écouter des personnages décrire leur environnement et les laisser penser, librement et ouvertement au futur de cet endroit. Tout y sera affaire de conceptions de leur richesse. On ne tranchera pas entre les arguments.</p> <p>  </p> <p> Le coeur de ce film est une forêt avec ses gens, des gens et leur forêt, le lien qui les unit et les rapports qui s'annoncent entre eux à l'orée de ce que certains présentent comme une ère nouvelle.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Bocage-oiseau" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/21678/Bocage-Oiseau.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>Réalisation</strong></p> <p>  </p> <p> Tout au long de ce documentaire, le personnage principal, le fil rouge sera la forêt du Morvan.</p> <p>  </p> <p> Notre pari est donc de travailler au plus près de celle-ci, caméra au poing. Les entretiens seront menés en situation, dans cet environnement, en compagnie de <strong>sylviculteurs, d'élus, d'artisans, anciens et nouveaux, d'artistes... </strong>Tous habitants.</p> <p>  </p> <p> <strong>Il y a Pierre, 80 ans, bucheron retraité,</strong> qui a toujours vécu parmi les arbres. D'ailleurs, il continue à les visiter, souvent pour marquer les parcelles des uns et des autres. Parce que c'est bien simple : entre Blismes et Château-Chinon, le cadastre en forêt, c'est lui. Il est la mémoire vivante des bois. Ne lui demandez pas directement son avis sur l'avenir industriel des forêts : il suffit d'écouter son histoire pour comprendre qu'ici, entre la nature et l'homme, il s'est tissé des liens complexes qui n'appellent aucune réponse simple ou définitive.</p> <p>  </p> <p> Et puis il y a aussi, parmi d'autres, cet <strong>artisan du bois et sylviculteur</strong>, un jeune quinqua' qui revient de loin. Dans sa précédente vie, il travaillait dans l'informatique. Mais il n'y tenait plus, et il est reparti d'où il venait : le Morvan. Aujourd'hui, il poursuit une tradition familiale du travail du bois, et fait partie de ces individus qui veulent donner autant qu'ils prennent à la forêt, toujours dans cette recherche d'équilibre entre la richesse et la ressource.</p> <p>  </p> <p> Il sera aussi nécessairement question <strong>d'un monde rural en quête d'identité</strong>. Le massif du Morvan a subi de plein fouet la désertification rurale. Images et entretiens à l'appui, nous visiterons cette région française où, à bien des égards, la vie s'est figée au tournant des années 1970.</p> <p>  </p> <p> En apparence, du moins.... <strong>Car l</strong><strong>e Morvan, c'est aussi cette histoire méconnue d'un retour d'exode pour les enfants du pays. </strong>Malgré ses difficultés, la région devient le lieu d'une réinvention de la ruralité, entre traditions et modernités. </p> <p>  </p> <p> <strong>Qui sommes nous ?</strong></p> <p>  </p> <p> <img alt="Normal_dsc_0139" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/24419/normal_dsc_0139.jpg"><strong>Benjamin Vincent, </strong>à l'initiative du projet, et à la caméra, 26 ans, est un jeune journaliste diplômé de l'Institut Français de Presse (IFP). Il a travaillé dans une dizaine de rédactions locales et nationales à travers la France, tous types de médias confondus. L'an dernier, il a eu la chance de faire partie des lauréats du prix Varenne 2012 des Journalistes Reporter d'Images (JRI), qui récompense des reportages portant sur des thématiques locales - ce prix lui a permis de démarrer le projet <em>Wood Valley</em>. Enfin, sa famille est originaire du Morvan, et il s'est attaché très jeune au devenir de cette région et de ses habitants.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Capture_d__cran_2013-05-18___12.44.18" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/24417/Capture_d__cran_2013-05-18___12.44.18.png"><strong>Léonor Lumineau</strong>, 26 ans, est également diplômée de l'Institut Français de Presse, après Sciences Po Lille. C'est une pigiste régulière pour le supplément économie du Monde et pour le magazine Capital. L'année dernière, elle a décroché la seconde place du Prix "Santé et Citoyenneté", ce qui lui a permis de co-réaliser un reportage photo et vidéo sur les migrants au Mexique. Même si elle est pour l'instant spécialisée en presse écrite, son dada c'est aussi l'image et les sujets sociétaux. Elle souhaitait se lancer dans ce type de projet depuis longtemps ! </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Capture_d__cran_2013-05-18___12.53.34" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/24422/Capture_d__cran_2013-05-18___12.53.34.png"><strong>Alexandra Brillant</strong>, 25 ans, est une artiste sonore, qui achève son cursus en art, aux Beaux-Arts de Rennes. Ses installations/performances questionnent notamment le son, l'espace, et leur perception. Son rôle sera de penser le son en général ! Elle s'occupera donc des prises en interview, mais elle apportera aussi et surtout sa sensibilité pour tout ce qui concernera le "design sonore" du projet : ambiances, musique, etc. : l'écriture sonore du projet documentaire dans son ensemble. </p> <p>  </p> <p>  </p>

À quoi servira la collecte

<p> Cette collecte sera nécessaire à la petite équipe pour <strong>assurer le tournage</strong>, cet été et cet automne, ainsi que <strong>le montage et la post-production</strong> du film. </p> <p>  </p> <p> Frais matériels - prise de son (Zoom, HF, mixette), location d'optiques pour la caméra, stockage des données (cartes mémoire, disque dur grande capacité), batteries, etc.  : <strong>1500 euros</strong></p> <p> Frais de bouche, transport : <strong>250 euros</strong></p> <p> Montage, post-production (mixage, étalonnage, habillage) : <strong>1500 euros</strong></p> <p> Frais KissKissBankBank : <strong>250 euros.</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>Soit un financement communautaire de <u>3500 euros</u> au total.</strong></p> <p>  </p> <p> Il n'y aura aucun autre financement extérieur, le reste de l'apport étant strictement personnel. </p> <p>  </p> <p> Ce qui reste à notre charge, plus de 5000 euros :</p> <p> La première caméra, d'une valeur de 1800 euros (Canon 5D Mark II), ainsi qu'une grande partie du matériel de prise de vue : plusieurs objectifs, un trépied, un monopod, pour une valeur de 1200 euros environ.</p> <p> Matériel informatique : 1700 euros.</p> <p> Enfin, tous les frais jusque là accumulés pour le repérage, en transports notamment : 500 euros env.</p> <p>  </p> <p>  </p>

Contreparties

1 €

Tous mes remerciements, il n'y a pas de petite contribution !

10 €

  • 12 contributions
Tous mes remerciements, et votre nom au générique.

15 €

  • 5 contributions
Les contreparties précédentes + une carte postale personnalisée du Morvan !

25 €

  • 22 contributions
Les contreparties précédentes + le DVD du film.

50 €

  • 11 contributions
Les contreparties précédentes + le livre-photo du tournage.

100 €

  • 8 contributions
Pack 50 euros + un tirage photo (20x30cm) d'un lieu du tournage.

200 €

  • 1 contribution
Pack 50 euros + le portrait (aquarelle ou dessin) d'un arbre par une artiste locale !

350 €

    Pack 50 euros + trois jours et deux nuits chez l'habitant, à découvrir les forêts et les nombreuses richesses locales. Et mon infinie gratitude.

    500 €

    • 1 contribution
    Pack 50 euros + la contrepartie précédente avec votre humble serviteur (moi-même), pour vous guider et vous raconter des histoires !

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