Soutenez le Portail de la Scène Emergente Lyonnaise!!

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Project visual Soutenez le Portail de la Scène Emergente Lyonnaise!!
Successful
59
Contributions
22/05/2018
End date
€8.140
Out of €8.000
101 %

The publications

<strong>Au mois de Juin on fait le point !</strong> <p> </p> <p>Cela fait maintenant plus d'un mois que notre financement participatif a pris fin, depuis le projet a avancé, et on fait un petit point avec vous histoire que vous suiviez ça avec nous. Un projet professionnel, ça se monte, ça se construit, ça s’analyse, ça se modifie, ça se re modifie jusqu’à arriver au Graal : que le service proposé corresponde aux attentes suscitées.  Et nous nous sommes rendus compte dans les yeux des gens que ce que nous mettions en place n’était pas assez clair : « C’est quoi les Micros Lyonnais ? » « C’est un site qui a pour but de donner de la visibilité pour la scène régionale auprès du grand public à travers un agenda collaboratif et gratuit et il permettra aussi aux professionnels du secteur de se mettre en lien entre eux » … Trop vague, Jean Michel est intéressé mais à la fin de la phrase il a déjà décroché, il nous fallait simplifier. Très rapidement, nous nous sommes rendus compte que le site que nous voulions monter allait avoir deux services différents pour deux public différents : Le grand public, et les professionnels du secteur, bref l’option n’était pas max. Il apparaissait également que l’agenda que nous voulions faire avait pour but de toucher un public local et ciblé : le Lyonnais. La mise en relation elle n’a pas l’obligation d’être locale, il faut même qu’elle ne soit pas locale du tout, pourquoi ? Même si les musiciens et les professionnels sont nombreux sur la région, leur nombre sera trop faible pour arriver à stabiliser et pérenniser économiquement le projet.</p> Deux projets, deux cibles, deux zones géographiques : plus de doute, il nous fallait séparer les activités et réorganiser le travail. Les réunions d’équipe se multiplient, les discussions s’enchaînent, bref ces derniers 40 jours nous ont permis de ficeler le projet et de savoir exactement sur quoi se lancer. <strong>La Visibilité :</strong> Le site des Micros Lyonnais a pour but d’être un porte-voix pour la scène Lyonnaise, notre objectif est d’aller toucher le grand public et d’être un catalyseur. Le but est donc d’inciter les gens à sortir. Pour ça, notre engagement est de négocier des partenariats avec tous les lieux diffusant du concert, et de proposer au grand public des cartes de fidélité qui permettront d’avoir des réductions, ou sur les boissons, ou sur les entrées ou sur la restauration, selon ce qui aura été négocié avec chacun des lieux. Le but des Micros Lyonnais sera alors de se faire connaître à travers des opérations grand public, afin de l’orienter vers le site qui ré-orientera le visiteur vers le style de concert qui lui convient. La négociation des partenariats prend un temps non négligeable et cette partie aura pour but d’être mise en place à la rentrée 2019, même si ce travail a déjà commencé avec plusieurs structures et semble bien engagé. <strong>La Mise En Réseau :</strong>   C’est notre priorité, le site avance grâce au concours de notre équipe web qui charbonne dur. Ce site n’aura pas le nom des Micros Lyonnais, il sera autre puisqu’il ne s’adresse pas qu’aux Lyonnais. Il permettra la mise en relation des professionnels entre eux et permettra également d’être contacté par des particuliers dans le cas de recherche de groupes, de vidéaste photographe ou autres. Nous vous contacterons quand la version béta sera prête afin que vous soyez les premiers à la tester de manière à avoir des retours quant à sa maniabilité et son ergonomie. Nous espérons pouvoir sortir cette version d’ici fin 2018. <strong>Les contreparties :</strong> Vendredi dernier nous avons profité de la soirée organisée par La Nouvelle à la Maison Mère pour remettre les contreparties, une soirée qui nous a permis de vous rencontrer, d’échanger et de vous remercier. Enchaîné avec le concert du groupe Geiko Bam et du DJ Set de Ritmo Salvaje, l’équipe des Micros Lyonnais a fortement apprécié ce moment. Pour tous ceux qui attendent encore leur contreparties, les T Shirt seront postés dans la journée et vous devriez recevoir tout ça dans un délai assez court. Nous vous tiendrons au courant de nos avancées, en attendant, merci encore de votre confiance dans ce projet.    
<p>En Mai 2017, je ne fais plus de musique, tout juste quelques jam histoire de ne pas perdre le niveau. La scène me manque, mais la désillusion du split ne me motive pas à remonter un autre projet. Fred, l’ancienne manager de mon groupe, m’invite pour les 1 an de sa soirée découverte à la Maison Mère. Fred, c’était la fille fiable sur laquelle on pouvait compter, fraiche, entreprenante, avec de bonnes connaissances du secteur, bref quelqu’un en or. Rapidement elle me demande : <strong>« Bon, Les Micros Lyonnais ? Ça en est où ?</strong> » « <strong>… oh tu sais, j’ai un peu mis </strong><strong>ça de côté …»</strong> « <strong>Ecoute Arthur, ce projet là, il est génial, ne lâche rien, et si tu as besoin d’aide je suis là, mais reprends ce truc c’était top</strong> ». Cette phrase là soufflait sur les braises d’une motivation encore existante. Rapidement, je me remis au travail. Après tout, rétrospectivement, je m’étais fait une raison, je n’avais pas le niveau pour vivre de la musique, <strong>mais par contre j’avais les crocs pour permettre à ceux qui voulaient le faire de pouvoir y arriver.</strong> Bon, le premier truc était de savoir ce qu’on voulait faire, un hobby ou un travail à plein temps ? Si c’est un travail alors comment gagner sa croûte ? Et quel service proposer pour que les musiciens aient toutes les clés de développement ? Je me replonge dans la question que je fuyais depuis un an : <strong>Qu</strong><strong>’est-ce qu’il y a d’autre que l’Ego qui fait split les groupes ?...</strong> Rapidement, je voyais tous les problèmes que nous avions eu avec le band dans lequel je jouais :</p><p><img alt="Vince_vega-1523199537" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/504638/Vince_vega-1523199537.gif"></p><p><strong><u>1 – LE MANQUE D’ARGENT :</u></strong><u> </u></p><p><u>LE</u>  cercle vicieux dans lequel les musiciens ont souvent tendance à rester. Pourquoi ? Un manque d’argent entraîne une difficulté à investir, pour un clip ou un EP par exemple (qui sont la base de la diffusion). <strong>Le fait de ne pas vouloir investir, implique de trouver des personnes qui travailleront gratuitement ou alors de faire les choses soit mê</strong><strong>me.</strong> Sauf que le gratuit c’est long à trouver, il faut démarcher, on n’a pas spécialement le temps ce qui implique de la charge mentale. Souvent le travail ne sera pas fait au mieux, manquera de finition, et risquera de ne pas paraître pro, n’augmentant pas notre crédibilité comme on l’aurait voulu.</p><p>Cette situation, c’est le serpent qui se mord la queue : <strong>Pas d’argent = Manque de com+Manque de cré</strong><strong>dibilité = Pas/peu de Public = Fan Base qui augmente peu/pas = pas/peu de date (encore moins payé) =  pas d’argent.</strong></p><p><img alt="Ouroboros_serpent_tintin_au_congo-1523199558" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/504639/Ouroboros_serpent_Tintin_au_Congo-1523199558.jpg"></p><p>Pour moi, la base du changement viendrait essentiellement par les groupes en comprenant que <strong>la professionnalisation passe par l’investissement, au final comme n’importe quelle entreprise</strong>. Le souci, c’est que dans le milieu artistique, l’aspect entrepreneurial fait peur, il est souvent assimilé au Grand Capital. Mais lorsqu’on veut devenir professionnel de la musique, c’est de fait une « Entreprise » puisqu’on entreprend de vivre et il faut l’accepter. De la même manière que si vous voulez vous faire payer en tant que musiciens, il faudra payer pour les services que vous souhaitez à côté.</p><p>Bref la base du développement devenait l’information de base : <strong>D</strong><strong>émystifier l’idé</strong><strong>al de carrière romantique que nous avons tous dans notre inconscient collectif, et proposer des lignes pragmatiques pour y arriver </strong>: « Arrêtez d’espérer de vivre de la musique tout de suite, ne dépensez pas l’argent que vous gagnez avec vos concerts, et réinvestissez pour votre projet », de même le message devenait : « Jouez dans plusieurs projets, il faut avoir un maximum l’occasion de jouer pour arriver à faire son statut, penser même à faire de l’alimentaire quitte à jouer du Sardou» et enfin la solution au manque d’argent :   « Bossez un temps en alimentaire à côté en mettant tous les mois de côté pour votre groupe» Certes c’est pas le must, mais d’abord vous cotisez pour le chômage qui vous permettra d’avoir véritablement du temps pour vous consacrer à votre projet, ensuite à 4 dans un groupes dans lequel vous mettez 50€/mois, vous vous retrouvez à la fin de l’année avec un capital de 2400€… de quoi payer un clip, un EP Mixé et commencer un capital qui servira pour une tournée par exemple. <strong>Bref l’alimentaire est peut être pas le plus ouf, mais il permet de véritablement booster un projet.</strong></p><p> </p><p><strong><u>2 – LE MANQUE DE RESEAU </u></strong><strong><u>:</u></strong> <em>D</em><em>éjà c’est quoi le Réseau ?</em> C’est les personnes avec qui on va échanger dans différents contextes, ces personnes ont des qualités qui à un moment pourront servir à notre projet. <strong>Il est clair que cette partie demande du relationnel, de l’humain, du contact, mais soyons francs, les interlocuteurs vont également mesurer le projet,  l’implication, et son sérieux.</strong> Ces facteurs-là permettront d’assoir une crédibilité qui permettra aux gens qui vous entourent d’éventuellement soutenir l’idée. Contrairement aux idées reçues, pour avoir du réseau, il ne s’agit spécialement d’assurer la promotion canapé, mais véritablement d’avoir prouvé votre valeur. Car oui, quand vous n’êtes personne et que vous voulez être un minimum reconnu dans votre secteur, il va falloir faire vos preuves.</p><p><img alt="Come_on-1523199506" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/504637/come_on-1523199506.gif"> Ces deux pistes entraînaient de nombreuses autres questions, <strong>mais ce que je constatais, c’est que cette scène essayait d’exister en tentant des trucs chacun de son côté, en gardant souvent ses petits plans pour soi, la faute à un système pyramidal dans lequel un groupe se gave pendant que cent crèvent.</strong> Ce milieu artistique, ouvert, social et culturel se pliait aux lois d’un marché standard : « Je garde mes plans, si je les donne, je donne l’occaz de passer devant ». L’antagonisme était profond, et le moyen d’y remédier était de créer un véritable élan collectif et il impliquait trois parties : Assurer la visibilité grand public, informer sur comment se professionnaliser, faciliter la mise en réseau.</p><p><strong>Voilà un concept intéressant, complet, et qui trouvait un sens… Bon par contre il allait y avoir du boulot...</strong></p><p><img alt="Snoop-1522494582" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/501857/snoop-1522494582.gif"></p>
<p><strong>STORY!!</strong> <strong>Comment sont nés les Micros Lyonnais?</strong> Voici une partie écrite, décrivant les fondations et les galères pour monter un projet à bien!</p><p> </p><p>On vous fait passer de l'autre côté du miroir, pour vous expliquer comment tout a commencé et ce qui nous a amené jusqu'à aujourd'hui, et autant le dire, l'aventure Micros Lyonnais est plutôt funky. Ce qui est intéressant c'est que, de l'idée qui se forme à la matérialisation, les étapes ont été croustillantes. <strong>Quel statuts prendre ? Qui aller voir ? Comment ? Et surtout : Que souhaitait-on faire ?</strong></p><p><img alt="Giphy-1522494288" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/501854/giphy-1522494288.gif"></p><p>En Mars 2016, voilà trois ans que je joue en groupe. Je me rends compte du potentiel des musiciens qui gravitent dans le cercle lyonnais, de leurs qualités et de la diversité des projets qui sont entrepris. Avec mon groupe, je me rendais compte qu'<strong>il nous manquait des clefs pour devenir pro.</strong> (Bon soyons honnêtes, déjà quand on veut être pro et que on n'a qu'un groupe... c'est mal engagé)</p><p> </p><p>La première des clefs qui me venait en tête était la visibilité. Et il est vrai que je voyais autour de moi beaucoup de spectateurs amateurs de musique me dire : "- <strong>Putain mais c'est trop bien ce groupe, c'est quoi?</strong>" "- <strong>T’as vu, ils sont top, c'est des Lyonnais</strong>" "- <strong>Arrête... et pourquoi en entend pas ça à la radio?</strong>"... Et effectivement, je ne comprenais pas non plus, mais je me rendais compte que cette scène n’arrivait pas à se faire entendre et ça me rendait malade. <strong>EXEMPLE :</strong><iframe src="//cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fembed%2FfVe_vPBCcuE%3Fwmode%3Dopaque%26feature%3Doembed&amp;wmode=opaque&amp;url=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DfVe_vPBCcuE&amp;image=https%3A%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2FfVe_vPBCcuE%2Fhqdefault.jpg&amp;key=8b7d8dd6504d41af9a77662672aabc2a&amp;type=text%2Fhtml&amp;schema=youtube" width="540" height="304" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p><p>Alors que je cogitais, pendant que les heures passaient lentement pendant que je rangeais des cravates dans le magasin dans lequel je travaillais, je me disais qu’il fallait faire quelque chose, agir, au moins un truc à mon échelle… <strong>mais j’étais qui ? Personne</strong>. Alors il allait falloir monter un truc et que je prouve ma motivation. J’ai commencé à imaginer un site, avec les pistes suivantes : «<strong>informatif, accessible, extrêmement lisible, et LOCAL </strong>».</p><p> </p><p>J’en ai parlé alors à mon pote Greg, le gaillard est un orfèvre du code. Bassiste amateur et motivé dans la diversité de la scène avec une certaine passion pour le stoner. Le mec motivé me balance un « <strong>Allez ! </strong>»… Le site allait se matérialiser.</p><p><img alt="Yes-1522494491" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/501855/yes-1522494491.gif"></p><p>Pendant toute une nuit nous avons défini plus précisément quelle était l’envie et comment la mettre en forme. « <strong>Le site doit référencer les jams session et les groupes de la région le tout recensé dans un agenda avec une accessibilité directe à l’identité des groupes qui jouent</strong> » Effectivement je voyais une tonne d’agendas culturels, mais à part 3 pauvres lignes rien ne permettait de savoir ce qui était proposé…</p><p> </p><p>Arrive alors la première question ? «<strong>Et c’est toi qui va tout recenser </strong>» «<strong> - Oui </strong>» « <strong>- Ben mon pote, t’as du boulot …</strong>» qu’il m’a répondu. Puis la deuxième « <strong>C’est quoi ta ligne éditoriale ? </strong>» Ah ouai, mmm, j’y avais pas pensé… Il fallait bien entendu délimiter un secteur géographique : <strong>Uniquement Lyon ? </strong>Non trop sectaire, d’autres lieux à l’extérieur proposent des concerts avec des groupes locaux pourquoi les priver de visibilité? Lyon est un pôle sur la carte de France pour bien des choses, mais musicalement elle n’est même plus un carrefour, tout juste une ligne droite utilisée par les groupes pour aller sur Paris. Pour moi, il faut que Lyon soit au moins relais, un point incontournable pour les groupes de la région, car le talent est là bas aussi, notamment avec une scène grenobloise riche et lourde… Ok va pour donner de la visibilité aux groupes régionaux. « <strong>Ouai mais si t’es parti pour recenser tous les concerts de la région, t’es pas sorti du bois </strong>»… C’est pas faux ! Après réflexion je me dis que le plus logique serait de recenser <strong>les concerts des groupes régionaux dans la zone TCL</strong>, ce qui permettrait à une personne de savoir qu’elle peut aller à un concert et en revenir sans avoir à prendre de voiture. Ligne éditorial checked =&gt; Next</p><p> </p><p>Bon ben… Next… faut rentrer les groupes et les dates maintenant; c’était parti… <strong>Pendant deux mois je me mets dessus à fond. Les heures filent alors que mes yeux ne quittent pas l’écran, je vibre, j’ai l’impression de faire quelque chose d’important pour la communauté</strong>, mais bon ce bel élan, allait très vite se casser. Mon groupe venait de splitter de manière violente. 3 ans d’une construction de projet s’effondraient. J’essayais bien de garder la motivation pour continuer d’alimenter le site, mais je n’y arrivais pas… En plus, le gratuit, ça ne nourrit pas son homme… Il fallait que je trouve un taff, je ne pouvais plus gérer le site, le projet tomba en hibernation pendant plus d’un an…. <img alt="Snoop-1522494582" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/501857/snoop-1522494582.gif"></p>