18.240 arbres et arbustes pour arrêter le désert
<p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/521352/KKBB01-1527665074.png" /></p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/522459/KKBB02-1527919177.png" /></p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/521354/KKBB03-1527665117.png" /></p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/521355/KKBB04-1527665132.png" /></p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/522464/KKBB05-1527920803.png" /></p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/521357/KKBB06-1527665219.png" /></p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/523303/KKBB07-1528194625.png" /></p><p> </p><p>L’urgence ayant été rencontrée, il est temps maintenant d’organiser le durable. Un relevé des entraves au développement est dressé et les solutions à y apporter sont énoncées, c’est ce que nous appelons l’approche systémique du développement. Un village peut être considéré comme un « système » constitué de « variables ». Le fait d’influencer une variable va modifier l’état d’équilibre du système. Il faut donc agir avec précaution.</p><p>L’objectif est de rendre les 3.000 habitants des villages autonomes et heureux grâce à la gestion de projets économiques et écologiques durables. Pour cela, il faut éliminer les entraves au développement et rendre la population apte à assumer une activité soutenue. Le schéma ci-dessous résume la situation antérieure (entraves barrées en rouge) et les actions entreprises (en vert) pour pallier ces difficultés. Les flèches montrent les intéractions entre ces différents composants.</p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/521364/Systemique-1527666048.png" /></p><p> </p><p>Plus de détails sur notre site <a target="_blank" href="http://PaixActive.org">http://PaixActive.org</a></p><p> </p><p>© : à part ce dernier graphe, toutes les infographies sont de Rose Michael et toutes les photos sont de Paula Loudenslager.</p>
<p><strong><em>Comment se fait-il que le désert avance toujours et ne recule jamais ?</em></strong></p><p> </p><p>Pour pouvoir nourrir la population et le bétail correctement, il faut des <strong>sols fertiles</strong>. Or cette zone du Sahel est particulièrement fragile à ce niveau, une attention toute particulière est absolument requise pour <strong>protéger cette source première de Vie</strong>.</p><p> </p><p><strong>Les problèmes</strong> :</p><p> </p><p>Le Sahel est une région qui s’étend entre le désert du Sahara et la zone luxuriante de l’équateur. Cette zone est soumise en permanence au vent chaud, sec et avide en eau venant du désert. Ce vent dessèche tout sur son passage.</p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/522465/climat5-1527921436.png" /></p><p> </p><p><strong>Les sols</strong>, pauvres en matières organiques et généralement nus en saison sèche, <strong>se dégradent du fait de l’érosion éolienne</strong>. Les particules d’argile, d’un diamètre 25 fois plus petit que les grains de sable, sont emportées par le vent et seul le sable reste au sol… Cet endroit deviendra une dune inculte après quelques dizaines d’années seulement.</p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/522107/erosion-1527835843.png" /></p><p> </p><p><strong>Ces sols doivent être enrichis en matières organiques</strong> afin que tous les éléments qui les constituent forment des grumeaux qui s’agrègent les uns aux autres. De cette façon, l’argile est « collée » au sable et n’est plus emportée aussi facilement par le vent. Ces grumeaux laissent entre eux de l’<strong>espace libre</strong> qui peut atteindre <strong>50% et plus du volume du sol</strong>, ce qui est excellent pour la pénétration et l’oxygénation des racines, la circulation de l’eau, de l’air et la vie de la microfaune et des mycéliums, tous deux tellement indispensables à la bonne santé des sols. Un tel sol pourra mieux absorber les précipitations, évitant ainsi le ruissellement responsable de l’érosion hydrique.</p><p> </p><p>Et pour terminer cette liste des problèmes, il y a <strong>le soleil qui cuit véritablement la couche superficielle du sol</strong>, rendant difficile la vie de la microfaune et de la microflore. Ce soleil provoque aussi une évaporation qui est excessive étant donné le peu de précipitations dans ces régions.</p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/522108/climat6-1527835924.png" /></p><p> </p><p><strong>Les solutions</strong> :</p><p> </p><p><strong>Éviter les érosions.</strong> L’érosion éolienne est atténuée grâce à des <strong>haies brise-vent</strong> plantées adéquatement pour provoquer des turbulences dans l’écoulement de l’air et casser sa vitesse au sol. L’érosion hydrique, par ruissellement, est minimisée grâce à des <strong>haies </strong>plantées selon les <strong>courbes de niveaux</strong> qui retiennent l’excès d’eau et lui donne le temps de percoler, alimentant ainsi les nappes aquifères. Ces haies pourront servir d'abri pour les oiseaux, aide précieuse pour le contrôle des populations d'insectes indésirables.</p><p> </p><p><strong>Protéger le sol et l’enrichir en matières organiques.</strong> Ceci est réalisé par la plantation d’<strong>arbres</strong> appelés <strong>fertilitaires</strong>. Ils recyclent de nombreux sels minéraux lessivés se trouvant dans les couches profondes du sol pour développer leurs feuilles qui deviennent ensuite de l’engrais organique par décomposition. La particularité de ces arbres est aussi d’avoir leur maximum de couverture foliaire à un moment qui ne concurrence pas les cultures qui sont réalisées sous leurs frondaisons. On multipliera aussi les strates afin de profiter de « tous les étages » en plantant des <strong>arbres fruitiers</strong>, moins hauts, dont la production enrichira adéquatement les ressources alimentaires.</p><p> </p><p>L'augmentation énorme de la masse foliaire aura pour effet de <strong>recharger plus rapidement l'air en vapeur d'eau</strong>. Celui-ci deviendra moins desséchant et fournira plus de pluies en saison humide. Ce <strong>cercle vertueux</strong> est indispensable pour stopper la désertification et assurer une alimentation adéquate des populations et du bétail dans ces régions.</p><p> </p><p><strong>Le projet proprement dit</strong> :</p><p> </p><p>Il s’agit, avec les villageoises et villageois volontaires, d’entamer un vaste plan de reboisement de la région. Ce projet initial représente une superficie de 24 ha sur lesquels seront plantés 18.240 pieds, soit : 9.600 plants de haie vive, 4.800 plants de brise-vents, 1.920 arbres fertilitaires et 1.920 arbres fruitiers.</p><p>Le projet se déroulera dans les trois villages de Nianiane, Poleck et Yenguélé, proches de la ville de Fatick, à environ 150 km au Sud de Dakar.</p><p>Il est essentiel de remarquer que le projet consiste, parallèlement au reboisement proprement dit, à former certains villageois à semer les pépinières, replanter les arbrisseaux, gérer les parcelles,... Au terme de ce projet, ils seront donc aptes, de façon autonome, à reboiser l'ensemble du territoire des 3 villages qui avoisine les 3.000 ha !!!</p><p> </p><p><strong>Les finances</strong> :</p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/522263/budget-1527862353.png" /></p><p> </p><p>Les <strong>intrants </strong>sont essentiellement les semences, car le projet est Bio. Les "villageois pépiniéristes" seront <strong>formés </strong>et <strong>suivis</strong>, la <strong>distribution </strong>des endroits où ils devront planter leurs arbres et leurs haies sur le terrain leur sera indiqué, la lutte <strong>anti-érosion</strong> évitera la destruction des jeunes plantations durant la saison des pluies qui est proche et l’<strong>administration </strong>assurera le suivi de l’ensemble. Les <strong>frais </strong>sont les commissions de KKBB.</p><p> </p><p>Le projet au complet pour les 18.240 plants coûte <strong>4.348 €</strong>. Mais, comme nous craignons de ne pas atteindre cette somme, notre demande initiale est de <strong>3.000 €</strong>. Pour boucler l’ensemble du budget, il faudrait donc arriver à <strong>145% de la participation</strong> qui vous est demandée. Merci à vous pour votre aide, cette action est essentielle pour la survie et le développement des populations locales. Le fait de vivre heureux au milieu de leurs familles <strong>évitera aussi de nombreux drames de l’émigration</strong>.</p><p> </p><p><strong>Conclusion</strong> :</p><p> </p><p>Et enfin, pour répondre à la question de départ : "<strong><em>Comment se fait-il que le désert avance toujours et ne recule jamais ?</em></strong>". Tout simplement : "<strong><em>Parce qu'on le laisse faire !</em></strong>". Ce projet a pour but de commencer à faire reculer ce désert. Merci pour votre aide dans cette tâche essentielle.</p>