Aux jardins du CEP: Légumes vivants sur sol vivant
<p>Depuis quelques années, ma femme et moi nous posions la question: <strong>pourquoi la santé est-elle si fragile ?</strong> Alors qu’on ne cesse de nous vanter les progrès de la science et de la médecine, pourquoi chaque année de nouvelles maladies apparaissent-elles ? pourquoi autour de nous, entendons-nous de façon récurrente: « un tel a un cancer », « un tel a une maladie grave »? C’est à quand, notre tour? Certes les réponses sont multiples et remettent en cause une grande partie de l’art de vivre moderne; mais au fond, un point est commun à toutes les réponses, il confirme ce que disait déjà Hypocrate: <strong>« Tu deviens ce que tu manges ».</strong></p><p> </p><p>Même en mangeant 5 fruits et légumes par jour, nous n’arrivons pas à <strong>extraire de cette nourriture les vitamines, minéraux et oligo-éléments dont notre corps a besoin </strong>pour maintenir une bonne immunité, tout simplement parce qu'ils ne s'y trouvent plus.</p><p> </p><p>Quand vous allez dans un magasin bio, vous y trouvez 3 mètres d’étal de légumes et fruits pour 10 mètres d’étal de compléments alimentaires… L’alimentation actuelle remplit le ventre, mais ne nourrit plus – même les fruits et légumes. </p><p> </p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/494176/N3A9440b-1520503163.jpg" /></p><p> </p><p> </p><p>C’est pour apporter notre petite pierre à l’édifice, à la solution de ce problème, que nous nous sommes lancés en 2016 <strong>dans la production de légumes et petits fruits au naturel.</strong> Le but n’était pas d’être labellisé bio, de pouvoir crâner avec ça et de pousser les prix. Le but était – et est plus que jamais –<strong> de produire des légumes riches en contenu et équilibré, donc <u>des légumes vivants</u></strong><u>.</u></p><p> </p><p>Et pour produire des légumes vivants, il faut les cultiver dans un sol vivant, parce que les chiens ne font pas des chats. </p><p> </p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/494177/02_CEP_2017-1520503206.jpg" /></p><p> </p><p> </p><p>Très vite, nous avons adopté la méthode de maraichage sur sol vivant; à l’heure où l’essentiel des sols français sont morts et ne contiennent plus que 1% de matière organique, donc de matière vivante, il nous semblait essentiel de partir de la base.</p><p> </p><p> </p><p><strong>Concrètement, c’est quoi cultiver un sol vivant ?</strong></p><p> </p><p><strong>C’est favoriser la vie biologique du sol,</strong> c’est permettre le développement des milliards de micro-organismes qui peuvent se trouver dans une poignée de terre. Cela suppose de les laisser faire, de ne plus retourner la terre, plus de labour, plus de travail de sol, par contre de lui donner à manger, c’est-à-dire d’étaler une matière carbonnée comme la paille, le foin ou le BRF (bois raméal fragmenté) que les vers de terre vont venir manger, déstructurer, ce qui va créer ensuite un foisonnement de micro-organismes du sol: champignons et bactéries vont se régaler et apporter aux racines des plantes, l’azote et les minéraux nécessaires; c’est ce qu’on appelle le cycle naturel de la fertilité. </p><p> </p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/494178/IMG_0666-1520503349.jpg" /></p><p> </p><p> </p><p>Là où l’agriculture moderne considère le sol comme un simple support dans lequel on met la plante pour donner ensuite à celle-ci directement l’azote et les minéraux, nous considérons le sol comme un être vivant qui s’auto-régule et maintient une vie biologique intense dans le cadre de son cycle de fertilité naturelle.</p><p> </p><p>A charge au maraicher d’être attentif pour créer et maintenir un haut niveau de vie biologique dans son sol plutôt que de se dépenser à la détruire au moyen des nombreux outils mécaniques inventés par l’homme.</p><p> </p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/494182/IMG_0392b-1520503744.jpg" /></p><p> </p><p> </p><p><strong>Un sol vivant et équilibré produit infailliblement des légumes vivants et équilibrés.</strong> La saison 2017 nous a permis de produire environ 8 tonnes de légumes – dont 2 tonnes de tomates (variétés anciennes) sucrées et délicieuses que nos clients sont venus chercher avec délectation de semaine en semaine. Les retours sur la qualité de nos légumes sont nombreux et positifs, à tel point que tous les légumes de conservation ont été épuisés bien avant les dates prévues.</p><p> </p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/494183/IMG_0436-1520503927.JPG" /></p><p> </p><p> </p><p>Pour la campagne 2018, il va falloir augmenter la production de façon conséquente, et donc aussi les investissements. </p><p> </p><p>Jusqu’à présent, nous avons du investir beaucoup en matériel divers et varié, des serres surtout (la 3e de 500 m2 vient d'être achevée), un minimum de mécanisation pour transporter les tonnes de paille et de fumier de cheval que nous étalons sur nos planches de culture, et quelques outils pour le repiquage et les semis.</p><p> </p>
<p>Aujourd’hui, nous avons deux besoins urgents.</p><p> </p><p><strong>Les paliers de financement de la collecte:</strong></p><p> </p><p><strong>8 000 €</strong></p><p>Nous avons du changer notre tracteur. Le précédent était un joli jouet pas adapté au maraichage: pas de vitesses rampantes et manque de puissance moteur et hydraulique. Nous avons réussi à le revendre à bon prix et trouver la perle rare en occasion (l'affaire du siècle !). Tout cela s'est fait très vite, en une semaine. Pour la rallonge nécessaire de 8000 €, nous avons pris dans la réserve destinée à l'installation de la nouvelle serre; celle-ci est installée entre-temps et le fournisseur attend que nous lui payions la facture… Il y a donc urgence.</p><p> </p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/513288/IMG_0871-1525597053.jpg" /></p><p> </p><p> </p><p><strong>Si le premier objectif est dépassé ?</strong></p><p> </p><p><strong>5000 €</strong></p><p> </p><p>Ce serait génial, nous pourrions alors investir dans le système d’irrigation sur le terrain principal qui a l'avantage d'avoir de l'eau de source à volonté puisqu'il est situé à côté de la Cressonnière, jolie petite rivière d’une eau pure qui prend sa source à 1 km en amont. Encore faut-il être équipé pour la pomper et mettre en place un système d'irrigation judicieux qui évitera de grosses pertes de temps.</p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/513545/IMG_0877-1525672957.JPG" /></p><p> </p><p>Il nous faut donc installer une pompe avec un surpresseur et le système d'irrigation afin de disposer d’eau en quantité et dans la nouvelle serre et sur l’ensemble du terrain; ce dispositif se monte à 5000€ – irrigation de serre comprise. </p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/494197/pompe-1520505360.jpg" /></p><p> </p><p> </p><p><strong>L’objectif de la saison 2018 ? </strong></p><p> </p><p>Produire 14 tonnes de légumes, 30 espèces et 70 variétés différentes. Mais surtout, une qualité gustative, des légumes vivants, riches en vitamines et minéraux, des légumes qui nourriront les humains. Face à ce travail colossal, sentir votre soutien nous fera chaud au coeur !</p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/495794/IMG_0545-1520925110.JPG" /></p><p> </p><p><strong>Alors, prenez part à ce projet ambitieux !</strong></p><p> </p><p>Et quel que soit le palier franchi, tous les contributeurs seront invités à une grande fête avec nous, avec visite du jardin et dégustation de nos légumes dans le cadre d’un repas champêtre.</p><p> </p><p>Merci à toutes et à tous pour votre aide financière et humaine !</p><p> </p><p>Syra et Bernard</p><p> </p><p>Nous anticipons les questions légitimes que vous pouvez vous poser et nous y répondons:</p><p> </p><p><strong>Pourquoi soutenir ce projet ?</strong></p><p>Parce que la santé est l’affaire de tous. Le maraicher bio s’investit pour produire de la nourriture saine, il travaille 50 à 70 heures/semaine et au passage, il gagne à peine le smic. Le légume est dévalorisé aujourd’hui en raison de la pression exercée par la filière industrielle. Lutter contre cela n’est pas chose facile. Il serait normal que tous ceux qui profitent de ces bons légumes soutiennent ceux qui, en première ligne, assument tout le travail au quotidien ainsi que les risques liés à une telle entreprise.</p><p> </p><p><strong>Pourquoi ne pas s’adresser à une banque ?</strong></p><p>C’est la banque qui ne veut pas de nous. Lorsque nous avons demandé, en 2017, un prêt de 20 000 € au Crédit agricole, il ne nous a même pas répondu… </p><p> </p><p>Nous avons investi cette année pour près de 50 000 € dont 20 000 en fonds propres. Il ne serait pas raisonnable de pousser davantage les emprunts. Le financement participatif nous semble la solution la plus raisonnable et la plus juste aussi – comme nous le disons précédemment – il est normal que ceux qui profitent de notre production aient aussi l’occasion de soutenir notre effort, d'autant plus que votre soutien est valorisé par une contre-partie.</p><p> </p><p>Alors, n'hésitez pas et surtout, <strong>ne tardez pas, cette opération a démarré le 12 mai et se clôture le 21 juin</strong>. Merci à l'avance pour votre soutien !</p><p> </p><p> </p><p>P.S.: voici la liste des légumes et petits fruits produits sur nos terrains au fil de l’année:</p><p>• tomates, courgettes, aubergines, poivrons, concombres, haricots, courges, fenouil, choux (vert, rouge, fleur, rave, brocolis, chinois), panais, roquette, céleri rave, </p><p>• sans oublier les classiques: radis, salades, pomme de terre, carotte, poireau, navet, radis noir, betterave rouge, épinards, blettes, oignon, échalote,</p><p>• et les nouveautés pour la saison 2018 : la patate douce, l’endive, des framboises et des aromates (persil, basilic, coriandre).</p>