CLANDESTINE

Road-movie de 60min.Une vieille dame, chauffeur de taxi clandestin, est entraînée par quatre inconnus dans un périple de Paris à la Hollande

Project visual CLANDESTINE
Successful
116
Contributions
01/14/2014
End date
€5,436
Out of €5,000
109 %

Supported by

Les Halles supports the project CLANDESTINE

CLANDESTINE

<p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="304" src="http://player.vimeo.com/video/78344089" title="teaserclandestine" width="540"></iframe></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>SYNOPSIS</strong></p> <p>  </p> <p> A Paris, de nos jours, une dame âgée devient chauffeur de taxi. Ce taxi est à la fois clandestin, et, par moments, collectif.</p> <p> Un des clients, un hollandais qui ne peut pas prendre son train pour cause de grève, et doit rejoindre sa mère (une autre dame âgée), entraîne ce taxi dans un voyage impromptu vers la Hollande. Trois autres clients, pris au passage, se laissent entraîner dans le périple. <i>Clandestine</i> est l’histoire de cinq solitudes qui apprennent à vivre ensemble, et à en prendre le temps.</p> <p>  </p> <p> Toutes les personnes réunies peu à peu autour de cette femme-taxi solitaire, pour un voyage en forme de parenthèse, un temps volé sur le quotidien, une vacance saisie comme elle vient, se lancent dans une "aventure minuscule" qu’ils savent tous provisoire, forte parce que provisoire.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Music" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/47497/music.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>COMMUNAUTÉ</strong></p> <p> Le film explore, en les liant, les questions de transmission et de communauté, ou plutôt, celle de la puissance d’un désir de communauté. Une communauté recomposée en famille, famille bricolée, mais famille tout de même, au sein de laquelle chacun définit sa place dans son rapport aux autres.</p> <p> Les thèmes du film sont abordés sur un ton en apparence léger, mais avec pour arrière-plan une réalité sociale rude, celle du travail clandestin, de la pauvreté des personnes âgées, et de la solitude des vies urbaines.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>LA FEMME CENTRALE</strong></p> <p> Le personnage central du film est une femme âgée, chauffeur de taxi clandestin.</p> <p> Son apparence paisible dissimule en réalité une sorte de résignation. Pourtant elle exprime tout le long du film une force et un goût des autres hors du commun. En communiquant aux autres quelque chose de son optimisme et de son énergie, elle cherche malgré tout une certaine harmonie. Cette femme, dont on peut imaginer une trajectoire de vie difficile, dont on perçoit les fêlures, est le moteur de l’histoire, son cœur battant, encore vif car il n’a rien à perdre.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Yaya" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/47498/yaya.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>L'ORIGINE DU PROJET</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>ALAIN MICHARD, RÉALISATEUR ET CHORÉGRAPHE</strong></p> <p> Alain Michard a d’abord réalisé des vidéos destinées à des pièces chorégraphiques, puis des documentaires sur la danse (16mm et vidéo), avant d’aborder la fiction, avec le film <i>On air</i> (deux femmes, liées comme deux sœurs, se racontent au milieu de la nuit).</p> <p>  </p> <p> « <em>Clandestine</em> est née avant tout d’un choix pour un mode d’expression, le cinéma, que je considère comme actuellement le plus approprié pour exprimer mon goût pour la construction d’une fiction ancrée dans le quotidien. Cette relation du quotidien avec l’imaginaire a par ailleurs traversé tous mes derniers spectacles. Depuis dix ans je n’ai eu de cesse de sortir de la scène, des studios et des théâtres, pour créer des contextes de rencontre. Cet intérêt s’est fixé sur la relation des individus à leur environnement, et plus particulièrement sur les stratégies que chaque individu doit s’inventer pour se le ré-approprier. »</p> <p>  </p> <p> <strong>RÉFÉRENCES</strong></p> <p> « Parmi une abondance de films, je citerais d’abord le cinéma d’Alain Cavalier, pour sa manière de scruter les visages, l’intimité qu’il crée avec eux, mêlée d’une profonde pudeur vis à vis de ses ''sujets''. Je pense notamment à un film à part dans son œuvre, <i>Le plein de super</i>, road-movie qui réuni une bande de copains occasionnels pour une dérive mélancolique.</p> <p> De même, je garde en mémoire l’âpreté du cinéma d’Abbas Kiarostami, qui se joue des lignes entre fiction et documentaire, en particulier dans le film <i>Ten</i>, où il met en scène une femme chauffeur de taxi dans le Téhéran d’aujourd’hui. Par rapport à mon travail sur les dialogues, c’est à <i>Passe montagne </i>de Jean-François Stévenin que je pense, pour l’enchevêtrement des voix, la discontinuité des propos. <i>Clandestine</i> s'assume comme film de genre, s’en amuse, procédant au mélange de deux d’entre eux : le ''road-movie'' et le ''film de taxi''.» Alain Michard</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Manufume" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/47506/manufume.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>COMMENT AVONS NOUS RÉALISÉ LE PROJET ?</strong></p> <p>  </p> <p> <em>Le film a été tourné en décembre 2012 avec des moyens financiers limités, grâce à la détermination et l'énergie du réalisateur, l'investissement de l'équipe technique et des acteurs et une longue préparation.</em></p> <p> <em>Des soutiens logistiques ont été apportés par des amis producteurs.</em></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>FICTION/DOCUMENTAIRE</strong></p> <p> <i>Clandestine</i> est une fiction, qui s'ancre cependant dans une esthétique documentaire accentuée par le processus d’improvisation par lequel nous avons travaillé avec les acteurs, issus pour la plupart du champ chorégraphique.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Montage" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/47504/montage.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>RYTHMES/TONALITÉS</strong></p> <p> Le film se construit en deux parties.</p> <p> Dans la première partie le taxi est un microcosme, où chacun évolue à des rythmes parallèles, où chacun suit une trajectoire distincte.</p> <p> Celle du chauffeur de taxi, point fixe du récit, vissé sur son siège, est à la fois une ligne continue et un pivot. Celle de ses clients est rompue, fragmentaire, contrastée.</p> <p> Rares sont les lieux où peuvent, comme ici dans un taxi, être réunis autant d’échantillons variés d’une société (ou du moins celle constituée dans une ville comme Paris). C’est ce qui donne au film une certaine légèreté de ton, légèreté qui vient aussi du jeu des acteurs.</p> <p> Dans le taxi les clients sont de passage, ils entrent et sortent porteurs d’une histoire immédiate, sous forme de bagages et de conversations. Puis on les quitte, on les laisse à leur trajectoire, et on passe au suivant, les uns après les autres s’accumulant pour former une histoire.</p> <p>  </p> <p> Dans la deuxième partie le film change de vitesse et de tonalité. Les passagers de la voiture restant les mêmes, peu à peu leurs rapports se construisent, et, suivant l’évolution de ceux-ci, une densité se forme. Ce qui donne une consistance à l’espace et en fait même apparaître un nouveau, dans un nouvel équilibre entre le chauffeur clandestin et ses passagers.</p> <p> On ne sait rien d’eux, il n’y a pas d’intrusion de leur passé, pas de projection dans l’avenir, ils se consacrent entièrement au présent, et c’est cette coupure, cette mise en parenthèse de leurs vies hors du taxi qui crée l’intimité de ce moment. On privilégie les plans séquences, la caméra circule dans la voiture, passe d'un visage à un autre, saisit la parole au vol.</p> <p> La dramatisation tient de la création d’une atmosphère, par une série de scènes closes sur elles-même, des "histoires minuscules", qui amène une dimension contemplative au film.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="T_parle" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/47507/T_parle.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>L’IMAGE</strong></p> <p> Le cadre est déterminé par l’espace de jeu, confiné. L’image est, dès le début, dans la première partie, totalement tournée vers l’intérieur. On ne fait qu’entrevoir un bord de trottoir lorsqu’une porte s’ouvre, ou une lumière. On ne voit rien de l’extérieur, ou alors en arrière-plan, de manière imprécise, floue. Ce ne sont pas les points de vue des protagonistes qui sont filmés, mais les protagonistes eux-mêmes et leurs relations.</p> <p> Dans la deuxième partie, au contraire, l’espace s’ouvre, on voit plus l’extérieur, les paysages, la lumière.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Ch" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/47505/Ch.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>LE SON</strong></p> <p> Le son joue un rôle important dans le rapport de l’intérieur à l’extérieur. Dans la première partie du film, on entend beaucoup la ville, les gens, les voitures, les sirènes, etc. Par le son, la ville entre dans la voiture, la voiture est perméable. Puis, progressivement, le son de la ville se fait lointain, pour se concentrer de plus en plus sur l’action, les voix, les relations entre les personnages. On doit sentir un resserrement, une plus grande intimité. tout au long du film, une attention particulière est donnée aux voix, considérant la circulation de la parole comme une matière cinématographique.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>DIRECTION DES ACTEURS</strong></p> <p> La mise en scène repose d’abord sur le choix des acteurs, qui font partit de l'environnement proche du réalisateur. Le nombre important parmi eux de danseurs, ou de gens proches de la danse, donne une « couleur » au film, qui s’inscrit ainsi profondément dans son histoire de chorégraphe-filmeur. Ce sont les contextes, les situations du film, et une longue préparation qui détermineront leur jeu, et une complicité déjà présente entre les acteurs.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="D_etc" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/47508/d_etc.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>ÉQUIPE</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>Equipe technique</strong></p> <p> Scénario/Réalisation : Alain Michard</p> <p> Image : Nicolas Floc’h</p> <p> Son: Manuel Coursin</p> <p> Montage : Franck Arblade, Alice Gautier</p> <p> Prise de son : Alain Michard</p> <p> Assistante réalisation : Alexandra Vincens</p> <p> Régie : Carole Contant</p> <p> 2ème assistante : Alice Gautier</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Distribution</strong></p> <p> Nadine Chenivesse</p> <p> Daniel Perrier</p> <p> Carole Contant</p> <p> Alexandra Vincens</p> <p> Alain Michard</p> <p> Samuel Pajand</p> <p> Nicolas Cadet</p> <p> Vincent Alaphilippe</p> <p> Alice Gautier</p> <p> Pascale Paoli</p> <p> Olivier Bertrand</p> <p> Katerina Andreou</p> <p> Raïssa Kim</p> <p> K.S Tina Lee</p> <p> Siméon Fouassier</p> <p> Julien Gallée Ferré</p> <p> Rémy Héritier</p> <p> Sabine Macher</p> <p> Mickaël Phelippeau</p> <p> Fanny de Chaillé</p> <p> Frédéric Danos</p> <p> Théo Kooijman</p> <p> Marie Orts</p> <p> Charlène Sorin</p> <p> Pascal Quéneau</p> <p> Manuel Coursin</p> <p>  </p> <p> <strong>Production</strong> : LOUMA</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Capture_d__cran_2013-11-01___15.38.41" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/47513/Capture_d__cran_2013-11-01___15.38.41.jpg"></p>

Allocation of funds

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Rewards

€5

remerciements sur la page facebook, qui viennent du fond du coeur

€10

  • 13 contributions
nom au générique (remerciements) + contrepartie précédente

€25

  • 56 contributions
1 DVD dédicacé de Clandestine + contreparties précédentes

€50

  • 22 contributions
1 tirage photo dédicacé par le réalisateur + contreparties précédentes

€100

  • 10 contributions
1 invitation à la projection avant première + contreparties précédentes

€200

  • 1 contribution
rencontre avec le réalisateur + contreparties précédentes

€300

invitation à la soirée hyper hype de l'avant première + contreparties précédentes

€500

  • 1 contribution
chanson inédite composée par Alain Michard, dans l'esprit de la B.O du film + contreparties précédentes

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