CONCERTO GROSSO MA NON TROPPO
Concert théâtralisé par l'Orchestre de poche : des compositions originales, un soupçon de danse, une pincée de cirque, et beaucoup de poésie

CONCERTO GROSSO MA NON TROPPO
L'ORCHESTRE DE POCHE
L'Orchestre de poche tient dans le creux d'une main toutes les familles d'instruments de l'orchestre classique : les cordes - violon, violoncelle, contrebasse, les bois - flûte, clarinette, les cuivres - trompette, trombone, et les percussions - glockenspiel et tambours. A ces pupitres se rajoutent un saxophone, une guitare, un accordéon et une batterie qui amènent à l'ensemble une touche plus contemporaine.
La musique puise dans une multitude d'influences à même de rendre la plénitude harmonique et rythmique de l'ensemble, à la manière de Rebé Aubry, Michael Nyman, Pascal Comelade ou encore Yann Tiersen, Philip Glass et Patrick Doyle. Même si le classique n'est jamais loin, entre autre la période baroque du meilleur Purcell, ou les clins d'oeil au music'hall et aux musiques de l'Est telles qu'elles ont été réinterprétées par Goran Bregovic.
CONCERTO GROSSO... MA NON TROPPO
Les onze musiciens d'un orchestre se retrouvent pour une répétition.
La pièce, cosy, chaleureuse, confortable, va vite montrer ses limites : au fur et à mesure que les instrumentistes arrivent, l'espace se rétrécit, et le maniement des instruments volumineux n'arrange rien à l'affaire ! La tension monte. La cohabitation se fait insupportable.
Jusqu'à ce que prises de bec et gestes brusques éclatent littéralement l'espace en repoussant les murs. Ceux-ci prennent la forme d'un décor de cabaret laissant libre cour à un répertoire plus léger d'airs de danse ou de comédie musicale.
Dans le souci de toujours gagner plus d'espace, les murs sont poussés à l'extrême et finissent par disparaitre. Espace et temps s'estompent à leur tour et dans cette abstraction seule reste la musique sur des thèmes plus profonds et sombres.
INTENTION ET DEMARCHE
J'ouvre avec « Concerto grosso ma non troppo» une série de concerts théâtralisés où musique, arts visuels, danse et cirque cohabitent sur le plateau en déroulant une histoire peuplée de personnages poétiques et burlesques.
Mes compositions reflètent la variété de mon parcours musical et mélangent allègrement baroque et rock, modes orientaux et rythmes impairs, adagios et tangos, cordes frottées et accordéon, sérénades et music-hall. Tour à tour légères ou sombres, les mélodies portées par la richesse des timbres et des arrangements se prêtent à des images que j'ai voulu relier à une tradition de musique de scène, en incorporant au spectacle des touches de théâtre, de danse, de cirque, ou encore d'arts visuels tels que le dessin, la vidéo ou la lumière.
Dans ce premier opus est abordée la question de l'espace, vital s'il en est ; et un clin d'oeil à cet orchestre dit de poche qui n'en est pas moins imposant. Et la gageure de tenir dans un espace grand comme un mouchoir.. de poche !
Deux œuvres complémentaires aborderont les thèmes du leadership et de la collectivité, puis du modernisme et de la nouvelle technologie.
Bruno Coffineau, auteur et compositeur
LE COMPOSITEUR / METTEUR EN SCENE
Bruno Coffineau
La partition musicale reflète le parcours vaste et varié de son compositeur, Bruno Coffineau, qui emprunte au classique la richesse des timbres et de l'interprétation offrant une large palettes d'émotions, au rock l'énergie et l'attitude, aux musiques populaires la simplicité des parties mais la complexité des arrangements, à la musique minimaliste la structuration par boucles, et enfin aux musiques du monde la diversité des rythmes et des modes.
Pour la mise en scène, Bruno Coffineau a à son actif le travail de collaboration avec Bruno Abadie sur les spectacles « Exils » mêlant théâtre et chant, et « Tempo » mêlant musique, théâtre et danse, créés par la Compagnie du petit matin. Ces pièces dont la dernière est encore en exploitation ont été présentées trois années successives en Avignon et ont rencontré un succès qui leur a permis de tourner au niveau national au gré d'une centaine de représentations pour chacune. Bruno a également monté en solo le spectacle chant-cirque « Voleurs de poules », fantaisie tzigane pour 25 chanteurs et 7 voltigeurs, dont le succès familial ne dément pas depuis sa création en 2010.
LES MUSICIENS
Anaïs Andret-Cartini : trompette
Héloïse Biseau : flûte traversière
Alice Burger : clarinette
Bruno Coffineau : accordéon
Thierry Di Filippo : guitare
Youssef Ghazzal : contrebasse
Mahaut Kayanakis : trombone
David Mimey : saxophones
Dominique Regef : violoncelle
Céline Verdier : violon
Guillaume Viala : percussions, glockenspiel, vibraphone et marimba
LE REPERTOIRE
La valse du balayeur
La marche des voyageurs
La valse de la désossée
La marche de l'impatience
Western
Lully with luv
Glockenvals
Danse avec l'os - tango rubato
La valse du 7ème sans ascenseur
My heart goes bang bang bang
Humeurs
les 7 temps de l'Apocalypse
Lassitude
Volutes
Le crépuscule des verres
L'EQUIPE
Composition, direction musicale, mise en scène : Bruno Coffineau
Lumières : Camille Ellouz
Décor, graphisme, affiches : Pierre Lebas
Diffusion : Carlos Valcarcel
Administration et communication : le Cri productions
LES PARTENAIRES
le Cri productions : production, diffusion, logistique
le Centre culturel Henri Desbals : accueil résidence finale et premières représentations
Studio des Variétés : audit et conseils
Audiens Fond de professionnalisation : aide à la communication
Région Midi-Pyrénées : subvention d'aide à la création
CALENDRIER
Septembre - novembre 2014 :
Répétitions pour créer le répertoire
27 novembre 2014 : concert aux Pauses musicales (Toulouse)
Décembre 2014 :
Enregistrement de 5 thèmes en studio
Janvier 2015 :
Création des décors, accessoires et costumes
tournage d'un vidéo-clip avec le décor et les costumes
Conception, création et impression des visuels
23 janvier 2015 : concert au café associatif "Chez ta mère" (Toulouse)
Mars 2015 :
Résidence de finalisation du spectacle au centre culturel Henri Desbals (Toulouse)
Mise en lumière, en scène et en espace.
Interventions pédagogiques dans les écoles, associations, marchés et centres sociaux du quartier.
Vendredi 27 mars 2015 : première (deux représentations du spectacle : scolaires et tout public)
Dimanche 26 juillet : Carbonne (dans le cadre du festival 31 notes d'été)
Jeudi 20 août : Ciadoux (dans le cadre du festival 31 notes d'été)
Allocation of funds
La collecte réalisée via le financement participatif a pour but de financer la conception et la réalisation du décor.
CONCEPT
Les thèmes musicaux qui composent le répertoire de « Concerto grosso ma non troppo » sont très évocateurs et donnent lieu à des variations de musique à l'image ; la scènographie inclut des numéros de danse et de cirque, et le travail de lumière est primordial. De même, dans une démarche de spectacle total, un soin particulier est apporté aux costumes et au décor.
La thématique du spectacle tourne autour de la notion d'espace.
« Quand je présente le projet de l'Orchestre de poche, il m'est souvent retourné qu'un orchestre de onze musiciens n'a rien d'un format « de poche » ! Tout dépend bien sûr de la référence ; un abîme sépare l'orchestre symphonique du chanteur-guitariste en solo.
J'ai donc décidé de prendre le contrepied de cette remarque et d'engoncer mon orchestre dans un espace riquiqui.
C'est le point de départ du spectacle : sur scène se tient un décor classique de théâtre représentant un intérieur cosy de style victorien. Entre ces panneaux délimitant un espace confiné vont s'entasser tant bien que mal les onze musiciens de l'orchestre, avec contrebasse, archets, coulisse de trombone, soufflet d'accordéon, flûte traversière ou encore manche de guitare... Autant de raisons de distribuer des coups et de jouer des coudes, sur des airs guillerets présentant l'ensemble des instruments.
Les musiciens vont cependant dépasser les limites imposées physiquement et prendre possession de l'espace en poussant littéralement les murs. S'ensuit un moment de déconstruction/reconstruction où les murs vont changer de place pour créer des espaces et formes adaptées au répertoire, qui prend un ton plus music-hall, plus scénique.
Dans une troisième phase les pans de murs deviennent blancs et plongent le spectacle dans un volet plus abstrait où seuls existent les formes géométriques, les couleurs amenées par la lumière, et la musique, qui aborde des thèmes plus profonds et plus métaphysiques.
A la fin du spectacle, le décor disparaît complètement, et musiciens et notion d'espace disparaissent pour faire place à la musique comme unique protagoniste. »
ARTISTE
Pour concevoir le décor, j'ai fait appel à Pierre Lebas, artiste plasticien maniant avec autant de souplesse le pinceau à aquarelle que la dégauchisseuse, la mine graphite que la truelle. Auteur de dessins à la plume, au crayon ou à l'eau, Pierre a aussi réalisé en-deça de ses expositions personnelles des œuvres collectives impliquant la construction (le lit mécanique, la bouée canard...), qui le rendaient au-delà de notre amitié le candidat idéal pour la conception et la réalisation du décor.
Un aperçu de son travail :
http://compak.fr/site/graphisme/portfolio-culture/
ETAPES DE CONCEPTION
Idée initiale (montage Bruno Coffineau) : les éléments de décor dans la cage noire du plateau.
Vision artistique du concept (aquarelle Pierre Lebas)
croquis préparatoires (dessins de Pierre Lebas)
LE DECOR FINAL
Le décor sera composé de sept panneaux amovibles de 1m20 sur 2m50 environ, blancs sur le verso, et dont le recto représente un intérieur cosy.
Viendront compléter les murs un poêle à charbon et un luminaire, ainsi que 10 chaises pour les musiciens.
Les fonds collectés par le financement participatif serviront à payer les matériaux d'une part, et d'autre part à rémunérer le travail de conception et de réalisation du décor.
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