Démodocos

Démodocos part en Grèce : aidez-nous à porter Oedipe-Roi à Salamine et à Kéa ! Financez le voyage !

Project visual Démodocos
Successful
60
Contributions
08/06/2016
End date
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Démodocos

<p> <strong><i>Œdipe Roi</i> de Sophocle – Théâtre Démodocos</strong></p> <p>  </p> <p> <i>Geoffrey Hazard, étudiant à l'école Jeannine Manuel et volontaire en archéologie au site de Karthea, a proposé de faire jouer Demodocos à Kéa, dans ce theatre classique, datant du IVeme siècle avant J.C. Il a l'honneur de jouer un extrait en Grec Moderne, et de filmer.</i></p> <p> <i>Cela sera la premiere fois depuis l'antiquité qu'une piece sera jouée à Karthea.</i></p> <p>  </p> <p> <img alt="2016_04_22__13_-1467653644" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/335954/2016_04_22__13_-1467653644.JPG"></p> <p> Le théâtre de Karthea</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <u>Sommaire </u>:</p> <p>  </p> <p> 1. Le théâtre Démodocos</p> <p> 2. <i>Oedipe Roi</i>, Sophocle</p> <p> 3. Mise en scène</p> <p> 4. Traduction</p> <p> 5. Musique</p> <p> 6. Chorégraphie</p> <p> 7. Un théâtre masqué</p> <p> 8. Adresses et contacts</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <em><strong>Départ en Grèce... le 20 août prochain !</strong></em></p> <p>  </p> <p> <img alt="Evripidio_theatro_1_-1466199111" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/331362/evripidio_theatro_1_-1466199111.jpg"></p> <p>  </p> <p> Théâtre de Salamine</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> 1. <u>Le Théâtre Démodocos</u></p> <p>  </p> <p> Démodocos est l'aède aveugle à qui Ulysse fait remettre une escalope de porc, bien grasse, au banquet d'Alcinoos, en remerciement de ses chants. Au service de la communauté, l'aède homérique transmet les paroles traditionnelles.</p> <p>  </p> <p> <strong>Sur ses traces, le Théâtre Démodocos, créé en 1995, cherche à restaurer un lien entre le public et ces récits trop souvent réservés aux manuels scolaires. La compagnie a produit plus de 15 spectacles théâtraux, 20 récitals (poésie et chant en grec, latin et français) et de nombreuses conférences, ateliers, pour la plus grande joie des spectateurs</strong> qui ont eu le plaisir de les accueillir dans les quelque 300 représentations organisées jusqu'ici, en France et en Grèce (Perses au Pirée en 2002, Circé à Egine en 2004, Iliade en différents lieux d'Athènes en 2006, Bacchantes en 2013 à Stimphalia et environs d'Epidaure), recevant également l'approbation des critiques.</p> <p>  </p> <p> Faire entendre les langues grecque et latine dans leur scansion originelle, les rythmes de l'épopée, de la tragédie, de la comédie, les faire renaître dans le français et redécouvrir ainsi les possibles de sa propre langue, tel est le double but de ce théâtre. Ca le Théâtre Démodocos, c'est aussi une « école de traduction ». Nombre de ses aèdes, comédiens et chanteurs suivent l'exemple d'André Markowicz, qui, comme les poètes de la Renaissance ou les poètes allemands ou russes, a tenté de reproduire en français le rythme des vers latins (<i>Le Livre de Catulle</i>, L'Âge d'Homme, 1985).</p> <p>  </p> <p> Voici ce qu'écrit Philippe Brunet, Directeur artistique du festival des Dionysies, créé en 2006, et metteur en scène de la troupe, dans l'édito de la dernière édition du festival : « Ils ont joué Eschyle, Sophocle, Aristophane, Euripide, Plaute. Ils ont embrassé la langue grecque et latine, ils ont joué en V.O. Et laissé cette langue dériver dans la leur. Bientôt la langue de substitution est devenue plus mûre. La langue française s'est réveillé, elle a crié, elle a rêvé de lointaines scansions, et les a fait descendre jusqu'aux acteurs. »</p> <p>  </p> <p> Lieu de recherche mais aussi de création, le Théâtre Démodocos tend, depuis vingt ans maintenant, à renouer avec la <i>choreia</i> grecque, présentant un spectacle théâtral qui allie le chant, la danse, la musique, la déclamation et fait résonner les textes de l'Antiquité dans nos oreilles et nos cœurs d' aujourd’hui.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Dossier_oedipe_gre_ce2-1465995465" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/330374/Dossier_Oedipe_Gre_ce2-1465995465.jpg"></p> <p> <i>Oedipe Roi</i>, Quatrième épisode.</p> <p> Oedipe sur la scène, le messager corinthien et le garde de Laïos dans l'orchestra.</p> <p> (photo E. Durest)</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> 2. <i><u>Œdipe Roi</u></i><u>, Sophocle</u></p> <p>  </p> <p> Pour ces représentations exceptionnelles dans les théâtres de Salamine et de Kéa (Krathaia), le Théâtre Démodocos présente une tragédie de Sophocle rattachée au cycle thébain : <i>Œdipe</i><i> Roi</i>.</p> <p>  </p> <p> Traduction et mise en scène : Philippe Brunet</p> <p> Musique : François Cam</p> <p> Chorégraphie : Fantine Cavet-Radet</p> <p> Masques : Guillaume Le Maigat et Céline Radet</p> <p> Costumes Florence Kukucka</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Personnages :</p> <p>  </p> <p> SUPPLIANTS, CHŒUR DES VIEILLARDS THEBAINS</p> <p> Maël Bailly, Sarae Durest, Elise Haddad, Georgiana Hatara, Violette Hu, Armelle Nicolas, Martin Rollé, David Suzanne</p> <p> PRÊTRE DE ZEUS</p> <p> Daniel Rasson</p> <p> ŒDIPE</p> <p> Philippe Brunet</p> <p> CREON</p> <p> Henrri de Sabates</p> <p> TIRESIAS</p> <p> Gilles de Rosny</p> <p> JOCASTE</p> <p> Susie Vusbaumer</p> <p> MESSAGER CORINTHIEN</p> <p> Alexandre Michaud</p> <p> GARDE DE LAÏOS</p> <p> Daniel Rasson</p> <p> SERVITEUR</p> <p> Hubert Devos</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> 3. <u>Mise en scène</u>, par Philippe Brunet, metteur en scène.</p> <p>  </p> <p> Un théâtre bilingue</p> <p>  </p> <p> Comme dans les précédents spectacles (<i>A quand Agamemnon ?</i>, <i>Les Perses</i>, <i>Bacchantes</i>),<strong> la mise en scène articule les deux langues, l’ancienne (grec, ou latin parfois) et la moderne, le français d’aujourd’hui, rythmé et scandé.</strong></p> <p> Jocaste, dans l'intimité avec Œdipe, se met à parler la langue grecque, et Œdipe comprend et traduit, comme si se révélait le lien intra-utérin qui relie l'enfant à la mère qui le porte.</p> <p> Cette idéalisation du grec ne se fait pas au détriment du français, qui reste très proche rythmiquement du grec, puisque la traduction cherche à en reproduire la structure. Le français est l’objet d’un retour à une scansion rythmée, ou même chantée-parlée à la manière de certains acteurs du TNP de J. Vilar dans les années 60.</p> <p>  </p> <p> Le Chœur</p> <p>  </p> <p> Le Chœur est dépositaire de la mémoire thébaine. Il est donc normal qu'il soit davantage du côté de la mémoire fondamentale, comme il est aussi, par-delà les conflits qui opposent les personnages, du côté de l'harmonie, de l'ordre cosmique. Il chante donc en grec ancien. Et le Chœur danse, comme son nom l’indique d’abord. <strong>La mise en scène du Chœur sera entièrement renouvelée pour la représentation au théâtre Euripide de Salamine : le Chœur, sur l'orchestra circulaire, absorbera les personnages dans son espace.</strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> L’interprétation</p> <p>  </p> <p> En quelques mots, ce travail sur l’harmonie permet de mettre en scène contradictoirement les conflits qui ne sont pas des conflits existentiels, mais des désordres causés dans le monde à la suite de fautes tragiques ou de désaccord avec les dieux. Le rituel théâtral est toujours un recommencement, un re-jeu. On ne feint pas d’être naïvement dans le présent et de découvrir le malheur. Tout a déjà été joué. Tout le monde connaît la fin. Le mythe revit par le théâtre et suscite une adhésion profonde. Cette renaissance dionysiaque, profondément liée au culte du dieu Dionysos, fait de ce dispositif spectaculaire qui montre en réalité autant qu’il cache (d’où les récits narrant les épisodes hors-scène) l’occasion d’une vraie ferveur, d’une délivrance spirituelle et émotionnelle pour le public réuni autour de la scène.</p> <p> Une certaine vérité, absente le plus souvent des écrans omniprésents dans la vie quotidienne, est recherchée dans l’écoute directe (où c’est bien l’acteur qui écoute, dans le public, l’écho du spectacle), et dans le risque de l’aventure théâtrale.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Les acteurs</p> <p>  </p> <p> Sans eux, rien ne peut être joué. D’où qu’ils viennent, les acteurs de la compagnie partagent une culture et une passion qu’ils acquièrent avec le temps. Avant, on ne sait pas scander. Après, on sait, et le travail commence. On ne peut monter un spectacle en deux mois à moins d’avoir des acteurs qui connaissent la nature du travail spécifique mené par la compagnie. Masque, geste, danse, chant, poésie, tous ces aspects du travail peuvent être appris dans des ateliers de la compagnie, qui fait travailler des jeunes, étudiants en lettres, jeunes comédiens, parfois confirmés, et même des seniors, sans aucune exclusive.</p> <p>  </p> <p> <img alt="________________1__3_-1466199136" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/331363/________________1__3_-1466199136.jpg"></p> <p> Le théâtre de Salamine, en soirée.</p> <p>  </p> <p> 4. <u>Traduction</u></p> <p>  </p> <p> <strong>La traduction d'Œdipe<i> Roi</i>, inédite, est de Philippe Brunet.</strong></p> <p> <strong>C'est une traduction métrique, elles respecte la scansion du grec, pour les passages parlés, et même souvent pour les passages chantés.</strong></p> <p> Prenons pour exemple les premiers vers de la pièce, des trimètres iambiques dont voici un petit rappel des règles de scansion.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <u>Le trimètre iambique</u> :</p> <p>  </p> <p> Comme son nom l'indique, le trimètre iambique est constitué de trois mètres, chacun d'entre eux de deux pieds, principalement des iambes.</p> <p>  </p> <p> u - / u - / u - /u - / u - / u -</p> <p> - - / / - - / / - - /</p> <p> 1 mètre</p> <p>  </p> <p> u - = l' iambe, pied composé de deux syllabes, une brève suivie d'une longue</p> <p> - - = le spondée, pied composé de deux syllabes longues</p> <p> u u u = le tribraque, pied composé de trois syllabes courtes (peut figurer aux cinq premiers pieds)</p> <p> u u - = l'anapeste, pied composé de trois syllabes, deux brèves suivies d'une longue (plus fréquent en français qu’en grec)</p> <p> - u u = le dactyle, pied composé de trois syllabes, une longue suivie de deux brèves (rare en français)</p> <p>  </p> <p> ]]W te/kna, Ka/dmou tou= pa/lai ne/a trofh/</p> <p> - - / u - / - - / u - / u - / u -</p> <p> Enfants, nouvelle descendance du vieux Cadmos,</p> <p> ti/nav poq' e#drav ta/sde moi qoa/zete</p> <p> u - / u - / - - / u - / u - / u u</p> <p> Pourquoi vous bousculer sur les marches de mon palais,</p> <p> i(kthri/oiv kla/doisin e)cestemme/noi ;</p> <p> u - / u - / u - / u - / - - /u -</p> <p> Avec ces rameaux de suppliants autour du front ?</p> <p>  </p> <p> Dans l'exemple ci-dessus, les syllabes en gras marquent la dernière syllabe de chaque pied. On y retrouve bien les six pieds constitutifs du trimètre iambique.</p> <p>  </p> <p> La diction du texte s'en voit ainsi modifiée. <strong>Le spectateur, attentif, peut sentir le rythme des vers grecs, pénétrer l'univers de la tragédie dans sa rythmique, en saisir plus finement la construction</strong>. Le travail du récitatif par les comédiens laisse entrevoir dans le français une mélodie, comme une réminiscence de la langue grecque, langue oubliée qui se rappelle à nous. La scansion n'est alors plus une accumulation de petits signes portés sur le texte mais un rythme, un souffle, qui porte les vers du poète.</p> <p>  </p> <p> Les passages en grec sont déclamés selon les règles de la prononciation restituée que Stephen G. Daitz, qui nous a quittés il y a peu, a instituées et transmises. Cette prononciation, que d'aucuns jugent artificielle, a le mérite de faire entendre les accents, les aspirations, les longueurs de syllabes. Pour quiconque est habitué à la prononciation érasmienne, entendre le grec prononcé ainsi, c'est l'entendre pour la première fois.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> 5. <u>Musique</u>, par François Cam, compositeur.</p> <p>  </p> <p> <strong>La musique d’<i>Œdipe Roi </i>est composée à partir d’échelles de sons qui sont attestées ou susceptibles de l’être par les témoignages directs de l’Antiquité que sont les traités théoriques ou l’organologie (l’étude des instruments de musique).</strong> Nous parlons d’échelles car la notion de gamme n’a aucun sens pour les musiciens de l’Antiquité classique. Les Grecs donnaient à ces échelles différents noms : harmonies, tropes - pour les plus fréquents.</p> <p>  </p> <p> Une fois l’échelle choisie pour tel ou tel chant (les raisons de ce choix nous emmèneraient trop loin ici – elles ont partie liée au contexte littéraire &amp; artistique du passage chanté), le <u>mélos</u> composé doit tenir compte de deux paramètres : les quantités syllabiques (l’alternance des syllabes longues et brèves) et la qualité de la courbe accentuelle de chaque vers.</p> <p>  </p> <p> En effet le poème qui nous reste de ce qui autrefois était chanté a conservé de façon explicite le rythme et le mouvement de la voix, caractéristique très fameuse et précieuse de la notation des phonèmes grecs. A partir de ces quantités prosodiques et de ces accents notés au-dessus des syllabes et en fonction de l’échelle retenue, on commence alors à pouvoir travailler et imaginer des solutions <u>méliques</u>.</p> <p>  </p> <p> Dans cette recherche tous les éléments ont leur importance et concourent à trouver de bonnes formules, de beaux chants, et notamment la chorégraphie. En établissant un schéma des pas et des mouvements des choreutes apparaissent plus clairement certains points où le mélos peut tourner, stationner ou prendre une direction tout à fait différente de la séquence précédente, et ce même à l’intérieur d’une strophe.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Dossier_oedipe_gre_ce1-1465996288" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/330381/Dossier_Oedipe_Gre_ce1-1465996288.jpg"></p> <p> Photo LOT (mention obligatoire)</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> 6. <u> Chorégraphie</u>, par Fantine Cavé-Radet, chorégraphe.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Les textes métriques des tragédies grecques consistent en une alternance de syllabes brèves et de syllabes longues qui s'enchaînent dans un ordre bien défini. Ces enchaînements s'appellent des cellules métriques. <strong>L'écriture de chorégraphies propose une transposition de ces cellules métriques en pas, tout en prenant en compte les différentes façons de poser les pieds selon les temps forts, les temps faibles, les valeurs longues et les valeurs brèves de la langue grecque ancienne. </strong></p> <p>  </p> <p> Dans les tragédies antiques, c'est le chœur qui possède le plus de parties chantées et dansées. Puisque l'orchestra, la partie du théâtre dans laquelle évolue le chœur, est circulaire, les chorégraphies sont donc écrites de manières à faire danser circulairement les choreutes : les danses sont en accord avec l'espace dans lequel elles ont lieu.</p> <p>  </p> <p> Quelques personnages dansent aussi : c'est le cas d' Œdipe. Les danses ne sont plus chorales : l'acteur effectue une danse en soliste, il ne scande pas seulement le texte grec avec la voix, mais aussi avec les pieds.</p> <p> Tandis que les pieds battent le rythme, le haut du corps se meut en diverses postures évoquant l'atmosphère du moment : par exemple, une attitude hiératique avec les bras vers le ciel est adoptée en cas d'invocation aux Dieux, alors que pour d'autres chorégraphies à caractère plus satyrique, les danseurs se transforment en silènes.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> 7. <u>Un théâtre masqué</u></p> <p>  </p> <p> <strong>Conformément au spectacle antique, la tragédie est jouée avec des masques.</strong></p> <p>  </p> <p> Les masques d' Œdipe<i> Roi </i>sont réalisés en bois par le sculpteur Guillaume Le Maigat et peints par Céline Radet. Ceux du Chœur sont laissés neutres. Tous différents, et non pas copies conformes comme on fait d'habitude par un procédé de moulage, ils expriment la diversité du théâtre à travers une identité de vieillards citoyens.</p> <p>  </p> <p> Céline Radet a réalisé au préalable une série de dessins, puisant son inspiration dans les masques de Lipari. En effet, on a retrouvé une extraordinaire collection de masques et de statuettes de théâtre dans des tombes des IVème et IIIème siècles. Conservée dans le musée Éolien de Lipari en Sicile, elle témoigne du culte de Dionysos présent dans l'art funéraire de la Grande Grèce. Certains de ces masques représentent des genres (la tragédie, la comédie, le drame satyrique), d'autres des types (le vieux, le jeune héros, la courtisane).</p> <p>  </p> <p> Expérimentés depuis plusieurs années par la troupe, les masques de Guillaume Le Maigat sont à la fois expressifs et ouverts : ils n'enferment pas le personnage dans un état, une émotion, un caractère mais se laissent modeler une nouvelle fois par la voix et le corps du comédien. Ils prennent alors vie et endossent le caractère du personnage.</p> <p>  </p> <p> C'était un rêve de Philippe Brunet que d'avoir des masques comparables aux masques japonais de nô (un tel masque de nô est utilisé dans la mise en scène des <i>Perses</i> pour l'Ombre de Darios) ou de gigaku, issus eux-mêmes des traditions théâtrales dionysiaques qui se sont propagées à l'issue des conquêtes d'Alexandre le Grand dans toute l'Asie. Cette collaboration a commencé avec le projet des <i>Bacchantes</i> et se poursuit.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Dossier_oedipe_gre_ce3-1465995600" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/330375/Dossier_Oedipe_Gre_ce3-1465995600.jpg"></p> <p> <i>Œdipe Roi</i>, Deuxième épisode. Œdipe – Jocaste (photo E. Durest)</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Le jeu avec masque comporte ses spécificités et nécessite un travail particulier du comédien.</p> <p>  </p> <p> La voix du masque n'est pas celle de l'acteur : à lui de modifier son timbre en fonction du personnage qu'il interprète et de tenir compte de la résonance comme de la résistance qu'offre le masque.</p> <p>  </p> <p> Le jeu implique aussi le corps. Bien difficile de dire d'où vient la voix quand les lèvres du comédien restent cachées dans l'ombre du masque. C'est alors au geste de prendre la parole. Les textes sont en quelque sorte « signés » par le comédien qui parle, c'est un nouvel alphabet, une nouvelle grammaire qui se construisent peu à peu et se présentent au regard. Ainsi, Œdipe peut-il être représenté par un tour de la main au niveau de la tête, donnant à voir celui qui a résolu l'énigme de la Sphinx, ou par les deux mains recouvrant les yeux, illustrant alors celui qui n'a pas su voir la vérité qu'il cherchait tant.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> 8. <u>Adresses et contacts</u></p> <p>  </p> <p> a. Adresses :</p> <p> Le festival des Dionysies : <u><a href="http://www.dionysies.org/">http://www.dionysies.org</a></u></p> <p> Le café homérique : <u><a href="http://homeros.fr/">http://homeros.fr/</a></u></p> <p>  </p> <p> Les partenaires du festival des Dionysies :</p> <p> <u><a href="http://www.hadrien2000-vaisontheatreantique.net/">http://www.hadrien2000-vaisontheatreantique.net/</a></u></p> <p> <u><a href="http://www.festival-lesmilliaires.fr/">http://www.festival-lesmilliaires.fr/</a></u></p> <p> http://www.culture.paris-sorbonne.fr</p> <p>  </p> <p> b. Contacts :</p> <p>  </p> <p> contact Philippe Brunet : <u><a href="mailto:philippepar@gmail.com">philippepar@gmail.com</a></u></p> <p> tel 06 87 325 57 71</p> <p> adresse courrier 1171 route des Méandres 76530 Mauny</p> <p> Presse : <u><a href="mailto:dionysies@paris-sorbonne.fr">dionysies@paris-sorbonne.fr</a></u></p> <p> Programmation : <u><a href="mailto:theatredemodocos@gmail.com">theatredemodocos@gmail.com</a></u></p> <p> Retrouvez-nous sur facebook : <u><a href="https://www.facebook.com/theatre.demodocos?fref=ts">https://www.facebook.com/theatre.demodocos?fref=ts</a></u></p> <p>  </p> <p> c. dates prochaines de la compagnie Démodocos</p> <p>  </p> <p> L'Hymne au Soeil de Mésomède, chorégraphie, 25 juin 2016, 17h, Jardin des Plantes</p> <p>  </p> <p> Oedipe roi, Vaison-la-Romaine, théâtre du Nymphée, 10 juillet 2016, 7h30 (<a href="http://hadrien2000-vaisontheatreantique.net/10-juillet-oedipe-roi-de-sophocle/">http://hadrien2000-vaisontheatreantique.net/10-juillet-oedipe-roi-de-sophocle/</a>)</p> <p>  </p> <p> Télémaque, Vaison-laRomaine, théâtre du Mas St Quenin, 11 juillet 2016</p> <p>  </p> <p> Lysistrata, Vaison-la-Romaine, théâtre du Mas St Quenin, 11 juillet 2016</p> <p>  </p> <p> Sept contre Thèbes, Argentomagus, 8 août 2016, 19h</p> <p>  </p> <p> Oedipe roi, théâtre Euripide de Salamine, 22 août 2016</p> <p>  </p> <p> Oedipe roi, théâtre antique de Krathaia, Kea, 26 août 2016</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p>

Allocation of funds

<p>  </p> <p> <strong>Dépenses Grèce </strong>   </p> <p> 15 billets d'avion (x 350) ........................................ 5250</p> <p> Location 3 véhicules x 9j ........................................ 900</p> <p> essence .................................................................. 600</p> <p> Nourriture Athènes 15x15x3 jours .......................... 675</p> <p> Hébergement Athènes (30x17x3 nuits) .................. 1530                          </p> <p> Nourriture Kea (20 x 5 jours x 15) ...........................1125     </p> <p> Frais de prod à Kea (transport ânes, bateau etc.) .. 1500      </p> <p> Hébergement à Kea (15x15x5 nuits) ......................1500                </p> <p>  </p> <p> total 13080 €</p> <p>  </p> <p> <strong>Recettes    </strong>        </p> <p> aide Sorbonne .................................................... 3500   </p> <p> aide Rouen ......................................................... 5000   </p> <p> aide Grèce Koutsoukos ...................................... 1500   </p> <p> <strong>collecte Kisskissbankbank .................................. <u>3080 €</u></strong></p> <p>  </p> <p> total 13080 €</p> <p>  </p> <p> <strong>Si la collecte dépasse la somme demandée</strong> :</p> <p> le budget pourra aussi permettre de réaliser le théâtre filmé dont la troupe rêve. Nous nous sommes engagés depuis plusieurs années dans cette démarche, qui demande cependant des lieux et paysages adaptés.</p> <p>  </p> <p> - premier palier : 150%</p> <p> les prises de vue sur place sont financées</p> <p>  </p> <p> - deuxième palier : 200%</p> <p> les prises de vue + le travail de post-production peuvent être effectués... et vous êtes invités à venir voir le résultat ! :-)</p>

Rewards

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  • 12 contributions
Merci pour votre participation ! Merci de nous soutenir ! Pour vous : une affiche originale des spectacles en Grèce. N'hésitez pas à partager ce projet avec vos amis et connaissances, sur les réseaux sociaux ou dans vos vraies conversations !

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  • 9 contributions
Merci pour votre soutien précieux ! C'est grâce à vous qu'on y arrive ! Pour vous : une photographie du spectacle, dédicacée par Philippe Brunet. N'hésitez pas à partager ce projet avec vos amis et connaissances, sur les réseaux sociaux ou dans vos vraies conversations !

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  • 21 contributions
Merci infiniment ! On vous réserve : un DVD du travail de Démodocos en Grèce : chants, danses, spectacles... + une photographie du spectacle, dédicacée par Philippe Brunet. N'hésitez pas à partager ce projet avec vos amis et connaissances, sur les réseaux sociaux ou dans vos vraies conversations !

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€75

  • 2 contributions
Vous êtes les meilleurs spectateurs ! C'est grâce à vous qu'on va partir en Grèce ! En signe de notre gratitude, nous vous offrons : un livret inédit et dédicacé de la traduction par Philippe Brunet, rythmée, d'Oedipe-Roi. N'hésitez pas à partager ce projet avec vos amis et connaissances, sur les réseaux sociaux ou dans vos vraies conversations !

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€150

  • 4 contributions
Grands donateurs, merci ! Pour vous, on sort le grand jeu : un DVD du travail de Démodocos en Grèce : chants, danses, spectacles... + un livret inédit et dédicacé de la traduction par Philippe Brunet, rythmée, d'Oedipe-Roi ; + une photographie du spectacle, dédicacée par Philippe Brunet. N'hésitez pas à partager ce projet avec vos amis et connaissances, sur les réseaux sociaux ou dans vos vraies conversations !

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    Vous êtes incomparables, merci ! Un cadeau unique : une déclamation privée par Démodocos : le théâtre grec chez vous, pour vous en vos amis...

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