Don't worry, Be nappy
<h2><strong>Don't worry, Be nappy</strong></h2>
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<p><strong>Le Sujet</strong></p>
<p>Il fut un temps où les femmes africaines, <strong>loin de détester leurs cheveux crépus</strong>, faisaient de la coiffure un exercice de style et très souvent <strong>une œuvre d’art</strong>. La texture laineuse et dense de nos cheveux nous inspirait, nous poussait à nous surpasser dans <strong>la créativité</strong> et <strong>la sophistication esthétique</strong>. Mais aujourd’hui, il est bien passé ce temps où chaque femme africaine, parée de ses tresses aux lignes compliquées et ornées de perles, ressemblait à une reine.</p>
<p>Ce film est<strong> le récit de cette épopée du cheveu crépu</strong> <strong>depuis l’Egypte pharaonique</strong> jusqu’aux salons de coiffures afro parisiens d'aujourd'hui, en passant par les angoisses des esclaves aux Amériques, ou les discours des Black Panthers.</p>
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<p style="text-align:center"><img alt="" height="251" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/547293/Photo_crepu_3-1539159186.jpg" width="167" /></p>
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<p><strong>Notre projet</strong></p>
<p>Venues de rites égyptiens, malmenées par les patrons esclavagistes dans les Amériques, aux Antilles, nourries de <strong>la lutte des Noirs Américains</strong> contre la <strong>discrimination</strong>, récupérées par une jeunesse blanche qui y projette des symboles de liberté ou de rébellion qu’elles n’avaient pas au départ, les différentes façons de coiffer les cheveux crépus sont <strong>le fil conducteur de ce film documentaire</strong> « <strong>Don’t Worry, Be Nappy </strong>». Et en le déroulant, ce fil nous guide à travers <strong>le labyrinthe des critères de beauté et de laideur</strong> qui changent selon les lieux ou les époques. Face aux préoccupations mercantiles de groupes industriels cosmétiques qui jonglent subtilement entre <strong>recherches identitaires et suivis des tendances</strong>, le savoir-faire ancestral perdure en se retrouvant dans les gestes et les préoccupations de quelques femmes en Afrique. <br />
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<img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/547290/Coupe_2-1539158837.jpg" /></p>
<p><strong>Note d’Intention</strong> </p>
<p>Que veut dire aujourd'hui en 2018, être belle aux yeux de la femme Noire pour qu’elle accepte de se soumettre à des <strong>contraintes esthétiques étrangères</strong> à ses <strong>spécificités ethnoculturelles</strong> ? Comment cette simplification s’est-elle enracinée au fond des esprits ?</p>
<p>Notre ambition pour ce film documentaire est de <strong>mettre en évidence les préjugés raciaux ou culturels</strong> qui ont causé une série de <strong>traumatismes</strong> et profondément altéré <strong>la perception que le Noir a de lui-même</strong>. Le complexe d’infériorité, c’est-à-dire la négation du Noir par lui-même, <strong>la honte de ses cheveux</strong>, <strong>de sa couleur de peau</strong> l’ont ébranlé dans sa confiance au point de vouloir échapper à son état.</p>
<p style="text-align:center"><img alt="" height="225" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/549190/doublephoto1-1539825982.jpg" width="337" /></p>
<p><strong>INTENTIONS DES AUTEURS</strong></p>
<p><strong>Xavier Houézo : Auteur et réalisateur</strong></p>
<p>Je suis né au Bénin, de mère française et de père béninois. Arrivé en France à l’âge de huit ans, j’ai découvert ex abrupto que j’avais <strong>une couleur de peau qui suscitait des kyrielles d’injures </strong>et quelques rares fois, <strong>un intérêt intelligent</strong>.</p>
<p>Adolescent, je portais <strong>une coiffure afro</strong> et on m’appelait Willy (de la série télévisée américaine « Arnold et Willy »), ou Gérard Janvion (un ancien footballeur international français). Aujourd’hui, je porte des <strong>dreadlocks</strong> ce qui fait de moi un fidèle de Bob Marley, <strong>catalogué fumeur de joints</strong>, toujours dans un état léthargique, un rasta cool ! Ma coiffure et la texture de mes cheveux intriguent, devenant <strong>une source de questionnements à la fois saine et malsaine</strong>, liée à la couleur absolue de l’altérité : « Je peux te toucher les cheveux ? Comme ils sont drôles ! On dirait de la laine. Comment tu fais pour les laver ? Avec quoi tu les coiffes ? Comment fais-tu pour leur donner cet aspect ? Tu les tresses ? »</p>
<p>Je découvrirai plus tard que ce genre de réflexion n’était que la partie émergée d’un ensemble de <strong>discriminations que subissent les Noirs</strong>, et qui les poussent à recourir à des pratiques plus extrêmes et à des <strong>questionnements irrationnels</strong> : « Qui suis-je ? Pourquoi ai-je cette couleur de peau ? »</p>
<p style="text-align:center"><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/549191/doublephoto2-1539826037.jpg" width="100%" /></p>
<p><strong>Le racisme</strong> me tourmentait et agitait ma <strong>sensibilité</strong>. Ne trouvant pas auprès de mes parents ou des enseignants une parade à la question du racisme, ma survie dépendait de ma capacité à m’identifier à de grandes figures Noires. C’est ainsi que je découvris <strong>Cheikh Anta DIOP</strong> à travers son ouvrage culte « <strong>Nations Nègres et Culture</strong> ». Savant et humaniste sénégalais à l’intégralité sans faille et sans compromission, il entreprit une <strong>rupture épistémologique décisive avec l’idéologie occidentale</strong> et par ses travaux, il a restauré <strong>la conscience historique des peuples africains</strong>, appelant à lutter contre le racisme sous toutes ses formes. Grace à ce grand homme, j’ai pu éplucher ma peau, crier ma folie pour que ma joie de vivre, notre joie à tous demeure comme un long poème d'émerveillement et d'enchantement.</p>
<p style="text-align:center"><img alt="" height="223" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/547489/ttt-1539201622.jpg" width="223" /></p>
<p><strong>Benoît Sourty </strong>: Co-auteur et réalisateur</p>
<p><strong>Xavier Houézo</strong> est un ami.<br />
Il est arrivé un matin, chargé d'un nombre considérable d'informations sur <strong>les cheveux crépus</strong>, leurs rôles dans l'histoire de civilisations anciennes, <strong>leurs significations lors des revendications identitaires </strong>des Noirs américains aux USA dans les années soixante, l'enjeu qu'ils représentent actuellement pour les groupes de cosmétiques à la recherche de nouveaux marchés..... Si <strong>le combat des Black Panther</strong> m’est connu, s’il est facilement perceptible que les préoccupations mercantiles de groupes industriels cosmétiques jonglent entre <strong>recherches identitaires et suivis des modes</strong>, je n’avais pas conscience que la remise en question par l’Africain de <strong>sa propre identité</strong> et sa <strong>revendication identitaire </strong> est souvent cantonnée à une seule <strong>préoccupation esthétique</strong>. Cela perpétue finalement inconsciemment ce rejet par l’homme noir de sa propre identité.</p>
<p style="text-align:center"><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/549236/Sans_titre__30_-1539853456.png" width="100%" /></p>
<p>Alors, je comprends la tristesse pour Xavier Houezo de voir oubliée aujourd’hui la sophistication des coiffures. Cette perte va au-delà de la perte d’une esthétique : la disparition d’un savoir-faire ancestral traduit <strong>la perte d’une sociabilité qui n’existerait désormais plus</strong>.</p>
<p> Xavier considère les cheveux comme <strong>un lien entre lui et les Black Panthers</strong> de New-York, un lien entre lui et une femme égyptienne de l’époque Pharaonique ou entre lui un guerrier Massaï, un lien qui cristalliserait <strong>l’identité Noire</strong> autour des nouvelles fonctions du cheveu au sein de la diaspora. Cela doit être raconté, expliqué, ressenti.</p>
<p><strong>Cette histoire est la sienne</strong> et c’est aussi celle d'une humanité entière.</p>
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<p><strong>CE DOCUMENTAIRE EST UN VOYAGE</strong></p>
<p style="text-align:center"><img alt="" height="214" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/547295/Nigeria-1539159433.jpg" width="439" /></p>
<p>Comme s’il était égyptien au temps des Pharaons, ou revivait de <strong>l’intérieur l’angoisse de l’esclave</strong> qui veut lisser ses cheveux pour plaire au maître blanc, comme s’il écoutait Malcolm X ou Angela Davis ou James Brown lui raconter l’importance d’être fier d’être noir, Xavier Houézo raconte ce qu’il voudrait retenir de ces rencontres.</p>
<p>Le voyage commence dans <strong>les salons de coiffure Afro de Paris</strong> et embarque le récit à travers les continents au gré de certaines rencontres. Certaines de ces rencontres sont virtuelles et se font grâce aux archives, accompagnées par la voix off de Xavier Houézo comme s’il se trouvait aussi bien face aux Black Panther que face aux Egyptiennes des temps pharaoniques. D’autres rencontres sont réelles, elles commencent en <strong>Martinique</strong> avec la sociologue Juliette Sméralda, puis en <strong>France</strong> avec la créatrice du salon Boucles d’ébène Aline Tacite et vont jusqu’au <strong>Nigeria</strong> avec le fils du photographe feu Odjekhere véritable <strong>mémoire artistique d’un savoir-faire qui passe à travers les siècles</strong>.</p>
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<p style="text-align:center"><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/549192/doublephoto3-1539826074.jpg" width="100%" /></p>
<p style="text-align:center"> </p>
<p><strong>Intervenants principaux :</strong></p>
<p><strong>Angela Davis </strong></p>
<p><strong>Kathleen Cleaver</strong></p>
<p><strong>Cornel West</strong></p>
<p><strong>Yannick Noah</strong></p>
<p><strong>Juliette Sméralda</strong></p>
<p><strong>Spike Lee</strong></p>
<p><strong>L’équipe de tournage </strong>:</p>
<p><strong>Xavier Houezo : </strong>Auteur et Réalisateur</p>
<p style="text-align:center"><img alt="" height="132" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/547306/Xavier_image-1539160184.jpg" width="177" /></p>
<p>Enfant d’Afrique, amoureux du continent, convaincu de son émancipation par une révolution culturelle, et après un premier film sur les rites qui entourent la naissance d’un enfant chez les Fon d’Abomey « VI NU WIWA », me voilà plongé avec vous dans une aventure autour du cheveu crépu ".</p>
<p><strong>Benoit Sourty </strong>: Co-auteur et réalisateur </p>
<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/547137/Sans_titre__14_-1539097645.png" width="100%" /></p>
<p>Diplômé de l’Institut d’études politiques de Lyon, tour à tour réalisateur de documentaires pour la télévision, directeur de production, scénariste et romancier, Benoît est également responsable pédagogique de l’EMC Malakoff, école supérieure des métiers de l’image, du son et de la création 2D-3D. </p>
<p><strong>Pierre Perol </strong>: Assistant de production</p>
<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/547138/Sans_titre__16_-1539097656.png" width="100%" /></p>
<p>Etudiant en BTS audiovisuel option gestion de production, le projet « don’t worry be happy » fait figure de première expérience pour Pierre Perol. Passionné de documentaires en tout genre, il lui tenait à cœur de faire partie intégrante du processus de création et de production. </p>
<p><strong>Techniciens</strong> : Un sondier et un cadreur</p>
<p><strong>Notre Besoin </strong></p>
<p>Obtenir votre <strong>aide</strong> et votre <strong>confiance</strong> afin de réunir les fonds nécessaires à la réalisation de ce projet. Nous sommes lucides, il faut beaucoup d’argent, d’énergie, de travail pour mener à bien ce <strong>projet humanitaire</strong>, mais notre <strong>détermination</strong> est sans faille et notre confiance dans votre soutien est totale.</p>
<p> </p>
<p><strong>À quoi servira la collecte ?</strong></p>
<p>Nous devons lever un minimum <strong>11 000 €</strong> pour :</p>
<p>- <strong>La location de moyens de tournages</strong> : <strong>4</strong><strong>000 €</strong>. </p>
<ul>
<li>location de matériel de prises de vues et son / 25 jours</li>
<li> une caméra avec trépied, batteries et chargeurs, carte SD + disque dur / 25 jours</li>
<li>mixette, perche, micro canon et HF / 25 jours</li>
</ul>
<p>- <strong>Déplacements et défraiement</strong> (repas et nuitées) pour <strong>quatre personnes</strong> : <strong> 4200 € </strong>pour les déplacement <strong>800</strong> <strong>€ </strong>pour les repas, et <strong>2</strong><strong>000 € </strong>pour les frais de logement. </p>
<ul>
<li><strong>Berlin</strong></li>
<li><strong>Nigeria</strong> à la découverte de technique de coiffures ancestrale</li>
<li><strong>Martinique</strong> à la rencontre de <strong>Juliette SMERALDA</strong></li>
<li><strong>USA</strong> pour des entrevues avec <strong>Angela DAVIS</strong>, <strong>Kathleen CLEAVER</strong>, <strong>Pam GRIER</strong>, <strong>Cornel WEST, </strong>réalisation de plusieurs séquences au sein de <strong>salons de coiffures d’Atlanta et d’Harlem </strong></li>
</ul>
<p>- Si votre générosité nous permet d'atteindre la somme souhaitée de <strong>11000 €</strong>, et de la dépasser, nous nous servirons des fonds supplémentaires pour rester plus longtemps dans les différents lieux de tournage, et vous ramener du contenu supplémentaires (nouvelles rencontres, nouveaux lieux ...) </p>
<p><strong>FOCUS</strong>, l'association à but non lucratif qui produit le documentaire recevra la totalité des fonds récoltés. </p>
<p>Il vous sera possible de suivre en direct avec nous l'avancée du documentaire, grâce à nos différentes pages sur les réseaux sociaux.</p>