Enfances en ruine, le livre de CHRISTIAN VERDET

Quelle sera la forme du livre et à quoi servira ce financement participatif ? Dans un premier temps l'argent récolté financera la conception, la direction artistique et surtout l'impression du livre (6.000 € étant la somme minimale requise pour l'impression d'un ouvrage de 192 pages à couverture souple). Si la collecte dépasse cette somme, le livre sera doté d'une couverture rigide, voire toilée. Enfin, si ce financement participatif est un succès, une partie de l'argent récolté ira à l'association Décadrage, porteuse du projet, afin de lui permettre d'organiser d'autres événements en lien avec la promotion du photojournalisme et de la photo documentaire. Pour en savoir plus, visionnez la vidéo ci-dessous. Découvrir Christian Verdet, Florence Chédotal et l'association Décadrage Christian Verdet débute sa carrière de photographe dans les années 90 en travaillant pour des institutions (mairie, CCI) dans le département de la Loire où il est né, le 6 juin 1970. Parallèlement, il commence un travail personnel sur la Roumanie de l’après-Ceaucescu, en 1994, avant de se rendre en Mongolie pour photographier la difficile urbanisation des nomades mongols, à Oulan-Bator, puis les conditions de vie dans les enclaves des minorités au Kosovo, en 2005. On le retrouve ensuite au Liban, en 2006, en pleine crise sociale suite au conflit entre le Hezbollah et Israël, et à nouveau en Roumanie, en 2007, pour témoigner de l’entrée du pays dans l’UE. En 2011, il intègre la presse hebdomadaire régionale, en entrant au journal Le Pays, qui vient d’être racheté par le Groupe Centre-France, alors qu’il travaille sur les conséquences de la crise sociale qui frappe l’Hexagone depuis 2008. En 2012, il suit les manifestations anti-Poutine à Moscou, avant de retourner au Liban, en 2014, pour photographier les répliques du conflit syrien dans le nord du pays. Il y repartira deux fois, en 2021 et 2022, pour photographier les enfants des rues et les conséquences sanitaires de la pollution sur la population, avant de s’intéresser au conflit russo-ukrainien en 2023. Christian Verdet a notamment exposé ses images dans le festival off de Visa pour l’image en 2003, aux Boutographies, à Montpellier en 2004, aux Transphotographiques de Lille en 2005 , avec Médecins du monde et la tente des 34 vues contre l’oubli, présentée à Visa pour l’image 2006, puis aux Nuits blanches, à Paris, la même année, avant d’être plantée dans toutes les capitales européennes. Il a obtenu le Prix photo Barytine / Fuji 1998 avec une photo d'un jeune tsigane handicapé, prise à Apata, en Transylvanie roumaine, en octobre 1997. En 2011, il a été auditeur de la 184e session en région - dite "Louis-Pasteur"- de l'IHEDN (Institut des hautes études de Défense nationale). En 2021, il a remporté le Grand prix PHR de la Fondation Varenne avec un sujet sur le combat d’un couple de grands-parents cherchant à faire revenir leur petite fille, emmenée de force à 10 ans en Syrie et prisonnière dans les camps Kurdes du Rojava. En avril 2024, Il compte parmi les lauréats du 2024 FotoEvidence Book Award Ukraine Love + war . Pour le livre Enfances en ruine, Christian Verdet a demandé à Florence Chédotal, journaliste et éditorialiste dont il apprécie particulièrement la plume, d'écrire les textes de l'ouvrage. " Tourangelle de naissance, Auvergnate d'adoption, j'ai étudié la littérature, particulièrement celle du XIXe siècle, et les sciences politiques. Mon goût pour l'actualité et l'image m'ont poussée à devenir journaliste et éditorialiste, dans l'espoir de comprendre le monde qui nous entoure et ne tourne pas toujours rond, le sort réservé aux enfants en étant une preuve majeure. " Florence Chédotal Enfin, Christian Verdet a sollicité l'aide de l'association Décadrage pour porter le projet. Décadrage est une association loi 1901, inscrite en sous-préfecture de Roanne (Loire) sous le n° W422010850 et reconnue d'intérêt général. Ses vocations sont : Le soutien et la diffusion de l'information à travers l'exposition, dans des lieux essentiellement patrimoniaux ou insolites, du travail de photoreporters, photojournalistes et d'artistes photographes travaillant sur des thèmes comme les crises humanitaires, les conflits armés ou encore les problèmes sociaux et environnementaux. Ses actions sont à destination du grand public, mais aussi des étudiants et des scolaires, avec l'intervention de journalistes et d'auteurs en milieu scolaire, afin de sensibiliser le jeune public aux thématiques abordées lors des expositions organisées par l'association et développer une culture des médias chez celui-ci. Le soutien de travail des journalistes ou des auteur(e)s photographes (logistique, financier, accompagnement à la recherche de mécènes, etc.), dont la philosophe correspond à la vocation de Décadrage est également une des missions de l'association, qui se réserve aussi la possibilité d'engager une action humanitaire ou sociale en lien avec les travaux présentés. Un engagement Soucieux de l'impact sur l'environnement, l'association et le photographe ont souhaité jouer la carte de la proximité. En cas de réussite de la collecte, l'impression du livre sera confiée à l'imprimerie Chirat, implantée à Saint-Just-la-Pendue, dans la Loire, plutôt que de faire réaliser l'ouvrage ailleurs en France, ou à l'étranger. De la même façon les tirages de contreparties seront confiés au Studio Béguin, à Roanne, dans la Loire.