Enfantillages
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<img alt="Enfantillages_-_copie" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/84687/enfantillages_-_Copie.jpg"></p>
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«<strong>Enfantillages</strong>» nous fait voyager dans l’enfance en suivant le récit d’un petit garçon.</p>
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Son regard se porte, tour à tour, sur Marcel, le boucher, le commis du boucher, la femme du garde champêtre, l’instituteur, le curé, la sœur de Marcel.</p>
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Salué par Beckett et Ionesco, «<strong>Enfantillages</strong>» de Raymond Cousse fait le récit de l’absurdité, de la cruauté et de l’injustice du monde avec une stupéfiante exactitude et un style exceptionnel.</p>
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Un texte drôle empreint de naïveté et d’émotion.</p>
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Au Festival d’Avignon, la Cie de l’Île Lauma a joué «<strong>Stratégie pour deux jambons</strong>» de Raymond Cousse.</p>
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<strong>EXTRAITS</strong></p>
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J’essayais comme j’avais vu dans la cour du boucher les vaches les bœufs le moutons allongés sans manteau dans la cour du boucher même les petits veaux je regardais derrière la serrure en montant sur une brique et Marcel regardait aussi derrière la serrure en montant sur la brique avec Marcel on regardait tous les deux derrière la serrure en montant sur la brique on regardait et on voyait</p>
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Avec Marcel on riait on se disait c’est comme la mère Michel avec son chat et le père Lustucru avec ses œufs frais la mère Michel avait perdu son chat c’est le père Lustucru qui l’avait volé il l’emportait chez lui dans sa musette pour le faire cuire dans sa marmite avec ses œufs frais</p>
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Les quatre fers en l’air derrière la serrure ce n’était plus la serrure de la porte de la cour de la boucherie c’était la serrure de la porte de la chambre de la sœur de Marcel ce n’était plus les vaches les bœufs les moutons c’était la sœur de Marcel allongée sur son lit les quatre fers en l’air avec une bête pleine de poils entre les jambes</p>
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Le commis du boucher sautait sur le lit il se couchait sur le lit il caressait la bête plein de poils de la sœur de Marcel et la sœur de Marcel caressait le zizi du commis du boucher</p>
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La mère de Marcel était montée au ciel aussi (…) c’était parce qu’elle s’était trompée un jour qu’elle avait soif elle avait bu un litre de pétrole au lieu d’un litre d’eau de Cologne mais ce jour-là elle s’était trompée</p>
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<strong>Entretien avec Laurent Mascles</strong></p>
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<strong>Comment avez-vous connu Raymond Cousse ?</strong></p>
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J’ai connu Raymond Cousse lors d’une discussion, à la fin de mon spectacle « <strong>La Mort Morte </strong>» de Ghérasim Luca, en Avignon, avec une programmatrice.</p>
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Elle me dit que j’ai le profil idéal pour jouer une histoire de cochon de Raymond Cousse.</p>
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J’ai donc cherché cette pièce. C’était « <strong>Stratégie pour deux jambons</strong> », mon spectacle précédent.</p>
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<strong>Qu’est-ce qui vous plaît chez Raymond Cousse ?</strong></p>
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En lisant « <strong>Stratégie pour deux jambons</strong> », j’ai été de suite absorbé par l’histoire. Mais surtout, par la verve, l’écriture.</p>
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Le style de Raymond Cousse est extraordinaire. Extraordinaire par son éloquence et sa précision. Chaque mot fait mouche.</p>
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Par l’entremise d’un cochon, il a le don de faire passer des messages subliminaux, qui, trente ans après, peuvent être interprétés comme étant toujours d’actualité. Il faut lire entre les lignes.</p>
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Pour « <strong>Enfantillages</strong> », Raymond Cousse sait nous décrire chaque situation, chaque odeur, chaque personnage par un phrasé enfantin. Nous sommes de suite transportés dans cet univers à la fois idéalisé, juste, cruel et tendre.</p>
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<strong>Pourquoi monter deux fois de suite un texte de Raymond Cousse ?</strong></p>
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Il y a des auteurs qui nous parlent plus que d’autres, qui arrivent à nous faire passer beaucoup d’émotion. C’est ce que je ressens en lisant Cousse.</p>
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Raymond Cousse n’a pas écrit beaucoup de livres, ou du moins, pas assez. Il ne s’en est pas donné le temps. Mais chaque pièce a eu un succès international.</p>
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En lisant ses pièces, ses romans, ses essais et ses pamphlets, je me suis pris de sympathie pour lui et avec beaucoup d’empathie. Je pense qu’il y a beaucoup de lui dans ses textes, surtout dans « <strong>Enfantillages</strong> ». Marcel n’est pas anodin et il n’est pas un personnage fictif. Raymond Cousse a eu un ami, très proche et mort très jeune, dont il ne s’est jamais remis de sa disparition. J’y reconnais Marcel dans « <strong>Enfantillages</strong> »</p>
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Raymond Cousse était un écrivain hors du commun, grandiose et torturé. Son écriture me touche au plus profond de moi. A chaque lecture d’« <strong>Enfantillages </strong>», j’en frissonne d’émotion.</p>
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C’est pour ces raisons que j’ai eu du mal à quitter l’univers de Raymond Cousse et que j’ai décidé de jouer « <strong>Enfantillages</strong> ».</p>
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<strong>Quels sont les points forts d’Enfantillages ?</strong></p>
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Outre une écriture au cordeau, comme sait le faire Raymond Cousse, nous nous attachons très rapidement à ce garçonnet. Tour à tour, nous pouvons passer d’un sourire à l’angoisse, d’un éclat de rire à une très grande tendresse. Raymond Cousse parvient à mêler la poésie à des situations quelque peu crues sans y être vulgaire.</p>
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Le monde de l’enfance y est extrêmement bien perceptible. Nous retournons à nos dix ans et nous fleurons le cours d’eau où il faisait bon de jouer à la course avec des bouchons de liège ; le goût amer des bêtises ; l’excitation des situations cocasses et la peur de se faire gronder.</p>
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« Enfantillages » est un vivier de rapport humain, de générosité, de sentiments.</p>
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L’écriture y est percutante. Ce qui demande une grande exigence sur le travail de l’acteur. Le public est de suite transporté dans la nostalgie de son passé.</p>
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« Enfantillages » séduit par son efficacité envoutante.</p>
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<strong>Raymond COUSSE</strong>, auteur</p>
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Raymond COUSSE naît en 1942 à Saint Germain en Laye dans les Yvelines.</p>
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Autodidacte, écrivain, comédien, dramaturge et créateur original, il est, à ces débuts, soutenu par Samuel Becket et Eugène Ionesco.</p>
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1967, il commence à rédiger le roman « Enfantillage » qu’il achèvera en 1972. Au travers du regard d’un enfant, Raymond Cousse fait le récit de l’absurdité, de la cruauté et de l’injustice du monde. Il en fera une adaptation pour le théâtre en 1983. L’année suivante, il crée « Enfantillages » au festival OFF en Avignon dont il signe la mise en scène. 1968, il écrit « La terrine du chef » qui sera traduite en Allemand et jouée au théâtre Am Neumarkt de Zurich. Il en découlera une trilogie avec « Refus d’obtempérer », « La terrine du chef » et « Le festin du loup ».</p>
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Il interprétera le rôle principal (Gros-papa) de « La terrine du chef » en 1974 à Paris dans une mise en scène de Pierre Chabert.</p>
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Comment Cécile et Hervé vont déjouer l’obsession de Gros-papa qui est de manger Octave, le lapin de la famille ?</p>
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1976, il achève le roman « Stratégie pour deux jambons » qui sera publié en 1978. Il en fera également une adaptation pour le théâtre.</p>
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Cette même année, il achève la première version de « Le bâton de la maréchale » qui sera publié en 1982 et jouée en Avignon en 1989.</p>
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1979, création de « Stratégie pour deux jambons » au théâtre Le Lucernaire à Paris dans une mise en scène de Pierre Chabert. 1980, il crée « L’édifice » au Lucernaire dans sa propre mise en scène. Dés lors, il aura en parallèle sa carrière d’écrivain et celle d’acteur de ses propres œuvres. Connu pour son caractère bien trempé, il écrit, en 1983, « A bas la critique » qui est un recueil de critiques et de pamphlets destiné aux critiques parisiens. Il publiera «Apostrophe à Pivot ». Il enverra « Stratégie pour deux jambons » à Bernard Pivot accompagné d’un véritable jambonneau pour ‘l’épauler durant sa lecture’. Raymond Cousse demandera au destinataire des nouvelles de son mets et, à l’occasion du texte. Mais il ne recevra jamais de réponse. 1986, parution de «L’endroit vaut l’envers », journal d’Australie.</p>
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Raymond Cousse tomba par hasard sur des manuscrits d’Emmanuel Bove, totalement oublié. Dés lors, il s’acharnera à faire publier son œuvre, en grande partie inédite.</p>
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Le 22 décembre 1991, Raymond Cousse se suicide à l’âge de 49 ans.</p>
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<strong>S</strong><strong>erge IRLINGER</strong>, metteur en scéne</p>
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Il débute comme acteur à 19 ans au sein du Théâtre-Sous-la-Pluie, où il joue de 1979 à 1987 dans des mises en scène de J-M. Leroy. À 30 ans, il signe sa première mise en scène <em>Le temps des Lumières</em> d’après Voltaire, Rousseau, Diderot... au Centre Dramatique National de Nancy dans le cadre du Marathon-Théâtre. Cette pièce qui connaît un grand succès public est jouée dans toute la France. C’est au cours d’une tournée en Charente-Maritime qu’il met en place sur l'île de Ré un projet de théâtre dans le cadre des « Arts au Soleil ».</p>
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En 1993, il crée sur le port de Loix-en-Ré <em>La nuit des rois </em>de W. Shakespeare, pièce dans laquelle il joue le rôle de Sir André, dans le cadre des Arts au soleil. Puis grâce aux aides de la DRAC Poitou-Charentes, du Conseil Régional Poitou-Charentes, du Conseil Général de la Charente-Maritime, de la Communauté de Communes de l’île de Ré, il a mis en scène une quinzaine de pièces tournées en région et en France.</p>
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En 1994, il investit un petit théâtre d’été sur l’île de Ré où sont jouées en alternance <em>Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée </em>d’A. de Musset et <em>Des Rillettes chez les Boulingrins </em>de G. Courteline où il interprète le rôle de Monsieur Bouligrin.</p>
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En 1995, <em>Angelo, tyran de Padoue </em>de V. Hugo est créé en résidence à La Maline, salle du second cercle sur l’île de Ré.</p>
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En 1996, <em>Le Guetteur à marées </em>de L. Huselstein et V. Aliouche, est joué dans le département de la Charente-Maritime.</p>
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En 1997, le Théâtre de l’Utopie dirigé par P. Collet et D. Vlaneck co-produit <em>Amphitryon </em>de H. Von Kleist. (Rôle : Mercure).</p>
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En 1998, la scène nationale de La Rochelle, La Coursive, invite la compagnie à jouer <em>Une Tempête </em>d’A. Césaire dans le cadre de Théâtre et Compagnies. (Rôles : Gonzalo et Trinculo). La même année, S. Irlinger, curieux de tout, avide d’explorer toutes les formes de théâtre, délaisse momentanément les classiques et n’hésite pas à s’engager dans de nouvelles voies: théâtre d’images, déambulatoire au sein d’un collectif de compagnies, Quai n°3, réuni à La Fabrique du Vélodrome, lieu alternatif à La Rochelle.</p>
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De 1999 à 2002, il a poursuivi un travail sur le dramaturge B-M Koltès (ateliers, lectures, mises en espace). Sa mise en scène de <em>Roberto Zucco </em>a été co-produite par le Centre Dramatique Poitou-Charentes dirigé par C. Lasne et L. Darcueil et diffusée grâce au Fonds d’Aide Régional à la Diffusion. (Rôles : l’inspecteur, un homme, un travesti).</p>
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En 2002, il met en scène <em>Dreyfus et le cul-de-jatte Bernard </em>de J-J. Vergnaud au côté de L. Huselstein. Son interprétation du capitaine A. Dreyfus lui a valu l’estime du public et de la presse au Festival off d’avignon 2002. Cette pièce n'a cessé d’être jouée en France et à l'étranger pendant dix ans. La crise de l’intermittence en 2003 l’amène à s’interroger sur la condition, le rôle du comédien dans la société actuelle et sa relation avec le pouvoir à travers le magnifique roman de M. Boulgakov, <strong><em>La vie de Monsieur de Molière</em></strong> adapté par L. Huselstein. Cette création originale a été jouée à guichets fermés au Festival d’Avignon en 2005 et en 2006 et tournée en France jusqu'en 2009.</p>
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En 2008, il retourne à B-M Koltès et monte <strong><em>Combat de nègre et de chiens</em></strong>, créée à La Maline/ARDC, présentée à Avignon et sur les scènes de la Région Poitou-Charentes.</p>
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En 2009, il interprète <strong><em>Les Passeurs de Portes</em></strong>, spectacle de rue, dans le cadre du Festival Passe-Portes aux Portes en Ré (Président B. Faivre d'Arcier) et en 2010 au Festival International de Rue d'Aurillac.</p>
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En 2011, il monte un de ses auteurs favoris : B. Brecht, où outre la mise en scène, il assure les rôles d'un marchand, un gars, un berger... <strong><em>Jean la Chance</em></strong>, une pièce de jeunesse de l'auteur, a été jouée jusqu'en 2012 pour une quarantaine de représentations avec six comédiens et deux musiciens grâce aux aides à la production du Ministère de la Culture/DRAC Poitou-Charentes, de la Région Poitou-Charentes, du Conseil Général de la Charente-Maritime, de l'ADAMI et de LA SPEDIDAM.</p>
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En 2011, il met également en scène et joue dans <strong><em>A la Cour des Fables</em></strong> d'après Jean de La Fontaine.</p>
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En 2012, il met en scène un spectacle destiné aux résidents des maisons de retraite, <strong><em>Scène et Chant</em><em>.</em></strong></p>
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En 2013, il reprend son travail sur la narration avec <strong><em>Cendrillon ou depuis quand la marâtre aime-t-elle les enfants de son mari</em></strong> de L. Huselstein d'après les <em>Cendrillon</em> du monde.</p>
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Il se met également au service de jeunes compagnies : pour la compagnie <em>La vie est ailleurs</em>, il a co-écrit et mis en scène <strong><em>La</em><em> conférence sur l'art de l'acteur</em></strong><em>, </em>spectacle créé au Festival Mimésis de La Rochelle en 2012 ; pour la compagnie <em>Terre sauvage</em>, il a mis en scène <strong><em>Nez à Nue</em></strong>, joué au Festival Off d'Avignon 2012 et 2013 et tourné dans plusieurs régions de France. Pour les Amis des Fortifications de Saint-Martin-de-Ré, il a mis en scène <strong><em>Les Amants de Molière</em></strong>, d'après Molière, dans le cadre des festivités organisées à l'occasion du classement des fortifications Vauban de Saint-Martin-de-Ré au Patrimoine Mondial de l'Humanité.</p>
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<strong>Laurent MASCLES</strong>, acteur</p>
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<strong><img alt="049_-_copie" height="298" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/84703/049_-_Copie.jpg" width="170"></strong></p>
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En 2009, Laurent Mascles est à l’initiative de la création de la compagnie théâtrale de l’île Lauma.</p>
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Membre fondateur, vice-président de l'association de théâtre amateur Théâtre Ni Trop (TNT).</p>
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Entre 2005 et 2009, Laurent Mascles est élève de la classe d’art Dramatique de L’ENMDAD de Brest sous la direction de Sylvian Bruchon et Régine Trotel, Madeleine Louarn, Patricia Jeanneau, Pascal Decolland Valérie Blanchon. En juin 2009, il obtient son Certificat d’Etude Théâtrale.</p>
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Il a, par ailleurs, suivi des stages avec la Cie Les Lucioles; Philippe Calvario; Cédric Gourmelon; Giselle Vienne; Jonathan Capdevielle; Peppe Robledo; Etienne Bideau-Rey; Valérie Filippin ; Julie Bérès.</p>
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Laurent MASCLES a créé et mis en scène en 2008 « <strong><em>Debout et libre</em></strong><em> »</em>, une réflexion théâtrale sur le thème de l’esclavage. Il a également joué dans différentes pièces du répertoire classique comme « <strong><em>Ubu Roi</em></strong><em> »</em> de Alfred Jarry, « <strong><em>Le Nègre au Sang</em></strong><em> »</em> de Serge Valletti ou «<em> <strong>La Critique de l'Ecole des Femmes</strong> »</em> de Molière, ainsi que dans une quinzaine de courts et moyens métrages, notamment « <strong><em>Pivot de comptoir</em></strong> » qui a reçu une mention au festival du film court de Brest 2008.</p>
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Il a participé en novembre 2008 à « <strong><em>Enrico V</em></strong><em> »</em> de W. Shakespeare, mis en scène par Pippo Delbono.</p>
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En 2009, il met en scène “<strong>La Mort Morte</strong>” de Ghérasim Luca. La beauté de ce texte et la pertinence de la mise en scène lui vaut un beau succès en Avignon lors du festival OFF en juillet 2010.</p>
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En 2011, il met en scène « <strong>Stratégie pour deux jambons</strong> » et le présente au festival d’Avignon. Le succès est immédiat. Le spectacle est en tourné sur la France entière pour trois saisons, jusqu’en 2013.</p>
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Il m’est en scène, également, « <strong>Les recluses</strong> » de K. Kwahulé, « <strong>Atteintes à sa vie</strong> » de M. Crimp en 2011. En 2012 « <strong>Grammaire des mammifères </strong>» de W. Pellier. En 2013, il met en scène « <strong>La mort de Tintagiles</strong> » de M. Maeterlinck avec un groupe d’adolescents. Cette pièce fera l’ouverture de la saison du Stella à Brest. En 2014 « <strong>Les diablogues</strong> » de R. Dubillard ; « <strong>Forteresse Europe</strong> » de T. Lanoye et « <strong>L’extraordinaire tranquillité des choses</strong> » de Hamelin Levey Malone Simonot.</p>
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<strong>Enfantillages</strong></p>
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Auteur <strong>: Raymond Cousse</strong></p>
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Mise en scène, scénographie <strong>:</strong> <strong>Serge Irlinger</strong></p>
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Univers sonore: <strong>Julien Boulier</strong></p>
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Costumes : <strong>Odile Mascles</strong> et <strong>Edwige Payet</strong></p>
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Graphisme : <strong>Paul Verveine</strong></p>
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Avec : <strong>Laurent Mascles</strong></p>
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Production : <strong>Compagnie de l'Île Lauma</strong></p>
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Résidence de création en avril 2014 à La Rochelle.</p>
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Avant première le 25 juin 2014 à 20h30 à l'espace Vauban à Brest.</p>
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Création du 5 au 27 juillet 2014 à 16h30 à l'Art en Scène Théâtre dans le cadre du Festival OFF d'Avignon.</p>