FACE B, la revue qui célèbre les multiples héritages culturels en France

Face B c’est notre manière de changer la narration en racontant nous-mêmes nos propres récits.

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FACE B, la revue qui célèbre les multiples héritages culturels en France

Bissai Media et Faces Cachées Editions collaborent pour publier Face B, une revue qui célèbre les multiples héritages culturels en France. Commandez le premier numéro qui paraîtra en automne 2024 ! Faisant le constat que les débats et le récit collectif s’axent autour de la banalisation du racisme dans tous les espaces de la société, le projet Face B renoue à sa façon avec une histoire, mais surtout, une mémoire donnant la parole aux personnes concernées pour célébrer la diversité qui existe sur le territoire français et créer des archives à transmettre aux générations futures. L’enjeu est d’opérer une mise en lumière des angles morts et des non-dits en donnant une place centrale aux récits et vécus des personnes issues des diasporas afro-descendantes, asiatiques et nord-africaines. Chaque numéro de Face B portera sur un sujet précis, et sera produit en collaboration avec des journalistes, des auteur·ices, des artistes, des expert·es concerné·es par le sujet à l'honneur et par la transmission culturelle. Le premier numéro portera sur : Notre rapport à nos langues d’origine ! Vous pourrez y découvrir des chroniques, des données statistiques, des photo et des illustrations, des citations, des récits personnels, des connaissances théoriques et historiques et des témoignages intimes pour dresser un portrait transgénérationnel de notre rapport aux langues. On a tous·tes déjà entendu le fameux adage philosophique de René Descartes : “je pense donc je suis”. Avec ce premier numéro, Bissai souhaite plutôt dire : “je parle donc je suis”. Car la langue est plus qu’un simple outil de communication : elle est ce qui nous relie au monde et à nos racines. Vivante, discriminée, conflictuelle, parfois non-transmise, la langue est à la fois un phénomène de société et un enjeu identitaire, miroir de nos cultures et de nous-mêmes. En explorant ce sujet vaste mais ô combien symbolique pour nous, enfants marqués par la migration, il s’agit d’interroger notre rapport à nos origines, à notre propre identité, dans le contexte cosmopolite français. Ce premier numéro sera constitué de quatre chapitres sur ces thématiques : Légitimité et maîtrise de la langue : en tant que partie de notre identité, la langue est un outil d’appartenance et de connexion au groupe qui la maîtrise. Elle devient ainsi un élément central du sentiment de légitimité vis-à-vis de ce groupe. Comment alors trouver sa place en France quand ne pas maîtriser le français ou avoir un accent étranger exclut et produit un sentiment d’illégitimité ? Non-transmission de la langue : au sein de nombreuses familles marquées par une histoire de migration, la non-transmission de la langue d’origine est le résultat d’une politique assimilationniste et d’une volonté systémique de dénigrer certaines langues. Cette rupture de transmission a des conséquences sur la construction identitaire, mais aussi sur les liens familiaux des personnes privées d’un bout de leur héritage. Hiérarchisation des langues : le bilinguisme des enfants racisés n’est que très peu - si ce n’est pas du tout - valorisé en France. Il est mieux perçu de parler anglais, espagnol ou encore italien, qu’arabe, vietnamien ou wolof. La valeur d’une langue dans notre société est intrinsèquement reliée à son potentiel économique, mais également à la suprématie blanche. Nos langues sont perçues comme des dialectes mais qu’est ce qui se cache derrière ce terme ? En tant que francophones, quels privilèges nous donnent l’hégémonie du français dans le monde et pourquoi est-il important de décoloniser notre rapport aux langues ? Ré-appropriation de nos identités par la langue : on l’oublie souvent mais la langue joue un rôle primordial dans la construction de nos identités. Quelle(s) langue(s) je parle ? Comment je la parle ? Avec qui ? D’où vient (ou viennent) - elle(s) ? Tout cela concourt à nous définir d’une manière ou d’une autre. De ce fait, parler, ou apprendre à parler, transmettre et réinventer nos langues nous permet d’avoir accès à une part encore inexplorée de notre identité, et de se la réapproprier. La revue fera environ 160 pages en format 18x22 cm et sera livrée à l'automne 2024. Dans le sillage de la ligne éditoriale de Bissai Media, la revue Face B s’adresse à toutes les personnes qui se sentent concernées de près ou de loin par la lutte contre le racisme et les discriminations, les questions d’identité et de transmission culturelle. C’est grâce à vous que nous pourrons raconter et archiver nos récits ! BISSAI, du média en ligne au projet papier Face B est produit et co-édité par Bissai, une association cofondée par Thu-An Duong et Chiguecky Ndengila dont le but est de créer des espaces physiques et digitaux d’expression, de partage et de guérison qui permettent de libérer la parole et de développer la connaissance et la confiance en soi des personnes concernées par le racisme. Bissai apporte un contre-récit face au roman national sur l’immigration ominiprésent dans l’espace public français en donnant la parole aux personnes concernées et en replaçant l’humanité au coeur de la réflexion. BISSAI MÉDIA en quelques chiffres Plus de 31 000 abonné·es cumulé·es sur Instagram et TikTok Plus de 80 articles écrits et publiés sur www.bissai.com Plus de 60 vidéos produites et diffusées sur la chaîne YouTube BISSAI MEDIA 3 épisodes de podcast disponibles sur toutes les plateformes de streaming 8 apparitions médiatiques dont une apparition dans la liste des femmes derrières les nouveaux médias français d'ANCRÉ Magazine 1 newsletter avec plus de 400 abonné·es plus de 50 bénévoles au sein du collectif 6 mois d’incubation au Medialab93 et 8 mois d’incubation à l’Arc de l’innovation, l’incubateur de Paris&Co Bissai, c’est avant tout un collectif, sans qui rien ne serait possible. Derrière cette revue, il y a des personnes concernées par le racisme et ses conséquences, passionnées par les questions d’héritage, d’identité et de transmission culturelle. Des personnes motivées par l’idée de se réapproprier leurs identités et lassées de ne pas avoir leurs propres espaces pour raconter leurs histoires et se célébrer. C’est ainsi qu’Eléonore, David, Asli, Rysma, Mona, Penda, Aya, Laïla, Anna, Selena, Zahra, Alain, Aparna, Fanny, Dalphée, Tassa, Nour, Maryam, Dalla, Marie, Chérine, Imane, Jade, Zeïneb, Melissa, Myriam et bien d’autres encore ... participent à créer ces espaces physiques et digitaux d'expression, de partage, guérison et de libération de la parole. Notre partenaire, la maison d'édition FACES CACHÉES Notre maison d’édition est dédiée aux nouveaux auteurs « à la Faces Cachées ». Mue par une volonté de donner la parole à toutes et tous et sortir de l’ombre du monde de l’écriture, notre équipe propose une redéfinition de la culture littéraire et un oeil neuf et inédit pour raconter et célébrer des histoires que l’on n’entend pas. L'équipe contributrice du premier numéro de Face B Pour ce premier numéro dédié aux langues, nous avons fait appel à une véritable équipe de stars ! Souba Brunel : ex-Directrice RSE* d’une multinationale, Souba Manoharane-Brunel quitte le milieu de l’entreprise après 14 ans de carrière dans ce domaine pour se lancer dans l’entreprenariat à impact. Dès 2017, elle crée La Financière Cameena, une société privée d’investissement spécialisée dans la transition énergétique en France et en Inde (son pays d’origine) tout en devenant consultante en stratégie RSE et DEI. Ayant pour objectif d’accélérer la transition écologique via les femmes et la diversité, elle est un des visages de l’activisme écologique décolonial en France et fonde l’association écoféministe Les Impactrices (@lesimpactrices) pour œuvrer à une action climat plus juste, plus inclusive et donc plus innovante. Crédit photo : Quentin Larcher Anas Daif : journaliste indépendant pour plusieurs médias, Anas Daif lance en 2019 le podcast “À l’intersection” (@alintersection) pour raconter les diasporas nord-africaines, afro-descendantes et asiatiques dans toute leur intersectionnalité. Frank Lao : militant antiraciste, Frank Lao crée le compte Instagram @decolonisonsnous en 2019 pour déconstruire les mentalités et les dynamiques racistes. En 2023, il va plus loin en publiant son premier livre du même nom, partant cette fois de sa propre histoire personnelle et familiale en tant que fils de réfugiés laotiens. Mai : illustratrice et autrice du roman graphique Vê où elle partage son retour au Vietnam de ses ancêtres et les réflexions identitaires qui y sont nées. Un récit pour rendre hommage à nos héritages et guérir nos lignées. Elle partage aussi ses reco de lectures decoloniales sur le compte Instagram @leslecturesdemai. Crédit photo : SeeDreeks Photography François Oulac : journaliste indépendant, curateur de contenu et stratégiste éditorial, François Oulac est notamment spécialisé dans les cultures urbaines caribéennes. En 2017, il co-fonde le podcast “Le Tchip” (@letchippodcast) pour parler de pop-culture noire, entre autres choses. Sanaa Roukia : depuis toujours, Sanaa Roukia porte un grand intérêt pour la culture hip-hop dans son ensemble. En 2014, elle fonde le magazine "blingzine" français/anglais “33carats”(@33caratsmagazine) dont elle est la rédactrice en chef, d’abord sous forme de blog et ensuite sous format papier. Elle est également manageuse de deux artistes : Keïla et Solomando. Selena Dahajee : À travers son travail graphique et journalistique, elle questionne les notions de représentation et de transmission. Notamment au sein de son projet éditorial de fin d’études « objets d’identités », visant à mettre en lumière les témoignages d’une jeune génération de français·es ayant une double culture, via leurs objets culturels. Actuellement en dernière année de Master information communication à l’Institut Français de Presse, Selena a pu réaliser un mémoire de recherche traitant de l’usage social et politique de la photographie au sein des banlieues parisiennes, à l’ère des médias sociaux numériques. Elle finalise son deuxième mémoire de recherche questionnant de l’inclusivité des journalistes racisé·es au sein des rédactions et de la création de médias alternatifs. Selena fait également partie de l'équipe de Bissai Média. Hina Hundt : ilustratrice et graphiste qui porte une attention particulière aux questions de représentativité et d'inclusion sociale. C’est ainsi qu’à travers ses illustrations dynamiques et douces, elle crée des ponts dans nos imaginaires collectifs. Son objectif étant de mettre en lumière nos identités multiples et la complexité des expériences qui nous unit ; elle aborde régulièrement les thèmes de l’intime, la santé mentale, la notion de joie et de bien-être général. Crédit photo : Adeline Rapon Gaël Rapon : photographe, Gaël Rapon s’est spécialisé dans les portraits. Avec une vision très spirituelle et proche de la nature, il se dégage un véritable engagement de son travail avec une volonté de rendre visible les invisibles. Il se tourne notamment vers les invisibilisé·es afin qu’ils/elles puissent s’ouvrirent et se réapproprier leurs histoires. Crédit photo : Emmanuelle Tricoire

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POURQUOI FAISONS-NOUS APPEL À VOUS ? Face à la volatilité et à l’opacité des réseaux sociaux et leurs algorithmes, il nous est vital d’investir le format papier pour continuer de transmettre nos récits et garder une trace pérenne de nos expériences et de la pensée que nous produisons. L’objectif étant par ailleurs de contrecarrer la percée des idées racistes librement propagées dans les espaces médiatiques, les réseaux sociaux, l’espace public et même la sphère intime. Vous êtes un élément central de cette étape stratégique pour nous, mais également pour la lutte contre le racisme dans l’espace francophone dans son ensemble. Participer à cette campagne de financement participatif, c’est aussi envoyer un signal fort face à la censure et la silenciation que nous pouvons subir, tout en s’inscrivant dans le sillage de nos aîné·es qui ont, bien avant nous, utilisé le format papier pour mobiliser, éduquer, transmettre, informer et lutter. Participer à cette campagne, c'est aussi soutenir un média associatif indépendant porté par des passionné·es qui travaillent d’arrache-pied depuis maintenant trois ans et demi de manière complètement gratuite et bénévole. Cette revue ne peut voir le jour qu’avec et grâce à vous, notamment pour nous permettre de payer justement celles et ceux qui y contribuent (journalistes, chroniqueurs, photographes, illustratrice, graphiste, directrice artistique). Rejoignez le mouvement et profitez de nos contreparties ! Nous avons préparé du merch exclusif Face B pour vous permettre d'afficher votre soutien tout en faisant partie intégrante de l'histoire de Face B. Vous pouvez vous procurer nos cartes et posters tirés des photographies prises par Gaël Rapon, mais aussi nos stickers, nos t-shirts, et le livre Des fois j'écris des trucs de Wad'z de Faces Cachées Éditions. Vous avez l'embarras du choix pour soutenir cette revue ! Les paliers

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