Film documentaire participatif : Image Neuve du Pavé (Noisy-le-Grand)
<h3 style="text-align:center"><strong>Image Neuve du Pavé : Regard sur les habitant.e.s d’un quartier du 93</strong></h3>
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<p>Le jeune <strong>collectif Contre-Champ</strong> a pour objectif de réaliser un <strong>film documentaire sur le quartier du Pavé Neuf à Noisy-le-Grand</strong>, en Seine-Saint-Denis. Ce film s'inscrit dans un <strong>travail de recherche en urbanisme</strong> au sujet de l’ancrage des habitant.e.s dans les quartiers populaires.</p>
<p><strong>Ce palier de 2 000€ correspond à notre premier objectif pour que le film puisse voir le jour. </strong>On espère le dépasser pour financer comme il se doit notre petite équipe et vous proposer un rendu de meilleure qualité !<strong> Votre participation, quelque soit son montant, nous aiderait grandement à concrétiser ce projet un peu fou de parler de la banlieue autrement, avec un regard bienveillant et sincère, tout en apportant une rigueur scientifique.</strong></p>
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<p style="margin-left:40px"><em>Quels liens unissent les habitants à leurs quartiers ? </em></p>
<p style="margin-left:40px"><em>A quoi ressemble le quotidien de celles et ceux qui vivent dans un quartier populaire ? </em></p>
<p style="margin-left:40px"><em>Comment les habitants et les habitantes du Pavé Neuf perçoivent-ils.elles leur quartier ? </em></p>
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<h3>L'histoire du projet</h3>
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<p>L’histoire commence il y a deux ans avec la <strong>réalisation du film documentaire Ca bouge pas, en 2019, par Félix Cardoso</strong>, dans le cadre de son mémoire de recherche de Master 1 en urbanisme. Filmé sur la <strong>dalle du Mont d’Est à Noisy-Le-Grand</strong>, ce travail retrace l’histoire exceptionnelle de ce quartier hors norme, construit dans les années 1970 comme le principal pôle urbain de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée. Il donne à voir les usager.ères multiples de la dalle, des enfants, aux travailleur.e.s, en passant par les dealeurs, et questionne l’évolution du quartier. <strong>Le projet de transformation de la dalle du Mont d’Est témoigne d’une volonté de transformer les pratiques d’ancrages au sein du quartier et de ses espaces publics.</strong></p>
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<p>L’aventure se poursuit cette année avec <strong>le projet d’un nouveau film documentaire sur le quartier d’à côté, celui du Pavé-Neuf, toujours à Noisy</strong>. Dans la continuité du précédent film, l’idée est d’appliquer ces réflexions à un nouveau terrain. Alors que la dalle du Mont d’Est se caractérise par une prépondérance de l’activité commerciale et de bureaux, notre caméra se pose à présent sur un quartier plus résidentiel. Un grand projet de réaménagement a été réalisé il y a 10 ans : l’ensemble des espaces publics ont été remaniés, des jardins ont été créés, les immeubles rénovés. Cette opération d’urbanisme a transformé l’image du quartier. Mais la manière de l’habiter a t-elle réellement changé ? </p>
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<p><strong>Nous souhaitons comprendre et montrer comment ce quartier si particulier est habité.</strong> En retraçant l’histoire de sa construction et de son réaménagement, nous comptons montrer l’image d’un quartier populaire vivant, actif. Comprendre pourquoi certains décident d’en partir, et pourquoi d’autres décident d’y rester. </p>
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<p><strong>Ça bouge pas a été réalisé avec très (très) peu de financement, en provenance exclusivement des fonds personnels. Nous aimerions, grâce à votre aide, pouvoir donner une autre ampleur et une autre qualité à ce nouveau projet. Et c’est pour cela qu’on a besoin de votre contribution, à la hauteur de vos moyens bien sûr ! :)</strong></p>
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<p><strong>Pour cela, on a veillé à vous détailler juste en dessous notre projet et nos objectifs.</strong></p>
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<h2 style="text-align:center"><strong>Présentation du Collectif Contre-Champ (CCC)</strong></h2>
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<p><strong>Pour faire collectif, il faut être au moins deux, ça tombe bien on est deux !</strong> On a créé le Collectif Contre-Champ (CCC) après s’être rendu.e compte qu’on partage des centres d’intérêts communs : </p>
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<li>Bon c’est pas un centre d’intérêt mais on est <strong>deux étudiants en urbanisme</strong> à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.</li>
<li>On vient tous les deux de <strong>banlieue</strong>, et on en est très fièr.e ! </li>
<li>On est passionné.e par tout ce qui touche à l<strong>’image et à la vidéo</strong> de près ou de loin.</li>
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<p style="text-align:center"><strong>Félix</strong></p>
<p style="text-align:center"><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/735324/546cf7a3-ac3b-40dc-acb8-f158769daa91.jpg" width="100%" /></p>
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<p><strong>Félix est étudiant en géographie et en urbanisme à l’université Paris 1 et à l’Ecole Normale Supérieure de Paris.</strong> Il <strong>habite depuis toujours à Noisy-le-Grand</strong>, juste à côté du quartier du Pavé-Neuf. Il est passionné par sa ville et son histoire, sur laquelle il a réalisé une grande majorité de ses travaux étudiant. C’est ce qui l’a poussé à réaliser un premier film documentaire sur son propre quartier, en s’improvisant réalisateur. Depuis, la caméra est partout dans ses recherches. Il a continué d’interroger et d’utiliser l’audiovisuel comme méthode de recherche. Il a d’ailleurs réalisé un travail sur le groupe de rap PNL et leurs représentations géographiques. Aujourd’hui, Félix souhaite finir ce qu’il a entrepris tout au long de sa scolarité : comprendre et faire connaître l’espace si particulier de son enfance : le centre urbain de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée. </p>
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<p style="text-align:center"><strong>Anaïs</strong></p>
<p style="text-align:center"><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/735325/17c84df0-726f-4108-9e32-79821c2a41a7.jpg" width="100%" /></p>
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<p><strong>Anaïs est étudiante en urbanisme à l’université Paris 1.</strong> Elle entretient un double attrait pour la Tunisie, dont sa famille est originaire, et l’Ile-de-France où elle est née et a grandi. La question de l’ancrage est essentielle dans son rapport à la ville et au territoire. Dans un premier temps, son intérêt s’est penché sur Tunis, qu’elle ne connaissait que trop peu. Elle s’est donc investie dans plusieurs recherches et stages sur le territoire tunisien. Elle souhaite à présent étudier son autre point d’ancrage, celui qui l’a vu grandir, la banlieue parisienne. Elle se plaît déjà à arpenter l'Île-de-France de long en large, avec son appareil photo, à découvrir les terminus des lignes de RER, à observer les ouvrages architecturaux remarquables à Paris ou en banlieue et à constater les différentes réalités qui composent cette région. L’été 2020, passé à la cité de la Cilof à Viry-Châtillon, en Essonne, lui a donné envie de raconter le quotidien de ses habitants, loin des clichés et stigmates qu’on peut leur imposer. C’est petit à petit qu’a grandi son envie de donner à voir l’Ile-de-France, qui lui est si chère.</p>
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<h2><strong>Présentation du quartier du Pavé Neuf</strong></h2>
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<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/735320/98e5d556-80f0-407d-a44c-321a06a3b445.PNG" width="100%" /></p>
<p><em>Localisation de Noisy-le-Grand (Crédits : Géoportail)</em></p>
<p>Le Pavé Neuf est un quartier hors-norme, construit dans les années 1970-1980, dans le cadre de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée. Le quartier fait partie de ce qui a été conçu comme le “Centre Urbain Régional” de Marne-la-Vallée, avec le quartier du Mont d’Est. Le quartier, à dominante résidentielle, a donné lieu à l’intervention d’urbanistes et d’architectes particulièrement audacieux, créant des espaces et des bâtiments monumentaux, à l’image des arènes Picasso de Manuel Núñez. Les voitures circulants dans de grandes voies entourant le quartier, ce dernier est principalement piéton, avec de grands espaces publics libres et densément fréquentés.<strong> </strong></p>
<h2><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/735323/56ce1812-1e82-4d78-ae99-1845f0e56916.jpg" width="100%" /></h2>
<p><em>Images d'archives des arènes Picasso (Crédits : Nunez Yanowsky)</em></p>
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<h3><strong>L’ancrage au lieu comme objet d’étude</strong></h3>
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<p>Le documentaire Ca bouge pas, réalisé par Félix Cardoso en 2019 traitait de la question de l’immobilité sur la dalle du Mont d’Est à Noisy le Grand. Dans la sphère académique, les chercheur.ses ont étudié la question de la mobilité et de l’immobilité selon une analyse des politiques urbaines. La mondialisation et l’évolution des modes de vie sont allées dans le sens de la promotion et de la généralisation de la mobilité. La mobilité et l’immobilité ont ainsi tendance à être opposées. En ville, on oppose le.la cadre actif.ve ultramobile au corps immobile du sans-abris. </p>
<p><strong>Nous souhaitons dépasser ce paradigme en parlant plutôt de la notion d’ancrage à un lieu.</strong> Sans trop entrer dans le jargon universitaire en urbanisme, l’ancrage territorial désigne le sentiment d’appartenance des individus, ou collectivement des sociétés, à un espace. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, l'ancrage et la mobilité ne se contredisent pas. Nous aimerions démontrer que le “jeune qui tient le mur” au quartier n’est pas moins mobile que celui qui a un emploi dans le secteur formel. Que l’ancrage ne présuppose pas l’immobilité mais aussi que la présupposée immobilité de certains individus peut cacher une mobilité à une échelle plus fine.</p>
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<h3><strong>De l’observation participante au projet participatif</strong></h3>
<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/735318/05624944-9b4a-468e-9a17-2bd41e7e1b88.jpg" width="100%" /></p>
<p><em>Quartier du Pavé Neuf, Noisy-le-Grand (Crédits : Akli Aouaa)</em></p>
<p>L’objectif du film documentaire que nous réalisons est de donner à voir le quartier du Pavé Neuf par le prisme du regard de ses habitant.es.</p>
<p><strong>Le travail de terrain s’étend de mai à juillet-août 2021. </strong></p>
<p>Notre approche s’effectue en deux temps.</p>
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<p><strong>Dans un premier temps, nous tenons à nous familiariser avec le terrain</strong> : à arpenter le quartier, à discuter avec les habitant.e.s, à prendre connaissance du tissu associatif local, etc. Dans un souci de sincérité et de transparence, l’idée est tout autant de connaître le quartier, que de se faire connaître, et de faire connaître notre projet aux habitant.e.s. </p>
<p>Ce travail est essentiel pour créer un lien de confiance avec ces derniers, l'introduction d’une caméra n’étant pas chose évidente. Le rapport à l’image est, en effet, ambivalent au Pavé Neuf : </p>
<p>D’un côté le caméra renvoie à certains médias qui véhiculent une image stigmatisante et dévalorisante des cités de banlieue parisienne, où l’accent est mis sur les violences et la criminalité.</p>
<p>De l’autre, dans le cas particulier du Pavé Neuf, celle-ci se rapporte aux nombreux clips, majoritairement de rap, tournés dans la cité. Les artistes étant attirés par l’architecture post-moderne et esthétique des bâtiments signés Manuel Núñez Yanowsky. </p>
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<p>Dans les deux cas, la caméra fait figure d’objet importé de l’extérieur. </p>
<p><strong>Notre objectif est ainsi de créer un climat de confiance et de bienveillance permettant l’acceptation progressive de la caméra dans le quartier, dans un second temps. </strong></p>
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<p>Nous prévoyons de tourner durant les mois de juillet et d'août 2021. </p>
<p>Cela passe notamment par la communication au sujet de notre projet. Pour ce faire, nous avons fait le choix, en parallèle de notre travail de terrain, d’utiliser les réseaux sociaux (Facebook, Instagram et LinkedIn). C’est pour trois raisons principales. S’appuyer sur la grande capacité de partage qu'offrent les réseaux sociaux pour permettre au projet de se faire connaître au maximum de personnes habitant au Pavé Neuf. Communiquer au fur et à mesure sur l’avancement du projet. Faire de la page un support de discussion et d’échanges pour toute personne habitant ou s’intéressant au quartier du Pavé Neuf. </p>
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<p>Nous faisons appel à votre contribution pour garantir une <strong>qualité professionnelle </strong>du film documentaire. Nous ne serons pas que deux derrière tout ça. Tout comme c’était le cas lors de la réalisation de Ca bouge pas! (Félix Cardoso, 2019) nous faisons appel à des proches, ami.e.s et connaissances pour nous soutenir. Cela allant d’un soutien technique ponctuel sur le terrain au travail de postproduction (étalonnage, mixage, etc).</p>
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<p><strong>Même si nous prenons en charge la prise d’image et de son et le montage, il est clair que nous n’avons pas toutes les compétences nécessaires à la bonne réalisation d’un film. Le mixage son, l’étalonnage, le graphisme, ou encore l’illustration sont des tâches techniques mais surtout coûteuses ! Des proches peuvent nous accompagner dans la réalisation de ce travail et on aimerait les payer à la hauteur de leur investissement et de leur talent. </strong></p>
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<p>Nous avons échelonné nos besoins en deux paliers. Le <strong>premier échelon de 2000 € correspond à nos besoins minimum pour que le film voit le jour.</strong></p>
<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/734899/5e44655d-7b07-4a61-8662-217d72f175d4.png" width="100%" /></p>
<p><strong>Le second échelon de 3 500 €, </strong>est plus ambitieux, soit. Mais c’est celui-ci qui nous permettrait de dédommager convenablement nos partenaires et de nous payer le luxe de payer les droits d’auteur (musique et son) pour inclure, entre autres, du Booba de manière légale dans le documentaire.</p>
<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/734900/eeabd211-727d-4504-af06-a6ff7a3fc632.png" width="100%" /></p>
<p><em>A noter que la plateforme KissKissBankBank prélève une commission de 8% si le projet réussit.</em></p>