Gnantaga (Enregistrement d'un album)

<p> Tout commence en 2011, quand je me rend pour la 1ère fois au <em>Burkina Faso</em> pour jouer un spectacle de théâtre jeune public. J'y rencontre <strong>Yacouba, Samy Kimpé, Alain Kaboré</strong> qui bossent pour <strong>Alain Héma</strong> sous le nom de <strong>Théatre Eclair</strong>. Ces 3 musiciens viennent de <em>Bobo Dioulasso</em> et sont les élèves de <strong>Mahama Konaté</strong>, 1er Burkinabé à avoir rempli le stade de <em>Wembley</em> avec son groupe,(autant vous dire s'ils sont doués!) Très ancré dans la tradition et attaché à son pays, il y fondera une école de musique. Ils Jouent dans tous les grands évènements de <em>Ouaga</em> mais rentrent très souvent à <em>Bobo</em> où ils jouent dans les "cabarets", là où les sons traditionnels se mélangent aux nouveaux sons. Là-bas, ils sont considérés comme les grands-frêres! Grâce à Alain, ils viennent à plusieurs reprises jouer en Europe! Ils y mettent le feu!! Un son néo-traditionnel qui ne laisse pas indemne!</p> <p> En 2012, pour des raisons plutôt obscures, le groupe se fait virer du théâtre éclair. La plupart des membres sont assez pauvres, mais dans l'adversité, ils continuent à jouer, à créer de nouveaux morceaux, à rechercher leur son. Ils créent dans la foulée<strong> "l'ensemble musical Gnantaga", avancer ensemble. Comme une revendication identitaire.</strong> Alain Héma est très connu là-bas et il est difficile pour eux de se relever après cette claque. La raison du plus fort est plus que jamais d'application en Afrique. Nous retournons au Faso, cette année-là, pour un autre projet. Nous revoyons nos amis et nous organisons pour et avec eux une tournée en Belgique (du 12 mai au 13 juillet 2013 info au théâtre des 4 mains - avis au amateurs!!), mais le vrai moyen de s'affranchir pour le groupe est de rentrer au Burkina avec plus ou moins 1500€ pour enregistrer un album et pouvoir démarcher sur place et à l'étranger. Nous avons trouvés une bonne dizaine de dates à Bruxelles et ailleurs mais les cachets seront juste assez pour les billets et les défraiements (essence-bouffe...). Nous avons essayé d'être soutenus par les moyens publiques (l'OIF, le WBI, le BIJ) mais aucun ne peut ou ne veut nous soutenir, nous ne rentrons pas dans les cases (surtout nos amis!!). Nous avons plus que jamais besoin de votre soutien!! Ce n'est tellemnt pas énorme qu'on peut/doit y arriver!! Come on!!</p>