Kolik
<p><em><strong>Le projet</strong></em></p>
<p><em>Kolik </em>vient de loin pour moi, de l’expérience que j’avais faite en en entendant des extraits en 2007… Une expérience inédite par la place que le texte offre au spectateur, invité à s’en approprier l’histoire, à se l’inventer.<br />
Néanmoins, on peut dire que<strong> <em>Kolik </em>raconte une décomposition, un effondrement, celui d’un homme, ou d’une civilisation?</strong></p>
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<p>Comment ? Pourquoi ? À partir de quel point de folie ?</p>
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<p>À chacun de répondre au cours d’une représentation conçue comme une exploration faite en commun de ce texte beau et singulier, qui parle au corps, à partir du corps.<br />
Avec l’espoir pour nous tous, de sortir de la représentation régénérés, aptes à envisager les « <em>renversements »</em> du monde qui nous attendent.<br />
<strong>Notre ambition est de réhabiliter le Poème comme espace de liberté pour qui le rencontre.</strong></p>
<p>Avec <em>Kolik</em>, le « regardeur fera l’oeuvre », même si je vous assure qu’on fera plus que de signer un urinoir !</p>
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<p>Texte <strong>Rainald Goetz</strong><br />
Nouvelle traduction <strong>Ina Seghezzi</strong><br />
Un projet de et avec <strong>Antoine Mathieu</strong><br />
Mise en scène <strong>Alain Françon</strong><br />
Scénographie <strong>Jacques Gabel</strong><br />
Images<strong> Ina Seghezzi</strong><br />
Lumières<strong> Léa Maris</strong></p>
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<p> « <em>La cohérence plutôt que le sens, la cohérence comme ce qui fait tenir ensemble tout le réel. L'écriture de Goetz ressort de la cohérence.</em> »<br />
A. Françon</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/693876/0e504f8b-3a88-42d7-8083-b54e6373c415.jpg" width="100%" /></p>
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<p><strong><em>Le Calendrier</em></strong><br />
Début des répétitions le 26 novembre 2020<br />
Création le 5 janvier 2021 au <strong>Théâtre 14</strong>, Paris<br />
Du 5 au 23 janvier au Théâtre 14, Paris<br />
Du 5 au 13 février au Théâtre du Nord, CDN Lille/Tourcoing<br />
23 février au Grrranit -Scène Nationale de Belfort (2 représentations)</p>
<p>Nous travaillons dans des conditions de production contraintes ; si nous parviendrons à payer les intervenants aux différents postes, reste que pour la très belle scénographie que signera Jacques Gabel, en collaboration avec les images de Ina Seghezzi, nous faisons face à des dépenses imprévues : la construction d’un praticable et l’achat d’un ordinateur dédié à la diffusion d’images. Il nous manque 6 000 euros, au moins, sur un budget d’environ 30 000 euros pour créer l’espace de jeu.</p>
<p>Nous vous invitons à nous aider à construire cet espace que nous imaginons ainsi :<br />
<em>Il y aura un îlot, incliné, légèrement surélevé.<br />
Dessus un fauteuil.<br />
Cet îlot sera pris dans des images projetées quasi verticalement.</em><br />
<em>Des images de nature, des images prises d’un train, plus ou moins identifiables.</em><br />
Elles contribueront à construire la matière de l’espace, la matière de la lumière.</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/693873/5695e2f7-6838-4159-8455-42820e0338aa.JPG" width="100%" /></p>
<p>Il s’agit d’un dispositif simple, épuré, dont l’objectif est de présenter la « Figure », le personnage. </p>
<p>Dans <em>Francis Bacon, La logique de la sensation</em> (éditions de la différence), Gilles Deleuze définit très bien les enjeux de cette opération de mise en relief : <br />
« <em>… non seulement le tableau est une réalité isolée (un fait)… mais la figure elle-même est isolée dans le tableau… Pourquoi ? Bacon le dit souvent : « Pour conjurer le caractère figuratif, illustratif, narratif, que la Figure aurait nécessairement si elle n’était pas isolée. »<br />
Le peintre n’a ni modèle à représenter, ni histoire à raconter. Dès lors, il a comme deux voies possibles pour échapper au figuratif : vers la forme pure par abstraction ; ou bien vers le pur figural, par extraction ou isolation.<br />
Si le peintre tient à la Figure, s’il prend la seconde voie, ce sera donc pour opposer le figural au figuratif. Isoler la Figure sera la condition première. Isoler est donc le moyen le plus simple, nécessaire quoique non suffisant, pour rompre avec la représentation, casser la narration, empêcher l’illustration, libérer la Figure : s’en tenir au fait.</em> »</p>
<p><strong>Le rôle de l’espace et de la lumière sera bien, pour <em>Kolik</em>, d’isoler la parole incarnée, sans induire d’illustration ou de narration, de façon à libérer le Poème.</strong></p>
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<p>Merci de tout cœur de nous permettre de vous présenter le spectacle tel qu’il nous apparaît !</p>
<p>Antoine Mathieu et Alain Françon</p>
<p>Rappel : vos dons sont déductibles de vos impôts à 66% :-)</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/693885/4a1e17fc-f5b9-43a2-81c1-aec430948ce0.jpg" width="100%" /></p>