L'HÉRITAGE DE BENTHAM – un court-métrage de Donatien Aubert

L’héritage de Bentham est soutenu par plusieurs biennales et centres d’art français et dispose d’une équipe d’une vingtaine de personnes. Il s’appuie sur un protocole unique : le court-métrage hybride images de synthèse, prises de vues réelles et traitements par intelligence artificielle. Ces moyens sont mis au service d’un projet narratif exigeant et complexe. Le court-métrage interroge sous différentes perspectives les conséquences imprévues à notre époque de la fondation au XVIIIe siècle de l’utilitarisme par Jeremy Bentham. En réexaminant son legs intellectuel, le projet a pour but de problématiser sous un nouveau jour les techniques de captation attentionnelle déployées dans l’industrie numérique et les nouvelles formes d’hédonisme liées à la domesticité et à la simulation (cocooning, usage des réseaux sociaux, jeux vidéo, etc.). Synopsis L’héritage de Bentham montre sous différentes perspectives les conséquences imprévues à notre époque de la fondation au XVIIIe siècle de l’utilitarisme par Jeremy Bentham. Première tentative d’organiser institutionnellement les plaisirs, l’utilitarisme a abouti à des résultats paradoxaux : Bentham est plus connu pour l’invention du panoptique, une prison, que pour la portée émancipatrice de ses idées. Alors que les États-nations modernes se sont régulièrement appuyés sur l’utilitarisme pour concevoir leur législation, comment cette doctrine structure-t-elle aujourd’hui notre rapport aux plaisirs ? Dans cette même perspective, comment l’industrie numérique concilie-t-elle aujourd’hui ses idéaux hédonistes et de liberté avec l’isolation qu’implique paradoxalement l’usage de ses services ? Le court-métrage est divisé en trois segments interrogeant et mettant en scène ces évolutions, dans différents registres : historique ; surréaliste et horrifique ; satirique et grotesque. Un protocole de création unique L’héritage de Bentham s’appuie dans sa réalisation sur un protocole original mêlant prises de vues traditionnelles et techniques audiovisuelles de pointe (tournage dans un studio de production virtuelle, images de synthèse, IA). Le projet sera réalisé au studio principal de VPH, situé à Trappes en Île-de-France, qui dispose d’une expertise unique en France pour l’intégration in-camera d'éléments digitaux 3D. Une vision partagée Le projet est soutenu par les plus grandes biennales françaises d’art numériques - Némo et CHRONIQUES - ainsi que par le Grenier à Sel, un centre d’art avignonnais dédié à la rencontre entre art et innovation. Le court-métrage doit d’ores et déjà être diffusé à la Friche la Belle de Mai à Marseille, le Grenier à Sel à Avignon, dans le cadre de l’édition 2024-2025 de CHRONIQUES ainsi qu’au CENTQUATRE-PARIS pour l’édition 2025-2026 de Némo.