L'oiseau de Paradis

<p>       <strong>A</strong>près un an de recherche intense d'un local pas trop cher mais bien situé dans Paris ou la petite couronne. J'ai enfin trouvé ma perle rare, <em>mon </em><strong><u><em>Oiseau de Paradis</em></u></strong>: un vieux fleuriste basé à Boulogne Billancourt depuis 1947. C'est l'idéal pour tester mon concept!!!</p> <p>  </p> <p> Quel est mon concept? </p> <p> <img alt="L_oiseau_de_paradis" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/40741/L_oiseau_de_paradis.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>         En découvrant cet artisanat, je me suis très vite aperçue que les fleuristes sont des amoureux de la fleur et qu’ils veulent montrer leurs arts à celui qui sait l’apprécier. Mais aussi que c’était un métier qui avait une tendance à se figer, c'est-à-dire que l’on peut très vite savoir si un fleuriste a ouvert dans les années 70 ou bien en 90. Son style n’évolue pas ou très peu: même manière de penser et incapacité à faire face à l’évolution de la clientèle.</p> <p> Exemple : un fleuriste à Clichy (où je vis) vend actuellement son fond de commerce (départ en retraite) qu’il a ouvert aux débuts des années 70, les derniers travaux d’embellissement qu’il a effectué dans sa boutique date de fin de la décennie 70. Et il m’avoue qu’il achète les mêmes fleurs depuis 40 ans et que ça marche très bien. Selon lui, si les clients ne sont pas contents,  ils peuvent aller voir ailleurs. Malheureusement, il n’est pas un cas isolé car j’ai vu mon ancien maître d’apprentissage se disputer avec une cliente parce qu’elle ne voulait pas de fleurs teintées.</p> <p> Ou bien encore l’exemple d’une camarade de classe qui voit les difficultés financières de son patron car il refuse de changer sa manière d’acheter car « ça a toujours marché comme ça ».</p> <p>        Une question  se pose à moi : «  Dois-je devenir un fleuriste traditionnel ou bien un artisan fleuriste ? »</p> <p> Je pense qu’il ne faut pas dissocier les deux et prendre le meilleur.  Rajouter le petit plus qui fera que ma boutique de fleurs fonctionne.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Id_es" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/40739/id_es.jpg"></p> <p>  </p> <p>        <strong>D</strong>evenir fleuriste ne voulait pas dire pour moi oublier mon passé .Lors de mes études j’ai travaillé dans le prêt à porter (Gap, La city, H&amp;M etc.) et j’ai eu la chance d’avoir une formation (obligatoire) sur les tendances, les envies et les comportements de la clientèle. J’ai pu compléter ces connaissances avec mes études universitaires (particulièrement les cours de sociologie et de l’analyse de l’image) et mon métier d’attachée de presse.</p> <p> Tout de suite, j’ai souhaité lier les deux univers : la fleur et la mode. Mais comment ? En vendant  des vêtements de créateur en même temps que des fleurs incompatibles ! Et je souhaite travailler la fleur et non du textile ! Il fallait pourtant que je trouve comment mettre en adéquation ces deux éléments, tout en corrigeant les défauts que j’avais perçu  dans le métier de fleuriste (répondre à la demande de la clientèle et ne pas rester figer dans un monde en constante évolution).  Alors j’ai eu l’idée de<em><strong> <u>suivre les tendances du monde de la mode </u></strong></em>(textile et ameublement).</p> <p>  </p> <p> <img alt="Id_e" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/40728/id_e.jpg"></p> <p>  </p> <p> Voilà comment l'idée de<em> <strong><u>L'oiseau du Paradis</u></strong></em> est née.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Exemple: l'automne = Rétro/vintage = couleurs: rouge rouille, jaune moutarde, prune +fleurs: dahlia, Célosie, chrysanthème (fleurs anciennes) + technique de style: bouquet botte + vase en étain.</strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Retro_2" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/40732/retro_2.jpg"></p>