La Promesse de l'Aube - spectacle
<p><em><strong>"AVEC L'AMOUR MATERNEL, LA VIE VOUS FAIT A L'AUBE, UNE PROMESSE QU'ELLE NE TIENT JAMAIS" </strong></em></p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/523813/La_danse_KKBB-1528311546.jpg" /></p><p> </p><p>Nous aimons le théâtre. Nous aimons jouer. Nous aimons raconter, partager. Nous aimons les histoires qui nous font rire, celles qui nous émeuvent. Nous aimons les histoires qui parlent de cette drôle de souche à partir de laquelle nous nous construisons, par excès, par défaut, de travers, en vrac :<strong> L'AMOUR MATERNEL</strong>.</p><p> </p><p><strong>Cette PROMESSE DE L'AUBE </strong>que Romain Gary a choisi pour titre est une double promesse : <strong>promesse que fait la vie au narrateur à travers une mère passionnée ; promesse qu’il fait tacitement à cette mère d’accomplir tout ce qu’elle attend de lui dans l’ordre de l’héroïsme et de la réalisation de soi-même</strong></p><p> </p><p>Rarement la piété filiale s'est exprimée avec plus de tendresse, de sensibilité, de clairvoyance et d'humour.</p><p>Mettre en spectacle la littérature est un moyen de dédramatiser l’acte de lire. Nos moyens d’acteurs : nos voix, nos corps, nos sensibilités, peuvent donner envie d’y goûter davantage. Donner à entendre, voir, ressentir, questionner, active le désir, la curiosité d’aller plus loin en poussant les portes des bibliothèques ou des salles de spectacle. Notre souhait, notre plaisir sont là</p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/523814/Promesse_Aube_CS_revu_KKBB-1528311617.jpg" /></p><p> </p><p>Adaptation et Mise en Scène : <em><strong>Cyril</strong> <strong>BRISSE</strong></em></p><p>Jeu : <em><strong>Céline DUPUIS et Stéphane HERVE</strong></em></p><p>Lumières : <strong><em>Nicolas Faucheux</em></strong></p><p>Décors : <strong><em>Ettore </em></strong><em><strong>Marchica</strong></em></p><p>Administration : <em><strong>Anne de Bréchard</strong></em></p><p>Diffusion : <strong><em>Florent Mousset</em></strong></p><p>Photos :<strong><em> Simon Gosselin</em></strong></p><p> </p><p>Production : <em><strong>Des ILS ET DES ELLES</strong></em></p><p>Coproduction : <em><strong>Compagnie FRANCHE CONNEXION</strong></em></p><p><strong>Avec le soutien de la DRAC HAUTS DE FRANCE, SPEDIDAM, La Virgule (Tourcoing</strong>)</p><p> </p><p><em><strong>- L’HISTOIRE - </strong></em></p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/523815/Promesse_aube_Sh_KKBB-1528311668.jpg" /></p><p> </p><p>« C’était sûr. Mais je ne le savais pas. Ce fut seulement aux abords de la quarantaine que je commençai à comprendre. Il n’est pas bon d’être tellement aimé, si jeune, si tôt. Ça vous donne de mauvaises habitudes. On croit que c’est arrivé. On croit que ça existe ailleurs, que ça peut se retrouver. On compte là-dessus. On regarde, on espère, on attend. Avec l’amour maternel, la vie vous fait à l’aube une promesse qu’elle ne tient jamais. On est obligé ensuite de manger froid jusqu’à la fi n de ses jours. Après cela, chaque fois qu’une femme vous prend dans ses bras et vous serre sur son coeur, ce ne sont plus que des condoléances. On revient toujours gueuler sur la tombe de sa mère comme un chien abandonné. Jamais plus, jamais plus, jamais plus. Des bras adorables se referment autour de votre cou et des lèvres très douces vous parlent d’amour, mais vous êtes au courant. Vous êtes passé à la source très tôt et vous avez tout bu. Lorsque la soif vous reprend, vous avez beau vous jeter de tous côtés, il n’y a plus de puits, il n’y a que des mirages. Vous avez fait, dès la première lueur de l’aube, une étude très serrée de l’amour et vous avez sur vous de la documentation. Partout où vous allez, vous portez en vous le poison des comparaisons et vous passez votre temps à attendre ce que vous avez déjà reçu. Je ne dis pas qu’il faille empêcher les mères d’aimer leurs petits. Je dis simplement qu’il vaut mieux que les mères aient encore quelqu’un d’autre à aimer. Si ma mère avait eu un amant, je n’aurais pas passé ma vie à mourir de soif auprès de chaque fontaine. Malheureusement pour moi, je me connais en vrais diamants. »</p><p><em><strong>Extrait de « La promesse de l’aube » Romain Gary</strong></em></p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/523816/la_promesse_de_l_aube-c_line_cigarette_KKBB-1528311732.jpg" /></p><p> </p><p><strong>- CRITIQUES - EXTRAITS </strong></p><p> </p><p><strong><em>"L’histoire est subtilement découpée pour le théâtre et évoque les folles ambitions de Mina, actrice russe généreuse et extravagante, pour son fils. Avec beaucoup de talent, d’humour et de tendresse, tout en nuances et retenue pour l’un, fantaisie et extravagance pour l’autre, les deux acteurs savent transmettre toute l’énergie, le sel et l’émotion du roman de Romain Gary." </em></strong><strong><em>La Nouvelle République du Centre / janvier 2016</em></strong></p><p> </p><p><strong><em>"Dans une mise en scène épurée, entre théâtre-récit et dialogues, Céline Dupuis et Stéphane Hervé portent la voix d’un amour filial hors du commun. Il n’est pas aisé d’incarner cette mère tyrannique d’amour dont on a pu se construire une image à la lecture du roman mais Céline Dupuis s’en tire avec charme. Voix forte, impétueuse, avec ce petit quelque chose de délirant et d’infiniment tendre qui sied si bien au personnage, lui donne corps. De son côté, Stéphane Hervé est tour à tour l’enfant puis le jeune homme, dévoué et sarcastique, fier et honteux. Derrière un jeu tout en finesse, on sent que ce rôle est très sérieux pour l’acteur et son implication se ressent, fait écho chez le spectateur.</em></strong></p><p><strong><em>C’est une interprétation très juste pour des passages du roman très bien choisis : le déroulé de l’histoire n’est en rien dénaturé" La Nouvelle Claque - Avril 18</em></strong></p><p> </p><p><em><strong>- L’AUTEUR -</strong></em></p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/523840/Photo_Romain_Gary-1528315254.jpeg" /></p><p> </p><p><strong>Romain Gary, de son vrai nom Roman Kacew</strong>, né le 8 mai 1914 à Vilnius (Lituanie) et mort le 2 décembre 1980 à Paris, est un romancier français d’origine russe, unique double lauréat du Prix Goncourt. Romain Kacew est le fi ls de Arieh Leib Kacew et de Mina Owczynska. Il était juif par ses deux parents. Après le départ de son père, alors qu’il est âgé de 11 ans, Romain Gary est élevé par sa mère. Mina alla s’installer dans sa famille à Varsovie avec son fils. Ils y vécurent jusqu’en 1928.</p><p><strong>Gary arrive en France, à Nice, à l’âge de 14 ans</strong>. Il étudie le droit à Paris. Naturalisé français en 1935, il est appelé au service militaire pour servir dans l’aviation où il est incorporé en 1938. En 1940 il rejoint la France libre où il sert dans les Forces aériennes françaises libres. C’est durant cette période que Romain Kacew choisit le nom de guerre de Gary (signifiant brûle ! en russe) qui deviendra son pseudonyme. Il termine la guerre comme capitaine de réserve et il est nommé compagnon de la Libération. Après la fi n des hostilités, il entame une carrière de diplomate au service de la France.</p><p> </p><p>Il fut l’époux de l’écrivaine britannique<em><strong> </strong></em><strong>Lesley Blanch</strong> et de l’actrice américaine <strong>Jean Seberg</strong>, dont il divorça. Un peu plus d’un an après le suicide de celle-ci (septembre 1979), il se donne la mort en se tirant une balle dans la bouche. <strong>Après sa disparition, on apprit que, sous le pseudonyme d’Émile Ajar</strong>, il était également l’auteur de quatre romans.</p><p> </p><p>Plusieurs de ses livres ont été adaptés au cinéma, notamment <em><strong>Clair de Femme</strong></em> (1979) par Costa-Gavras, et <em><strong>La Vie devant Soi</strong></em> (1977) par Moshé Mizrahi, qui remporta l’Oscar du meilleur fi lm en langue étrangère, et dans le rôle de Madame Rosa, Simone Signoret remporta le César de la meilleure actrice. En 2007/2008, La vie devant soi est adaptée au théâtre par Didier Long avec Myriam Boyer, Aymen Saïdi, Xavier Jaillard et Magid Bouali dans les quatre rôles principaux.</p><p>En 2007/2008, Christophe Malavoy incarne au théâtre Romain Gary dans <strong>Gary/Ajar</strong>.</p><p> </p><p><em><strong>- BIOGRAPHIES -</strong></em></p><p> </p><p><em><strong>Céline DUPUIS est comédienne</strong></em></p><p> </p><p><em><strong>Elle suit une formation de comédienne au Cours Simon avec Joëlle Guillaud et Rosine Margat à Paris (Prix Marcel Achard 1er prix de première année). De Paris au bassin minier, de la prose aux vers, depuis 1996, elle joue au théâtre des textes classiques (Molière, Rostand, Shakespeare…) ou contemporains (D. Fo, C. Fréchette, JY Picq, L.Hall, S. Kane…) sous la direction de Marc Prin, Thomas Piasecki, Nora Granovski, Nicolas Ory, Aline Steiner, Dominique Sarrazin, Pierre Foviau, Stéphane Titelein, Sophie Rousseau, Jean-Claude Giraudon, Brigitte Mounier, Susana Lastreto… Elle a joué, chanté, porté des masques, manipulé des objets avec Claire Dancoisne, Nicolas Ducron, Justine Heynemann, Laurent Hatat, Audrey Chapon.</strong></em></p><p><em><strong>A la télévision, elle travaille avec Etienne Dhaene, Alain Vermus, Bruno Bontzolkis, Thierry Binisti, Alexandre Pidoux, Christian François, Laurent Dussaux, Franck Apprederis… Elle participe à des courts-métrages ainsi qu’à des lectures publiques.</strong></em></p><p> </p><p><em><strong>Stéphane HERVE est auteur, comédien, metteur en scène et formateur</strong></em></p><p> </p><p><em><strong>Il a été formé à l’Ecole Charles Dullin, où il a travaillé avec Nadine Darmon, Charles Charras, Bernard Pigot, Gérard Chabanier, Anouch Paré. Il fait ses premières armes au théâtre au sein de la compagnie Décidément, en Région Centre, avec des comédies d’I. Horovitz ou de B. Vian. A Paris, il a interprété des oeuvres tant d’auteurs classiques que contemporains. Il joue Feydeau, Racine et Fabrice Melquiot.</strong></em></p><p><em><strong>En 2005, il crée sa compagnie théâtrale, Des ils et des elles, dont il est aujourd’hui le directeur artistique. Il met en scène Les sept jours de Simon Labrosse, de Carole Fréchette créée au Festival OFF d’Avignon (théâtre Présence Pasteur), puis reprise en tournée en province et au Théâtre de la Manufacture des abbesses, à Paris. Il écrit pour le théâtre, crée un duo comique de Lanester à Paris. Il met en scène et joue depuis 2013, dans L’héroïsme au temps de la grippe aviaire, de Thomas Gunzig, création en Avignon, puis tournées en Région Centre et Normandie. Il joue dans Pinocchio, de Lee Hall, adapté par Mathieu Létuvé, Caliband Théâtre, en tournée depuis 2 ans, France entière et au Théâtre de Belleville, à Paris en 2015.</strong></em></p><p><em><strong>Sa pièce, Fuite nuptiale, écrite en 2013, a reçu le soutien du CICLIC et de la DRAC en Région Centre.</strong></em></p><p><em><strong>En parallèle de son activité théâtrale, il a créé en 2006, le Théâtre Outil, au service des individus et des entreprises. Cela lui donne l’occasion d’écrire régulièrement des comédies, en réponse à des commandes d’écoles, d’universités, d’entreprises … </strong></em></p><p><em><strong>Pour replacer l’humain au centre des préoccupations des entreprises et des collectifs. Autant que possible</strong></em></p>