LYSISTRATA ou La Grève du Sexe

<p> <em><img alt="Img_4024-1431805021" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/199036/IMG_4024-1431805021.JPG"> </em></p> <p>  </p> <p> <em>Il était une fois des princesses posant leur couronne à terre et chaussant leurs escarpins de combat pour prendre part à la vie de la Cité. </em></p> <p> <em>Autrefois sujets de désirs, aujourd’hui simples administratrices de leur foyer, elles seront désormais actrices de leurs destinées et de celle du Peuple.</em></p> <p>  </p> <p> <u><strong>LA COMPAGNIE</strong></u></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Poeme-1427647271" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/179629/Poeme-1427647271.jpg"></p> <p>  </p> <p> A l’origine,</p> <p> C’est l’histoire de trois comédiennes,</p> <p> Trois comédiennes soucieuses de porter certains mots :</p> <p> Des mots beaux mais sensés, joueurs mais justes.</p> <p> Trois comédiennes nostalgiques d’un théâtre populaire :</p> <p> Un théâtre ouvert, sensible et gourmand.</p> <p> A l’origine.  </p> <p>  </p> <p> Et puis, viennent les rencontres fortuites  ou espérées, singulières ou familières,</p> <p> Et le groupe naît.</p> <p> Divers et harmonieux,  multiple et unique.</p> <p> C’est l’histoire des Poupées Russes :</p> <p> Des créations artisanales, bariolées et impliquées.  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Photogroupe-1427644110" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/179606/PhotoGroupe-1427644110.jpg"></p> <p> © Bryan Cecchi</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <u><strong><em>LYSISTRATA ou LA GREVE DU SEXE :</em>  Une comédie d'Aristophane </strong><strong>(-411 av. J-C)</strong></u></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Sans_titre-1431805452" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/199038/Sans_titre-1431805452.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>Lysistrata ou la Grève du Sexe : A l'origine</strong></p> <p>  </p> <p> Lassées par des guerres de territoire sans fin, les femmes de différentes contrées décident de s’allier pour mettre bas les armes.</p> <p> Guidées par Lysistrata, elles font le serment de retirer aux hommes tous droits conjugaux et de les priver de toute caresse, tant qu’ils n’auront pas signé la paix.</p> <p> Elles s’emparent alors de la citadelle pour se donner les moyens d’accomplir leur dessein.</p> <p>  </p> <p> <em>Comment les représentants de l’autorité et de l’opinion publique accueilleront ils cette tentative de prise de pouvoir ? </em></p> <p>  </p> <p> <em>Tiraillées par leurs sentiments amoureux et le désir charnel, sauront-elles faire front et tenir leur serment au retour de leurs hommes ? </em></p> <p>  </p> <p> <em>Cette stratégie sera-t-elle suffisante pour peser sur les décisions politiques et influencer le sens de l’Histoire ?</em></p> <p>  </p> <p> <img alt="Image_r_p_tition_kisskiss-29-1427647497" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/179631/Image_r_p_tition_kisskiss-29-1427647497.jpg"></p> <p> © Bryan Cecchi</p> <p>  </p> <p> <strong>Une comédie antique toujours moderne :</strong></p> <p>  </p> <p> Non, il n'y a pas que des tragédies dans la Grèce Antique !</p> <p> Écrite il y a 2400 ans, cette comédie est d’une pertinence rare sur le thème des relations hommes/femmes et sur la place de ses dernières dans un système politique qui les exclue.</p> <p> Difficile d'imaginer que de tels propos aient pu être tenus au Ve siècle avant J-C dans un théâtre public de grande affluence !</p> <p>  </p> <p> Brûlante d'actualité, cette grève du sexe imaginée par Aristophane a d’ailleurs été de nombreuses fois pratiquée par les femmes dans l'histoire et de par le monde (Colombie, Nigéria, Naples ou encore au Togo avec la révolution Kpatima) pour contraindre leurs maris ou leurs compagnons de lit à des changements politiques ou sociétaux.</p> <p>  </p> <p> L’humour omniprésent d’Aristophane se traduit tout au long de la pièce par des situations inattendues et des trouvailles de langage ingénieuses. Les propos sont tour à tour, crus, surprenants ou encore émouvants.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Image_r_p_tition_kisskiss-26-1427647522" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/179632/Image_r_p_tition_kisskiss-26-1427647522.jpg"></p> <p> © Bryan Cecchi</p> <p>  </p> <p> <strong>Pour vous donner une petite idée, voici les premiers mots de la pièce :</strong></p> <p>  </p> <p> LYSISTRATA - Voyez pourtant ! si on les avait convoquées au temple de Bacchus, ou de Pan, ou de Vénus, la foule des tambourins ne permettrait pas même de passer. Ici, aucune d'elles n'est encore arrivée [...]</p> <p> CLEONICE. - Elles viendront, ma chère. Il n'est pas si aisé aux femmes de sortir de la maison [...].</p> <p> Mais, ma chère Lysistrata dans quel dessein as-tu convoqué les femmes ?</p> <p> Quelle est donc cette affaire ? Est-elle grande ?</p> <p> LYSISTRATA. - Elle est grande.</p> <p> CLEONICE. - Et est-elle grosse ?</p> <p> LYSISTRATA. - Oui, certes, elle est grosse.</p> <p> CLEONICE. - Alors, comment se fait-il qu'elles ne soient pas toutes venues ?</p> <p> LYSISTRATA. - Ce n'est pas ce que tu penses Cléonice, car nous serions déjà toutes arrivées ; mais il s'agit d'une affaire que j'ai méditée, et retournée en tous sens, pendant de longues insomnies.</p> <p> CLEONICE. - Il faut que ce soit bien subtil, pour avoir été retourné en tous sens.</p> <p> LYSISTRATA. - Si subtil, que le salut du monde entier est entre les mains des femmes.</p> <p> CLEONICE. - Entre les mains des femmes ? Il tenait donc à bien peu de chose.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Image_r_p_tition_kisskiss-28-1427647402" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/179630/Image_r_p_tition_kisskiss-28-1427647402.jpg"></p> <p> © Bryan Cecchi</p> <p>  </p> <p> <u><strong><em>LYSISTRATA</em> <em>ou LA GREVE DU SEXE</em>  par la Compagnie POUPÉES RUSSES</strong></u></p> <p>  </p> <p> <strong><img alt="Seikilos.orig600-1426082330" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/172427/seikilos.orig600-1426082330.png"></strong></p> <p>  </p> <p> Tout en respectant le texte de l'auteur, tout en s'inspirant des codes du théâtre antique (non, non nous ne jouerons pas uniquement en plein air), nous réinventons entièrement cette pièce sous forme de conte ; <strong>un conte qui s'adressera et résonnera en chacun d'entre nous</strong>.</p> <p>  </p> <p> En se servant généreusement dans les histoires de notre enfance, nous donnons à <em>Lysistrata ou la grève du sexe</em> une résonance inédite et étrangement moderne.</p> <p> Il n'est plus question d'Athènes ou de Spartes mais de contrées lointaines. <strong>Les épouses grecques deviennent des princesses esseulées, et les maris des princes en guerre.</strong></p> <p>  </p> <p> <img alt="Croquis-1427648013" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/179639/Croquis-1427648013.jpg"></p> <p> © Cam Geoffroy </p> <p>  </p> <p> <strong>Pourquoi ?</strong></p> <p>  </p> <p> Parce que ces contes féériques continuent aujourd’hui de nourrir puissamment l'imaginaire des petites filles et des jeunes garçons. Et souvent avec des représentations archaïques et conservatrices des relations hommes/femmes et du monde qui les entoure.</p> <p>  </p> <p> <strong>Parce qu’une princesse est définie par son statut et non ses actes. Et si c’était le contraire ?</strong></p> <p>  </p> <p> C’est là que l’œuvre d’Aristophane prend tout son sens.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>L’ÉQUIPE</strong></p> <p>  </p> <p> <img alt="Trombiv2-1431603052" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/197906/Trombiv2-1431603052.jpg"></p> <p> © Bryan Cecchi</p> <p>  </p> <p> <u>Mise en Scène</u>: Lucie Contet, Caroline Gozin, Salomé Ramon</p> <p> <u>Arrangements Musicaux</u>: Louise Ternois</p> <p>  </p>