« Mémoires » : les traces du passé dans le présent en Corée du Sud
<p>Pour la 7ème année consécutive, les étudiants du Master Cultures et Métiers du Web (CMW) réalisent en collaboration avec le <em>Film and Visual Media Technology Department</em> de l'Université Dong-Eui de Busan (Corée du Sud) un documentaire interactif questionnant les traces du passé dans le présent. À travers leurs réalisations, les étudiants exploreront plusieurs facettes de l’histoire coréenne. Cette année, ils seront également accompagnés d’étudiants de l’université de Chonnam, à Gwangju.</p>
<p>Pour concrétiser ce projet ambitieux, ils ont besoin de votre aide !</p>
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<p>Étudiants en Master Cultures et Métiers du Web à l’université Paris-Est Marne-la-Vallée, nous suivons un cursus qui nous forme aux différents métiers du web. En deuxième année, l’option “Nouvelles écritures interactives” donne lieu à la réalisation d’un documentaire interactif en collaboration avec les étudiants en cinéma de Busan. C’est dans ce cadre que nous partons en Corée du Sud du 27 avril au 19 mai 2019 !</p>
<p>Les étudiants de l’université de Dong-Eui nous ont déjà rendu visite en février 2019 afin de débuter le travail de réalisation.</p>
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<p>Lors de ce voyage, nous n'irons pas seulement dans la ville de Busan : nous serons également amenés à tourner dans les villes de Séoul, de Gwangju et sur l’île de Jeju.</p>
<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/574667/53279150_325891841390826_2725640942450114560_n-1551443460.png" /></p>
<h2 style="text-align:center"><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/574662/Sans_titre_2-1551442834.png" width="100%" /></h2>
<p>Moderne et dynamique, la Corée du Sud suscite un grand intérêt en Occident. Pour autant, nous connaissons mal son histoire. </p>
<p>À travers ce documentaire interactif, nous souhaitons donner des clés de<strong> </strong>compréhension aux internautes curieux.</p>
<p>Ce travail s’inscrit dans un projet plus large qui vise à construire, par briques successives, une plateforme permettant au plus grand nombre de découvrir de manière interactive le passé de la péninsule.</p>
<p>Cette année, nous explorerons :</p>
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<li><strong>Les traces de la colonisation japonaise : </strong></li>
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<p>Nate Kornagay a longtemps photographié maisons et bâtiments d’inspiration japonaise dans la péninsule coréenne. Partant de son travail sur les traces architecturales de la colonisation, nous souhaitons mettre en lumière la façon dont le présent s’est réapproprié le passé en rencontrant les personnes qui habitent aujourd’hui ces lieux. Au-delà du rapport qu’elles entretiennent ou non avec l’origine japonaise de leur maison, nous désirons illustrer la cohabitation entre deux époques qui, bien souvent, s’ignorent au cœur même de l’intimité du foyer. Il s’agira de créer un dialogue entre le béton et la chair, le bois et les souvenirs, le passé et le présent.</p>
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<li><strong>La figure du roi Sejong au prisme d’un drama historique : </strong></li>
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<p>Sejong le Grand (1418-1450) passe pour être un modèle de souverain confucéen et son règne est volontiers associé à un âge d’or de la péninsule coréenne : impulsant la création d’un alphabet spécifique au Coréen, entouré de brillants fonctionnaires, il joua un rôle intellectuel et culturel éminent, contribuant au rayonnement de la péninsule après des temps troublés.</p>
<p>Cette figure du « roi lettré », représenté sur le billet de 10000 wons, trônant majestueusement au cœur de Séoul sur l’avenue qui porte son nom, est aujourd’hui inscrite au cœur du roman national coréen.</p>
<p>C’est cette construction historique que nous interrogerons, au travers du prisme d’une production culturelle tout à la fois très populaire en Corée du Sud et emblématique du <em>soft power </em>coréen : le drama historique.</p>
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<li><strong>Les représentations du soulèvement de Gwangju : </strong></li>
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<p>18 mai 1980 : réagissant au coup d’état du général Chun Doo-hwan, les étudiants de l’Université Chonnam sont à l’origine d’un vaste mouvement dénonçant la dictature et réclamant une démocratisation du pays. Cette mobilisation, qui gagne progressivement l’ensemble de la ville, se termine dans un bain de sang : coupée du monde pendant plusieurs semaines, Gwangju est encerclée puis livrée à 20 000 soldats en armes.</p>
<p>L’ampleur de la répression nourrit alors un mouvement étudiant radicalisé dont la mobilisation, incessante au long de la décennie, conduit au printemps de Séoul et à l’effondrement de la dictature en 1987.</p>
<p>En retournant sur le campus de Chonnam, nous nous confronterons à l’héritage de ce mouvement. Nous pourrons alors interroger les représentations successives qui en ont été proposées et tenter de reconstruire le kaléidoscope des mémoires du 18 mai 1980.</p>
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<li><strong>Sur les traces du <em>Jikji</em> : </strong></li>
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<p>Le <em>Jikji</em> (1377) est aujourd’hui le plus vieil ouvrage connu réalisé avec la technique des caractères mobiles, plus de 70 ans avant la bible de Gutenberg. Dûe à un moine du temple de Heungdoek près de Cheongju, cette anthologie bouddhiste, inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO, est actuellement conservée à la Bibliothèque Nationale de France et cristallise de nombreux enjeux que nous tenterons de mettre en lumière.</p>
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<li><strong>Jeju 4.3 :</strong></li>
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<p>L’île de Jeju, située à 120 km au sud de la péninsule coréenne, est aujourd'hui un paradis pour touristes.</p>
<p>En avril 1948 elle fut le théâtre d’un soulèvement réprimé dans le sang par l’armée sud coréenne, avec la complicité des forces d’occupation américaines et au nom de la lutte contre le communisme. On estime entre 30 000 et 60 000, sur une population de 300 000 habitants, le nombre de victimes que fit la répression, .</p>
<p>Arpentant l’île, nous partirons à la recherche des nombreux lieux de mémoire du drame, interrogeant celles et ceux qui s’emploient à maintenir vivant le souvenir brûlant de cette tragédie, bien loin de l’image de carte postale associée à Jeju.</p>
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<li><strong>Les missionnaires français en Corée :</strong></li>
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<p>Notre travail se concentre sur l’amitié entre le vicaire apostolique de la Corée Jean Ferréol (1808-1853) et André Kim Taegon, premier Coréen ordonné prêtre. À travers cette relation, nous allons mettre en lumière les difficultés de l’implantation du catholicisme en Corée du Sud. Interviews, archives, lieux saints et ombres chinoises serviront à représenter ces événements. </p>
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<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/574663/Sans_titre_3-1551442850.png" width="100%" /></p>
<p>Pour ce séjour représentant à la fois une expérience interculturelle et pédagogique, plusieurs partenaires nous suivent, dont :</p>
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<li><em><strong>Film & Visual Media Technology Department de Dong Eui University (DEU)</strong></em></li>
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<p>C’est le partenaire principal du master Cultures et Métiers du Web pour l’organisation de ce séjour. Un accord cadre a été signé à cet effet entre l’Université Paris-Est et Dong-Eui University en juin 2013.</p>
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<li><em><strong>Société Djehouti (RacontR)</strong></em></li>
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<p>La société Djehouti met à disposition des équipes du Master CMW de l’UPEM et du <em>Film & Visual Media Technology Department</em> de DEU sa plateforme de storytelling interactif, RacontR.</p>
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<li><em><strong>Alliance française de Busan </strong></em></li>
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<p>L’Alliance française de Busan offre son soutien pour le sous-titrage du documentaire interactif et contribue à sa diffusion.</p>
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<li><em><strong>Office National du Tourisme Coréen / Office de tourisme à Busan </strong></em></li>
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<p>Ces organismes contribuent à l’organisation des visites culturelles à Séoul, Busan, Haeinsa et Gyeongiu.</p>
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<li><em><strong>Université de Chonnam</strong></em></li>
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<p>Pour la première fois cette année, des étudiants en littérature française de l'Université de Chonnam à Gwangju nous accompagnent dans la réalisation de ce documentaire interactif.</p>
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<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/575128/partenaires-1551622480.png" width="100%" /></p>
<p>Le voyage pour les étudiants français en Corée Du Sud est déjà financé. Cependant, la réalisation de ce documentaire interactif génère des frais annexes.</p>
<p>A notre arrivée, le dimanche 27 avril 2019, nous utiliserons la ligne de chemin de fer AREX (Airport Railroad Express), un train express qui nous conduira sans arrêt de l’aéroport d’Incheon à la gare centrale de Séoul. 252€ seront nécessaires pour financer ce transfert pour les 36 étudiants qui participent au projet. Une partie des fonds récoltés couvrira les frais liés à l’achat des billets KTX aller-retour Séoul-Busan (100€ par personne), qui s’élèvent à 3600€, mais également nos billets retour de Séoul à l’aéroport d’Incheon (12 € par personne, soit un total de 420€).</p>
<p>Enfin, pour pouvoir vous remercier et confectionner les contreparties mais également rémunérer le site KissKissBankBank, nous aurons besoin de 1100€.</p>
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<p><strong>Qui percevra l’argent ?</strong></p>
<p>Mylène Ly, étudiante du master CMW et trésorière du projet, percevra l’intégralité de la collecte. Après déduction des contreparties, la somme sera répartie entre les groupes de travail.</p>
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<p><strong>Notre projet vous plait ?</strong></p>
<p>Que vous soyez un proche des étudiants ou simplement un internaute curieux, votre don nous permettra de produire un contenu qualitatif, disponible gratuitement sur internet. A la fin de cette collecte, la somme récoltée nous aidera à faciliter le travail des équipes sur la péninsule sud-coréenne. Et si nous dépassons la somme demandée et atteignons les 5500 €, nous pourrions alors financer les visites et l’accès aux lieux d’intérêt et diminuer le montant de nos participations financières du séjour.</p>
<p>Le paiement se fait par carte bancaire et il est complètement sécurisé. Si nous n’atteignons pas la somme totale pour le projet, la cagnotte sera remise à zéro et vous serez automatiquement remboursés de l'intégralité du montant que vous aurez engagé.<br />
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<p><strong>Vous êtes une entreprise, un professionnel ?</strong></p>
<p>Nous vous proposons d’être partenaire officiel du documentaire interactif. Votre logo apparaîtra donc sur le site web et dans les crédits. Si notre projet vous intéresse ou si vous avez une question à nous poser, n'hésitez pas à nous contacter à l'adresse
[email protected]. Nous serions ravis de travailler avec vous.</p>