MICROFICTIONS
<p><strong><em>Microfictions</em></strong> est un spectacle de théâtre qui met en scène dix extraits du livre éponyme de <strong>Régis Jauffret</strong>, prix du livre France Culture-Télérama 2007. Dix ans déjà et pas une ride !</p><p>C'est un spectacle essentiel, qui nous parle de nous, de nos voisins, de nos amis, d'inconnus, de gens que nous croisons sans les voir et qui dit tout haut ce qui peut se cacher au fin fond des cœurs. C'est drôle, c'est tendre, c'est brutal ou cynique, on rit jaune, on s'offusque et on peut se sentir démasqué. L'auteur explore tous les méandres de l'âme humaine et ne rechigne pas à en montrer les côtés les plus sombres. Le spectateur traverse ce spectacle comme on traverse une foule, reconnaissant certains visages, se reconnaissant parfois lui-même. Car, comme dit Jauffret : " <em>Je est tout le monde et n'importe qui.</em>”</p><p>Une comédienne endosse successivement tous les rôles. Elle change un élément de son costume, un accessoire, sa voix, sa façon de se mouvoir et elle est quelqu'un de radicalement différent à chaque fois. </p><p>Cette comédienne, c'est <strong>Catherine Creux</strong>, caméléon, fragile ou forte, cruelle ou tendre, drôle ou tragique, l'un des piliers de l'<strong>Acacia Théâtre</strong>.</p><p> </p><p><img alt="C._creux-1497389826" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/433822/C._Creux-1497389826.JPG"></p><p> </p><p>Comédienne trilingue, habituée d'Avignon, de presque tous les projets de la compagnie qu'elle a créée avec <strong>Jean-Camille Sormain</strong>, le directeur artistique et metteur en scène.</p><p> </p><p><img alt="J-c_sormain-1497389454" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/433819/J-C_Sormain-1497389454.JPG"> Jean-Camille choisit les textes qu'il monte en fonction de ce qu'ils nous disent du monde et des relations humaines. Il s'intéresse particulièrement au sort des femmes, des exclus de tout genre et les sublime. Ses spectacles n'en sont pas pour autant dénués d'humour et veulent toucher le plus grand nombre. Les textes sont travaillés au cordeau et depuis quelques années, Jean-Camille explore les possibilités offertes par la vidéo ou le motion design. C'est le cas aussi dans <strong><em>Microfictions</em></strong>.</p><p>Nous avons déjà présenté ce spectacle il y a 3 ans. Nous le reprenons en changeant quelques textes, mais toujours dans la même esthétique et la même exigence de qualité, tant dans l'interprétation que l'habillage (lumières, vidéos). Le tout est magnifiquement accompagné de la musique d'un groupe de pop autrichien, les <strong>Playbackdolls</strong>, dont la chanteuse n'est pas sans rappeler Marianne Faithfull. Aidez-nous donc, et si vous le pouvez, venez-nous voir et nous écouter. Merci.</p>
<p>Nous marquons un point d'honneur à <u>toujours payer nos comédiens</u> et cette année encore, nous ne dérogerons pas à la règle. Mais les salaires coûtent cher et l'abattement auquel les artistes avaient droit est supprimé à partir de juillet, augmentant le poids des charges et diminuant ainsi les salaires nets.</p><p>Or, nos partenaires habituels n'ayant pas renouvelé leur soutien pour cause d'élections et d'incertitudes qui s'en suivent, nous nous trouvons bien seuls pour financer la géniale aventure qu'est le festival d'Avignon.</p><p>Grâce à notre trésorerie, nous avons déjà financé <strong>le théâtre (9.600€) et la maison qui accueillera la compagnie (6.500€)</strong>. Mais il faut ajouter à cela environ <strong>7000 € de salaires</strong>, les droits d'auteurs et des musiciens, calculés sur les recettes, ainsi que le matériel de promotion (tracts, affiches, programmes), les billets de train et les défraiements de tout le monde.</p><p>La collecte ira à la compagnie et sera utilisée pour <u>permettre de rémunérer la comédienne et le metteur en scène, ainsi que notre technicienne en cachets</u>, au minimum syndical, pour chaque représentation effectuée au festival d'Avignon.</p><p><strong>Elle nous permettra tout simplement de ce fait de pouvoir aller au bout de notre engagement et de notre production.</strong></p><p><strong>Et si nous dépassons notre but ?</strong> Eh bien, au vu des montants annoncés plus haut, nous prendrons tout surplus avec joie et gratitude, puisque la somme demandée correspond à peine au salaire brut de la comédienne. </p><p><strong>Amis de l'art en général, de la littérature et du théâtre en particulier, nous vous remercions donc par avance de votre générosité.</strong></p><p><strong><em>Microfictions</em></strong> vivra et ira jusqu'au bout !</p>