Quartier Noir
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Nous jouons <em>Quartier Noir</em> du 05 au 08 décembre au Studio théâtre d'Asnières. Jeudi et samedi à 19H30, vendredi à 20H30 et dimanche à 15H30. C'est au 3 rue Edmond Fantin 92600 Asnières-sur-Seine.</p>
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Réservation au 01 47 90 95 33</p>
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<strong><u>L’histoire de Quartier Noir</u></strong></p>
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C’est l’histoire d’un quartier ; la Goutte d’Or. C’est une histoire autour d’un banc public. Il y a un travelo qui se prostitue et veut devenir chanteuse, un poète qui est l’âme du quartier, une dame, un client, des clochards, et des toxicomanes. Il y a de la poésie, des textes, et surtout il y a ce personnage qui veut retrouver sa fille. Et notre banc est le témoin de cette vie.</p>
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<strong><u>Comment et où avons nous créé ce projet</u></strong></p>
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Nous avons créé ce projet en résidence à Lilas en scène en juin 2013. Nous avons pu bénéficier d'un espace et surtout du temps pour écrire Quartier Noir que nous avons présenté 3 dates sur place. A la suite des ces représentations nous avons fait le constat que nous tenions un vrai spectacle, puissant et convainquant, prêt à être vu par un public et des lycéens.</p>
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<strong><u>Texte de présentation</u></strong></p>
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J’ai d’abord eu envie de parler de mon quartier, puis la volonté de parler d’un monde secret m’est apparue plus clairement.</p>
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La toxicomanie m’a toujours intriguée. J’ai même parfois eu pour elle une sorte d’admiration</p>
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Il y a dans le dix-huitième arrondissement de Paris, au milieu d’une foule cosmopolite, une petite communauté de toxicomanes et polytoxicomanes emprisonnés entre boulevards, avenues et chemins de fer. Souvent invisibles par notre refus de les voir ou parce qu’ils se cachent, ces grands désespérés souffrent.</p>
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En écrivant <em>Quartier Noir</em> j’ai voulu révéler cette souffrance et ce monde en essayant de les comprendre de l’intérieur.</p>
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Après toutes mes recherches, mon constat est le suivant : il est très rare de s’en sortir.</p>
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Mon travail s’est rapidement orienté vers une écriture brute, comme une impulsion physique et sur un rythme haletant proche de celui du manque. J’ai voulu me rapprocher le plus possible de la vérité et ne pas donner une image édulcorée de la toxicomanie</p>
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Le texte navigue ainsi entre le réel et la transe.</p>
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L’écriture m’a permis d’explorer l’état de manque pour essayer de le comprendre. Le cliché du toxicomane avachi et en plein délire ne m’a jamais intéressé. Qu’est ce qui se passe, qu’est ce qu’on vit physiquement lorsqu’on est en manque ou lorsqu’on est en transe ? Il fallait sortir de la caricature, des images toutes faites.</p>
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Le jeu est direct, incisif. La violence fait partie intégrante de cet univers car il fallait qu’elle soit présente.</p>
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<img alt="P1030061" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/47985/P1030061.JPG"></p>
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Frais de création : Décor, accessoires, costumes, maquillages, perruques.</p>
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Frais de transport pour 8 personnes</p>
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Frais de communication</p>
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Matériel pédagogique</p>
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Cette collecte nous permettra aussi d'inviter des lycéens. A l'issue de la représentation il nous semble important de pouvoir débattre avec eux de ce sujet sensible. De plus nous aimerions proposer des interventions dans les lycées.</p>
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