Qui a tué le Rhône ?

<p> </p> <p><strong>QUI A TUÉ LE RHÔNE ?</strong></p> <p> </p> <p>Le Rhône est le plus puissant des fleuves français. C’est fin 2005 qu’un pécheur professionnel fait analyser son poisson. A sa grande surprise les analyses montrent un taux de PCB 40 fois plus élevé que la norme. Les pouvoirs public prennent comme mesure l’interdiction de consommation des poissons péchés dans le fleuve. </p> <p>La pollution au PCB ne se voit pas, pas de boue noirâtre, de décoloration des eaux ou de poissons morts. Ce sont les riverains qui, mangeant le produit de la pêche, s’intoxiquent. Le pari est de faire apparaître la dangerosité et l’empoisonnement en filigrane des images, une sensation, un climat, une porosité visuelle. Un travail à la chambre, effectué dans la lenteur, qui tient entier dans le cadre et la lumière. </p> <p> </p> <p><strong>Pourquoi j'ai besoin de vous ?</strong></p> <p>Ce travail d’auteur permet d’interpeller les pouvoirs publics mais aussi de mettre sur le devant de la scène une problématique peu médiatisé. Ce genre de sujet n'est pas relayé dans la presse car il n'est pas visuel. Mon défi est là, rendre ce sujet visuel, pour ce faire j'ai besoin de temps car travailler sur les ambiances demande de longues journées de repérage, beaucoup de déplacements et de patience.</p> <p>J'ai pour l'instant organisé 3 voyages d'une semaine chacun à mes frais. J'ai donc l'expérience du budget nécessaire. </p> <p> </p> <p><strong>Le budget</strong></p> <p><em>pour une semaine</em></p> <p>Déplacement (frais d'essence +péage) = 350 euros</p> <p>Hébergement = 50 euros / nuit = 350 euros</p> <p>Frais photo = (je travaille en argentique et à la chambre) 120 euros de films + 300 euros de développement  + 100 euros de scan = 520 euros</p> <p>TOTAL POUR UNE SEMAINE DE TRAVAIL = 1220 euros</p> <p> </p> <p>Je pense avoir besoin de deux semaine pour finir le sujet ce qui me fait un <strong>total 2440 euros.</strong></p> <p> </p> <p>Vous pouvez voir un aperçu de mon travail ici</p> <p><em> http://www.picturetank.com/photographer.php?id=413</em></p> <p> </p> <p>Je vous remercie d'avoir pris le temps de lire ce projet.</p> <p><strong>Merci a ceux qui pourront participer soit par un don soit en partageant avec vos amis. </strong></p><h2>Qui suis-je ?</h2><p>&nbsp;</p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; font: 11.0px 'Futura Light';"><span style="letter-spacing: 0.1px;">&Agrave; la diff&eacute;rence d&rsquo;autres photographes, William Dupuy n&rsquo;est pas un &eacute;ternel voyageur, c&rsquo;est un conteur d&rsquo;histoire.</span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 8.5px 0.0px; text-align: justify; font: 11.0px 'Futura Light';"><em>&laquo; Voyager pour voyager ne me suffit pas, seule l&rsquo;envie de photos me pousse &agrave; partir. Je pars toujours avec un angle de sujet peaufin&eacute; dans les d&eacute;tails.&raquo;</em></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 8.5px 0.0px; text-align: justify; font: 11.0px 'Futura Light';">Le travail de William Dupuy, proche du style documentaire, laisse une grande place &agrave; l&rsquo;humain. En 2002, il se rend dans le Sahel pour raconter l&rsquo;histoire de ces femmes nigeriennes qui luttent contre la d&eacute;sertification. Puis il photographie les enfants des rues de Niamey.</p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 8.5px 0.0px; text-align: justify; font: 11.0px 'Futura Light';"><span style="letter-spacing: 0.1px;">&Agrave; chaque fois son regard est juste, il aime l&rsquo;&eacute;motion de l&rsquo;instant pr&eacute;sent, un instant unique qu&rsquo;il sait faire partager. En 2006, son travail sur le d&eacute;peuplement des villages ruraux dans la Creuse sera remaqu&eacute; par le jury de la Bourse du talent.&nbsp;</span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 8.5px 0.0px; text-align: justify; font: 11.0px 'Futura Light';"><span style="letter-spacing: 0.1px;">Parfois, les histoires qu&rsquo;il raconte en images croisent la grande Histoire. Depuis 2005, il collabore avec un journaliste, Samuel Humez, sur un projet d&rsquo;&eacute;dition et d&rsquo;exposition : des portraits de r&eacute;sistantes qui t&eacute;moignent de leurs souvenirs de guerre.</span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 8.5px 0.0px; text-align: justify; font: 11.0px 'Futura Light';"><span style="letter-spacing: 0.1px;">En 2005, William Dupuy int&eacute;gre l&rsquo;agence Picturetank, dont il est aujourd&rsquo;hui soci&eacute;taire.&nbsp;</span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 8.5px 0.0px; text-align: justify; font: 11.0px 'Futura Light';"><span style="letter-spacing: 0.1px;">Il croise le journaliste Mathieu Ropitault dans une maison d&rsquo;&eacute;dition parisienne. Tous deux partagent une vision contemporaine de l&rsquo;Afrique, tourn&eacute;e vers l&rsquo;avenir. C&rsquo;est pourquoi ils travaillent en synergie sur des histoires o&ugrave; les Africains repr&eacute;sentent un espoir et un exemple pour le reste du monde. Le livre &laquo;Terre de Foot&raquo;, produit par la chaine Canal Plus, est l&rsquo;occasion de montrer un football pratiqu&eacute; dans une logique de d&eacute;veloppement social et humain.</span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; font: 11.0px 'Futura Light';"><span style="letter-spacing: 0.1px;">Il collabore r&eacute;guli&eacute;rement avec la presse nationale et internationale,<br /> VSD, Paris Match, Femme Actuelle, Polka Magazine, SoFoot, L&rsquo;&eacute;quipe&nbsp;Magazine, G&eacute;o Espagne...</span></p> <div><span style="letter-spacing: 0.1px;"><br /></span></div> <p>&nbsp;</p>