Rockyrama 45 - Robin Williams
ROBIN WILLIAMS : HUMAN AFTER ALL Il y a dix ans déjà, le cinéma perdait un immense acteur qui avait su, par son talent et sa générosité, se faire une place dans le cœur de chaque spectateur. Robin Williams, trublion à l’énergie débordante, humoriste génial, aura prêté son sourire désarmant à toute une galerie de rôles inoubliables. Qu’il enfile les jupons de l’extravagante Mrs Doubtfire ou hurle « Gooood moooorning Vietnaaam » dans son micro, qu’il joue les génies survoltés ou les inspirants professeurs, debout sur son bureau, Robin Williams possédait ce don rare, celui de faire rire tout en touchant les cœurs. Dans ce nouveau numéro, Rockyrama rend hommage à Robin Williams en dressant un portrait sensible de cet acteur hors du commun, et en revisitant son œuvre, peuplée de personnages tendres, fragiles, vivants… bref, terriblement humains. AU MENU DE CE NOUVEAU NUMÉRO Il a ravi les foules, enchaîné les personnages de grands enfants ou de mentors inoubliables sur grand écran – du Cercle des poètes disparus à Good Will Hunting – tout en faisant se bidonner les foules de 9 à 99 ans – de Mrs. Doubtfire à Aladdin. Mais derrière l’excentricité absolue du comédien, qui était vraiment Robin Williams ? Deux enfants piégés dans un corps d’adulte, un homme coupé de son âme d’enfant : les rôles de Robin Williams dans Hook, Jumanji et Jack se répondent en miroir, comme autant de facettes d’un même paradoxe… C’est un film pour le moins singulier. Un blockbuster qui a dévié de sa trajectoire, un film incompris, même par celles et ceux qui l’ont fait… Retour sur cette drôle d’aventure que l’on nomme Popeye ! Will Hunting, près de trente ans après sa sortie, reste ce beau film touchant et sincère, bref, un classique dont la figure de proue pileuse du psy en chemise et gilet de laine défraichis agit sur les méninges endolories du spectateur laminé comme un baume de nostalgie revigorante. Dès les prémices du projet, Ron Clements et John Musker écrivent leur personnage de Génie pour et d’après Robin Williams, sans même savoir si l’acteur acceptera d’entrer dans la danse. « S’il avait dit non, on aurait été dans de beaux draps, parce que tout le concept était construit autour de lui ». ET BIEN PLUS ENCORE… Au sommaire Robin Williams : l’illuminé par Delphine Valloire Le syndrome de Peter Pan par Sarah Yaacoub Popeye : les bras m'en tombent par Nico Prat Will Hunting : between the bars par Aubry Salmon Génial ! Robin Williams dans Aladdin par Camille Mathieu MTV : la mise en orbite par Florian Etcheverry Une histoire orale d’Adult Swim par John Prate Nosferatu, premier monstre du cinéma par Romain Fravalo The Substance : Faites entrer les monstres par Victor Norek Rencontre avec Coralie Fargeat, entretien par Victor Norek Arcane : dans les coulisses du studio Fortiche, entretien avec Arnaud Delord & Barthelemy Maunoury par Charles Todeschini Audio Vidéo Filmo : Tron et les Strokes par Nico Prat Le poster : Alien Romulus et la saga Alien par Clément Arbrun Happy Meal : ExistenZ par Clément Arbrun Vidéo Pizza : The Big Chill par Frank Rigatoni Les pieds dans la mayonnaise : Je vais craquer par François Canapé Les chroniques du temps passé Le dernier dialogue AJOUTEZ-LES À VOTRE PANIER ! Il était une fois… Last Action Hero Ce devait être « the big ticket » de l’année 1993. Un succès assuré. Un carton. Le scénariste de L’Arme fatale, Shane Black, et le réalisateur de Die Hard, John McTiernan, réunis au sommet autour du musculeux Arnold Schwarzenegger, voilà qui avait tout pour écraser le box-office. Et pourtant, la machine de guerre s’enraye… Last Action Hero, film méta avant l’heure, s’enlise dans une genèse compliquée, se voit largement distancé par une poignée de maudits dinosaures et finalement, rate son public. Derrière le récit rocambolesque de cet échec se dessine, en filigrane, toute une histoire de l’industrie hollywoodienne, mais également celle d’un film torrentueux qui emporte le spectateur dans un rêve éveillé fixé sur pellicule pour l’éternité. Ne manquez pas nos hors-séries Vous avez manqué nos derniers hors-séries ? Après avoir sorti les fèves, le chianti et plongé au cœur du Silence des agneaux pour en examiner les entrailles, Rockyrama revenait dans son dernier hors-série sur la saga de George Miller. Guillermo del Toro, Leiji Matsumoto, Hideo Kojima ou Noam Chomsky reviennent ici sur l’univers Mad Max, sans oublier, bien sûr, le créateur de la saga, George Miller himself, dans une interview fleuve. Alors, enfilez vos gants de cuir, tournez la clé de contact, faites rugir le moteur et suivez-nous à travers les terres désolées de Mad Max ! C’est quoi, Otomo ? Otomo, c’est le petit frère nippon de Rockyrama qui partage avec son aîné le goût de la pop culture, ici japonaise. Tous les trimestres, Otomo vous entraîne pour un périple au cœur de l’Archipel : du cinéma au manga, des kaijus multicolores aux salles d’arcades bruyantes… Abonnez-vous !
L’AVENTURE C’EST L’AVENTURE : DÉJÀ ONZE ANS DE ROCKYRAMA ! Depuis plus de dix ans déjà, vous avez été nombreux à prendre part à l’aventure Rockyrama en nous lisant, en nous achetant, en nous collectionnant, en nous prêtant (pensez bien à nous récupérer ! ). Voilà 45 numéros que Rockyrama vous invite à replonger dans l’œuvre d’un cinéaste, dans un film ou dans un univers qui nous passionne. À vos côtés, nous nous sommes aventurés dans la jungle new-yorkaise de Scorsese, nous nous sommes égarés dans les labyrinthes temporels de Nolan, nous avons zoomé sur l’univers miniature de Wes Anderson, nous nous sommes échoués dans le canapé moelleux de la famille Simpson… Parce que la presse indépendante et le petit monde de l’édition ont connu ces dernières années bien des bouleversements, nous avons plus que jamais besoin de votre appui. Aujourd’hui, nous proposons à nos lecteurs de nous aider plus directement, à travers une grande campagne de préachat pour le lancement de chaque numéro.