Spectacle "Eau de Kupka"

<p><strong>Spectacle d&#39;art contemporain</strong> librement inspir&eacute; du tableau de&nbsp; Franti&scaron;ek Kupka&nbsp; <em>L&rsquo;Eau. La Baigneuse</em> (1906-9). L&rsquo;un des fondateurs de l&rsquo;art abstrait, il s&#39;int&eacute;resse aux nouvelles technologies de son &eacute;poque, notamment aux d&eacute;formations des formes des objets immerg&eacute;s dans l&#39;eau. Il peint&nbsp;&nbsp;<em>L&#39;Eau. La Baigneuse</em> qui constitue un moment important dans son &eacute;volution vers le morcellement des formes.</p><p>&nbsp;</p><p>Adh&eacute;rent &agrave; la m&ecirc;me d&eacute;marche que Franti&scaron;ek Kupka, le compositeur, fort d&rsquo;une longue exp&eacute;rience de recherche sur l&rsquo;utilisation des nouvelles technologies num&eacute;riques dans la musique <em>classique</em>, s&rsquo;associe ici au vid&eacute;aste et sculpteur &nbsp;pour plonger le spectateur dans des univers sonores et visuels inhabituels et surprenants. A l&rsquo;aide de la rivi&egrave;re mobile, en temps r&eacute;el, les jeux optiques &nbsp;sur la surface d&rsquo;eau en mouvement entrent en parall&egrave;le avec les oscillations sonores produites par la voix, &eacute;chantillonneur pilot&eacute; par l&#39;interface <em>Evel&iacute;na</em>, vibraphone continu <em>Cofon</em>&nbsp; et d&rsquo;autres instruments de percussion.</p><p>&nbsp;</p><p>Apr&egrave;s que le tableau de Kupka est &quot; recr&eacute;&eacute; &quot; devant les yeux du spectateur, la jeune femme prend vie, joue dans l&#39;eau, r&ecirc;ve de l&rsquo;amour, du voyage, s&#39;endort au fond de l&#39;oc&eacute;an... L&#39;eau m&eacute;tamorphose sa vie, le r&ecirc;ve devient r&eacute;el.</p><p>&nbsp;</p><p><em><u>De nouvelles inventions vers de nouvelles &eacute;motions&nbsp;</u></em></p><p>Dans notre spectacle trois instruments originaux servent l&rsquo;univers po&eacute;tique de l&rsquo;imaginaire :</p><p>&nbsp;</p><p><img alt="" width="507" height="331" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/496159/Dominique_et_goutte-1520978789.jpg" /></p><p>&nbsp;</p><p>Les formes plastiques (&nbsp;<em>les sculptures &eacute;ph&eacute;m&egrave;res</em>&nbsp;) de l&rsquo;eau sont cr&eacute;&eacute;s par Dominique Defontaines, inventeur et constructeur de la<strong> <em>Rivi&egrave;re Mobile</em></strong>. Ils sont capt&eacute;s par une cam&eacute;ra vid&eacute;o en temps r&eacute;el, projet&eacute;s sur un tulle semi-transparent et sur la chanteuse. La surface d&rsquo;eau devient une porte d&rsquo;entr&eacute;e vers&nbsp;le monde int&eacute;rieur de la&nbsp;jeune femme&nbsp;du tableau.</p><p>&nbsp;</p><p><img alt="" width="276" height="399" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/499805/Jan_avec_Evelina-1522008201.jpg" /></p><p>&nbsp;</p><p><strong><em>Evel&iacute;na</em></strong>, une interface musicale con&ccedil;ue et construite par Jan Krejč&iacute;k, &agrave; deux capteurs infrarouges, permet de jouer des sons pr&eacute;enregistr&eacute;s dans l&rsquo;ordinateur (la voix de la chanteuse, notamment). Sa voix est jou&eacute;e comme un instrument avec les gestes de l&rsquo;instrumentiste, sans contact, les capteurs suivent la distance et l&rsquo;inclinaison des mains. Ainsi la chanteuse pr&eacute;sente sur sc&egrave;ne, entre en dialogue avec sa propre voix provenant de la machine et exprime <u>l</u>e reflet de la jeune femme sur la surface d&rsquo;eau qui prend vie et devient autonome.</p><p>&nbsp;</p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/499798/Cofon-1522006956.png" /></p><p>&nbsp;</p><p><em><strong>Cofon, </strong>Continuous vibraphone</em> (vibraphone continu), &eacute;galement invent&eacute; et construit par le compositeur, pr&eacute;sente une innovation appliqu&eacute;e au vibraphone. Un syst&egrave;me m&eacute;canique, permet d&rsquo;intervenir sur la hauteur de chaque note et &eacute;largir ainsi le palette expressive du vibraphone. Ses glissandos, ses ondulations expriment musicalement les d&eacute;formations optiques des objets observ&eacute;s sous l&rsquo;eau ou des reflets sur la surface d&rsquo;eau en mouvement (L&rsquo;instrument a &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent&eacute; en premi&egrave;re par l&rsquo;ensemble Collegium Novum Z&uuml;rich en juin 2017 en Suisse).</p><p>&nbsp;</p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/499746/Majka_a_kameny-1521993813.png" /></p><p>&nbsp;</p><p><em><strong>Eau de Kupka</strong> </em>: Un univers&nbsp;expressif o&ugrave; l&#39;eau, la po&eacute;sie et la musique s&rsquo;entrem&ecirc;lent au service de la beaut&eacute; picturale et musicale de ph&eacute;nom&egrave;nes physiques.</p><p>&nbsp;</p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/499800/avec_Mefano_kisskiss-1522007378.jpg" /></p><p>&nbsp;</p><p>Le projet est parrain&eacute; par le compositeur Paul M&eacute;fano et r&eacute;alis&eacute; par l&#39;ensemble <strong>R&eacute;sonances Lyriques</strong>.</p><p>&nbsp;</p><p>Direction artistique/Sc&eacute;nario/Voix : Marie Verhoeven</p><p>Musique/ Echantillonneur : Jan Krejč&iacute;k</p><p>Sculptures Eph&eacute;m&egrave;res/Rivi&egrave;re Mobile&nbsp;: Dominique Defontaines</p><p>Vibraphon continu/Percussions: Guillaume Vittel + Benjamin Sick</p><p>Vid&eacute;o : Daniel Touati</p><p>&nbsp;</p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/515728/domino_2-1526216259.png" /></p><p>&nbsp;</p><p>Cr&eacute;&eacute; en 2013 &agrave; Versailles, l&rsquo;ensemble <strong>R&eacute;sonances Lyriques</strong> s&#39;est depuis mu&eacute; en laboratoire de cr&eacute;ation autour de la voix. &nbsp;Il a pr&eacute;sent&eacute; des spectacles originaux, cr&eacute;e des pi&egrave;ces de musique contemporaine, a fait r&eacute;sonner les &oelig;uvres avec la peinture, la sculpture et la litt&eacute;rature pour d&eacute;fendre une nouvelle d&eacute;finition du spectacle contemporain.</p><p>&nbsp;</p><p>Le spectacle <em>Eau de Kupka</em> s&rsquo;inscrit dans la continuit&eacute; de plusieurs cr&eacute;ations d&eacute;j&agrave; produites par l&#39;ensemble, associant les instruments traditionnels (ou&nbsp;nouvellement&nbsp;imagin&eacute;s)&nbsp;aux nouvelles technologies : la trilogie de <em>Syrael </em>(Ondes Martenot-&eacute;chantillonneur, voix, quatuor &agrave; cordes), <em>Syrael II</em> (Těremin-&eacute;chantillonneur, voix, ensemble), <em>Syrael III</em> (Evel&iacute;na-&eacute;chantillonneur, voix, percussion et chef d&rsquo;orchestre virtuel), <em>Hybridations </em>(Evel&iacute;na-&eacute;chantillonneur, 2 voix, violoncelle et installation luminaire), <em>Partir</em> (Evel&iacute;na-&eacute;chantillonneur et voix) et <em>Eau </em>(Cofon, voix, 2 percussions et installation vid&eacute;o et de volume).</p><p>&nbsp;</p><p>Ces cr&eacute;ations &eacute;taient pr&eacute;sent&eacute;es &agrave; l&rsquo;Auditorium Nacional de Madrid, &agrave; l&rsquo;Acad&eacute;mie de Musique de Prague, &agrave; La Tangente de Versailles et aux Festival <em>Diep-Haven</em> en Normandie, Festival <em>Tř&iacute;den&iacute;</em> &agrave; Prague et pour la <em>Nuit de la Cr&eacute;ation</em> &agrave; Versailles.</p><p>&nbsp;</p><p>Faisant l&rsquo;&eacute;cho &agrave; l&rsquo;actualit&eacute; de la grande r&eacute;trospective du peintre&nbsp;Franti&scaron;ek Kupka qui a commenc&eacute; le 21 mars 2018 au Grand Palais &agrave; Paris, le spectacle est pr&eacute;vu: le <strong>28 avril &agrave; Prague</strong>, le <strong>28 juin et 6 octobre &agrave; Versailles, </strong>les<strong> 15 et 16 septembre &agrave; Paris.....</strong> Et peut-&ecirc;tre au Grand-Palais ? Qui sait...</p><p>.</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>