VOICI MON CŒUR / Seule en scène
<h2 style="margin-left:40px"><strong>DE QUOI ÇA PARLE ?</strong></h2>
<p><strong><em>Voici mon cœur</em></strong>, c'est une femme seule, qui cherche à tout prix à comprendre sa solitude. Elle la dissèque, la poétise, la tourne dans tous les sens. Y'a des arbres dans son cerveau qui poussent, c'est la jungle. Et dans son ventre des galaxies qui poussent. Dans sa bouche ça se presse. Elle serre les dents. Elle lutte avec elle-même. Seule dans sa chambre, dans le monde, avec toi, avec les autres, seule dans le cosmos, seule avec son sexe, son crâne, toute sa chimie interne, seule dans ses entrailles. Elle cherche des réponses avant que ça explose. </p>
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<p style="text-align:right">photo : Louise Rustan</p>
<h2 style="margin-left:40px"><strong>LE PROJET</strong></h2>
<p>J'avais envie depuis longtemps de me frotter au <strong>seule en scène</strong>, et d'y parler de <strong>solitude</strong>. De partager des questions existentielles avec le monde. C'est quoi être seul.e ? Pourquoi on est seul.es ? Pourquoi on se sent seul.es ? Comment on fait pour rencontrer l'Autre ? Comment on fait pour aimer ? </p>
<p>Ces grands questionnements, qui traversent la littérature, la philosophie, l'art, je m'en empare à mon tour. J'ai envie de leur prêter ma bouche et mes mots de jeune comédienne, de leur donner de l'éclat, de l'écho, de l'humour, du corps. Avec la fine équipe qui porte ce projet, nous voulons créer <strong>une pièce sensible, juste, esthétique et incisive</strong>. Une pièce qui fait entrer en soi, et qui sait ce qu'il s'y trouve ! </p>
<blockquote>
<p>"Faire de l'art expose une société à elle-même. L'art met en lumière les choses. Il nous illumine. Il jette une lueur dans le cœur de notre obscurité et dit "Tu vois ?". L'art ouvre les armoires, aère les caves et les greniers. Il apporte la guérison. Mais avant qu'une blessure ne puisse être guérie, elle doit être vue, exposée à l'air et à la lumière. Cette exposition constitue l'acte de l'artiste." – <em>Julia Cameron</em></p>
</blockquote>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/630209/38_Croppedbis-1573334165.jpg" width="100%" /></p>
<p style="text-align:right">photo : Antoine Dupire</p>
<p>Pour la création de <em>Voici mon cœur</em>, nous avons exploré et partagé nos univers scientifiques, poétiques, photographiques, cinématographiques, chorégraphiques, théâtraux, musicaux... Ensemble, nous avons lu, écouté, visionné, documenté <strong>notre rêve commun de cette pièce</strong>. Nous avons découvert le son des planètes, le fonctionnement chimique du cerveau, nous avons bricolé de la cage à poule et du papier mâché, nous avons fait fondre des Playmobils à la torche et à l'acétone, nous avons lancé des cailloux dans l'eau, écouté de la grosse techno, regardé d'innombrables vidéos sur YouTube...</p>
<p>Au-delà du travail de texte et de jeu, nous accordons une grande importance à <strong>l'esthétique de la pièce : la scénographie, la lumière, le corps</strong>. Nous avons pensé ensemble ces éléments, leur conception, leur cohérence. Non seulement théâtral, le spectacle sera aussi dansé !</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/630207/75_croppedbis-1573331994.jpg" width="100%" /></p>
<p style="text-align:right">photo : Antoine Dupire</p>
<p>Les différentes étapes de création du projet incluent<strong> l'écriture du texte, la mise en scène, la création scénographique, la création chorégraphique et la création lumière</strong>. Tout cela représente environ 5 semaines de création. Notre premier rendez-vous scénique est en janvier, au Gai Savoir, à Lyon. Par la suite, nous voudrions affiner encore le travail scénographique, et <strong>intégrer une création sonore</strong>. Nous destinons ce spectacle à pouvoir être joué dans <strong>tout type de lieux</strong> : théâtres, bibliothèques, maisons de retraite, centres sociaux, chez l'habitant... C'est aussi un spectacle autour duquel nous souhaitons articuler des <strong>actions de médiation</strong> : ateliers de pratique théâtrale, initiation à la lumière, ateliers d'écriture, rencontres. </p>
<p>Extrait du texte : </p>
<blockquote>
<p>Tous les cœurs sont pas des baleines hein ! Moi si. Une baleine c'est pas fait pour être échouée sur une plage. Vous saviez qu'une baleine échouée ça peut exploser ? Si elle reste trop longtemps sur la plage, elle meurt, elle commence à pourrir, elle accumule en elle des gaz de fermentation et BOUM ! Éclatement d'entrailles.</p>
</blockquote>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/630930/_DSC2884bis-1573595867.jpg" width="100%" /></p>
<p style="text-align:right">photo : Louise Rustan</p>
<p style="margin-left:40px"><strong>L'ÉQUIPE</strong></p>
<p><strong>Juliette Donner, autrice et interprète</strong></p>
<p>Elle intègre en 2010 la spécialité théâtre de la <strong>classe préparatoire A/L au lycée Édouard Herriot</strong> (Lyon 6), où elle étudie pendant trois ans. Elle rejoint ensuite <strong>l'université Lyon 2</strong> où elle rédige son mémoire sous la direction d'Olivier Neveux. En 2014 elle quitte ses premières amours théoriques pour entrer à l'école professionnelle de comédiens d'<strong>Arts en Scène</strong> (Lyon 7), où elle se forme aux côtés d'artistes tels que Mohamed Brikat, Fabien Albanese, Nicolas Ramond, Catherine Anne, Baptiste Guiton, entre autres. À la sortie d'école, elle crée avec ses collègues la compagnie Fièvre avec laquelle elle se consacre à la création plateau (<em>Finir à la nage</em>, création collective 2018 – <em>Crâne</em>, création collective en cours pour 2020). Parallèlement, elle travaille en tant que comédienne sur différents projets de théâtre contemporain, mais aussi en tant que metteuse en scène, assistante à la mise en scène et pédagogue. </p>
<p style="text-align:center"><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/630216/60841642_2201857519870145_7648231478702112768_n__1_-1573335246.jpg" width="100%" /></p>
<p><strong>Maxime Grimardias, metteur en scène</strong></p>
<p>Comédien diplômé de <strong>l’ENSATT</strong> en 2018, il découvre le théâtre à l’âge de 12 ans en participant à des ateliers au <strong>Théâtre du Sycomore</strong> (en Ardèche). A 18 ans, il obtient son BAFA Théâtre et se passionne de pédagogie. Il propose à son tour des ateliers théâtre sur la langue de Shakespeare pour des adolescent·e·s. A la même période, il participe au festival Bunte Bühne (à Felbach en Allemagne) où il mène des ateliers, en anglais. Il découvre alors le plaisir de mettre en scène et développe des compétences en régie lumière. A la <strong>Comédie de Valence</strong>, c’est aux côtés de Christian Giriat qu’il goûte au plaisir du jeu avec d’autres auteurs. A 21 ans, il entre à la formation d’acteur d’<strong>Arts en Scène</strong> (Lyon). Intéressé par l’économie, il profite, au cours de son cursus à l’ENSATT (2015-2018), de travailler sur son solo traitant de la finance, écrit par Thaïs Beauchard De Luca. Il intègre en 2018 le collectif offense où il participe à la création de (assez grand pour deux) FLAQUES et de Anatomie du départ.</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/630217/61117219_322959288582712_2143842903007428608_n__1_-1573335298.jpg" width="100%" /></p>
<p><strong>Louise Rustan, conceptrice lumière et scénographe </strong></p>
<p>Dans sa formation initiale, Louise s'intéresse de près à la scénographie, d'abord à <strong>l'ESAA Duperré</strong> où elle suit un BTS Design d'Espace mention scénographie (2014-2016), puis à <strong>l'Ecole supérieur d'art et de design de Marseille</strong> en option art (2016-2017). Elle intègre ensuite le parcours Lumière de la promotion 79 de <strong>l'ENSATT</strong>, où elle étudie encore actuellement. Sa pratique de la conception lumière s'enrichit de sa première formation de scénographe, et elle s'intéresse à la lumière comme élément de structure du corps et de la scène. Elle est tour à tour régisseuse et conceptrice sur les ateliers-spectacles de l'Ensatt, mais également à l'extérieur de l'école : elle est régisseuse d'accueil sur le festival de marionnettes MIMA! à Mirepoix, conceptrice lumière pour la compagnie de danse ACS, ou encore régisseuse d'accueil du 11-Guilgamesh en Avignon 2018.</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/630219/60961879_597973274042083_5522697415687143424_n__1_-1573335329.png" width="100%" /></p>
<p><strong>Anna Bassuel, regard chorégraphique</strong></p>
<p>Danseuse contemporaine, elle s'est formée trois ans au <strong>CfDd</strong> à Lyon. Se destinant initialement à l'agriculture tropicale, elle détourne ses pas de ce milieu, déçue par les organisations économiques sous-jacentes et leurs conséquences désastreuses. Passionnée de danse, elle a toujours souhaité découvrir diverses façons de se mouvoir et de penser. Sa gestuelle contemporaine est teintée de danses maliennes, congolaises, ou encore de krump. Sa danse s'axe particulièrement autour de la théâtralité du mouvement dansé, en liant sa pratique à celle du clown, du théâtre et du jeu masqué. Depuis 2017, elle est également chorégraphe, avec la création partagée du duo Empreintes, en danse de rue avec Mélanie Duret, et la création en cours du projet Les bandes passantes. </p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/630220/73482855_469839213667302_8263926602635673600_n-1573335357.jpg" width="100%" /></p>
<p>Ce seule en scène est porté par la <strong>compagnie Fièvre</strong>, créée début 2017. Fièvre regroupe six comédiens et comédiennes issu.e.s de plusieurs écoles lyonnaises. Réunis autour de l'envie commune de fabriquer du théâtre qui leur ressemble, Caroline Baguet, Lucile Bouchet, Anaëlle Croiset, Juliette Donner, Stéphane Rotenberg et Léonard Stefanica s'adonnent ensemble à la <strong>création collective</strong> et à la <strong>création plateau</strong>. Dés le début, leur travail est accompagné d'une pratique d'écriture, et les premiers spectacles s'écrivent dans un aller-retour entre la scène et la table.</p>
<p>Ensemble, ils inventent un théâtre qui est à la fois théâtre de texte et de parole, et théâtre physique, influencé par la performance. La volonté de la compagnie est d'être en prise avec des thématiques brûlantes pour les comédiens et comédiennes : ils sont la matière première de la création, c'est donc toujours à partir de leurs préoccupations, leurs rêves, leurs révoltes, leurs ambitions etc, que se créés les spectacles.</p>
<p>Leur premier spectacle, <em>Finir à la nage </em>(création collective 2018) traite du deuil, de l'errance de la jeunesse et de l'identité dans les territoires péri-urbains. Leur deuxième création en cours, <em>Crâne, </em>mise en scène par Léonard Stefanica,<em> </em>porte sur la répression, la perte du sacré, la révolte, et la puissance des systèmes sociaux.</p>
<p>Forte de cette identité, la compagnie s'ouvre fin 2018 à la collaboration avec d'autres artistes d'horizons divers, et produit notamment <em>Lila, </em>solo de sortie du GEIQ de Bérengère Sigoure, traitant du terrorisme, ainsi que <em>Vénus – femmes poètes, </em>textes d'autrices<em> </em>mis en scène par Julien Lopez. La collaboration avec Maxime, Louise et Anna pour <em>Voici mon cœur</em> s'inscrit dans cette dynamique.</p>
<p>Cette collecte nous permettra de produire décemment le spectacle, dans des conditions confortables. D'une part, nous pourrons nous rembourser les frais engagés, mais aussi porter plus loin le projet. </p>
<p>Jusqu'à maintenant, la plupart des frais engagés le sont de notre poche, ainsi qu'une petite contribution des chapeaux de sorties de résidence. Notre compagnie n'est pas subventionnée, et fonctionne sur une petite économie, les fonds privés sont donc une manière alternative pour nous de produire le spectacle.</p>
<p>Evidemment, la recette du partage de billetterie en janvier nous servira aussi à amortir tous ces frais. </p>
<p>Nous avons cherché à nous procurer une grosse partie de nos besoins matériels à moindre frais : nous achetons chez Emmaüs, en brocante, en magasin discount, nous nous faisons offrir ou prêter du matériel et utilisions des matériaux peu coûteux. </p>
<p>Ces 2000€, c'est d'abord nos frais existants :</p>
<ul>
<li>la scénographie (10 kg de ouate et un volcan en papier mâché, cage à poule et peinture) = 300€</li>
<li>les accessoires (bocaux, jouets, ustensiles de cuisine) = 50€</li>
<li>les costumes = 50€</li>
<li>l'achat de matériel technique (projecteurs, câbles, outils) = 100€</li>
<li>les frais de résidence (déplacements, location de salle) = 200€</li>
<li>et un petit bout pour les super contreparties qu'on vous propose ;) </li>
</ul>
<p>Mais c'est aussi une suite confortable :</p>
<ul>
<li>nous pourrons nous faire faire une création sonore par un.e artiste compétent.e, en lien avec l'univers du spectacle, et habiller mieux encore notre esthétique (et vous pourrez à votre tour entendre le son des planètes, <em>on stage</em> !) = 300€</li>
<li>en complément de la billetterie, nous pourrons payer toutes nos représentations en janvier ! = 900€</li>
</ul>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/630229/ChartGo-1573339767.png" width="100%" /></p>
<p>En nous soutenant, vous permettez à ce projet qui nous anime de voir le jour dans de super conditions ! C'est un encouragement qui signifie beaucoup pour nous alors d'avance, merci mille fois...</p>
<p> </p>
<p>Si nous dépassons notre objectif, de nouveaux horizons s’offrent à nous : nous pourrons envisager d’approfondir notre recherche scénographique, notamment de créer et d’essayer des éléments de décor sculptés en ouate. Nous pourrons envisager d’agrandir l’équipe en travaillant avec un.e concepteur.rice son sur un temps plus long et plus abouti, plutôt que ponctuellement pour la simple création d’une bande son, ce qui serait un réel confort artistique ! Nous pourrons aborder avec plus de sérénité tous les aspects administratifs qui sous-tendent le projet et qui demandent un travail considérable et des investissements. Nous pourrions investir également dans un vidéo projecteur pour faire de nouveaux tests de lumière et affiner notre recherche dans la sculpture du corps et de l’image.</p>
<p>Merci d’avance à tous et toutes pour votre soutien !!!</p>