« Comme une guitare désaccordée, ma vie n’est pas celle que j’espérais. Rythmée par des jours de malheurs mais guidée par mes rêves de bonheurs.
Comme la cadence d'un orchestre, je suis la cadence de ma vie, ou plutôt, je la subis.
Comme un crescendo d'obstacles, plus la tonalité est forte, plus c'est dur de les surmonter.
Une série d’événements très compromettants. Mais mon avenir n'est pas ce que mon présent prétend.
Sur le tempo des rebondissements, je dois leurs faire face.
Je me dirige vers un decrescendo de solutions pour y remédier.
Trop d'ennuies à répétition, je veux connaître la joie à répétition.
Deux gros thèmes : Réputation et Trahison, je veux que les prochains soient : Ambition et Réalisation.
Je me laissais envahir par la haine des gens mais aujourd'hui, je vais leurs donner une vraie raison de me haïr.
Je suis en désaccord avec cette routine de mésaventures liées à ma malchance.
La vie n'est pas une fatalité, pour être en accord avec moi-même, je vais laisser entrer la chance.
À présent, le chef d'orchestre c'est moi, je vais reprendre le contrôle de ma vie et suivre mes envies.
À la hauteur d'une virtuose, je vais régler les plus grandes difficultés.
Vais-je réussir à faire un balancement, pour être en parfaite harmonie avec ma vision de ce qu'est la vie ?

À l'image d'une partition, mon livre est né d'un enchainement de mots représentants mes pensées et mes émotions.
Tu penses t’être fait une idée de qui je suis mais pour me connaître réellement, il faut le lire jusqu'à la dernière ligne. Alors laisses-moi te raconter mon histoire, mon ami ! »

(Je m'excuse en avance pour le tutoiement mais le lecteur a une place importante dans mon livre, comme tu l'as compris il est mon ami et les personnes qui vont me faire confiance et m'aider le sont encore plus. Tu fais parti d'eux alors je ne veux pas mettre de distance entre nous deux.)

Ce que tu viens de lire est le résumé d'une autobiographie rédigée sous forme de journal intime, le résumé de mon autobiographie, de ma vie, de mes problèmes et surtout de mes combats, c'est comme un ascenseur à émotions.

Le savoir est une arme mais mon livre l'est également. Comme une bombe à retardement, la vérité va finir par éclater. C'est une revanche sur la vie qui va marquer les esprits.

C'est surtout une guerre contre moi-même, croire en la description négative que beaucoup ont faite de moi ou croire en moi, chuter ou remonter, quelle stratégie adopter pour s'en sortir ?

Je me sers de mon histoire pour défendre beaucoup de causes, des causes qui m'ont touchées et ta mission sera de trouver tous les messages que j'essaie de te faire passer.

En toute honnêteté, au départ je posais des mots sur le déroulement difficile de ma vie pour me soulager et garder espoir. J'avais peur de parler de moi, de m'ouvrir aux autres comme je ne l'avais jamais fait auparavant, en montrant mes faiblesses et mes blessures sous une position de " victime " que j'ai tant redoutée et tellement camouflée derrière un sourire qui sonne faux. Mais j'ai été encouragé par un journaliste du Parisien que j'avais déjà contacté en tant qu'autodidacte pour mes articles. J'ai pris conscience que mon passé et mon présent font partis de moi, je dois l'accepter et en faire une force mais surtout me servir de mon vécu pour aider ceux qui traversent également des passages compliqués. C'est pour cette raison que je veux le partager avec toi. Je n'ai rien à perdre tout à gagner, avec toi je vais prendre un risque : celui d'atteindre les sommets !

Mais pourquoi LES chroniques de Camille ?

Tout simplement car j'espère que dans mes prochaines aventures tu me verras évoluer et réaliser mes rêves les plus fous avec une joie bien plus puissante que mes futures complications. Mon but est de te prouver à toi qui peut-être as connu des malheurs peu importe la couleur qu'un jour tu connaitras le bonheur. Et elle est là la valeur de la vie, comprendre que la vie n'est pas toujours facile et qu'une belle vie se mérite pour encore mieux savourer chaque instant. Saches que la véritable injustice n'existe pas, que la roue finie toujours par tourner, et que ceux qui restent "bon" dans n'importe quelle situation méritent que la Terre leurs offre le paradis. Et si un jour après toutes mes galères et péripéties je connais la gloire, rappelles-toi d'où je suis partie. Je suis partie de rien et seule je vais bâtir mon empire. Un diamant pur se forge avec la volonté, une couronne sur la tête doit se mériter.

Voici le résumé qu'une maison d'édition a faite au sujet de mon livre (je l'avais envoyé pour tester sa valeur sans qu'il soit terminé et je n'ai pas la somme nécessaire pour intégrer cette maison d'édition : 2 500 €) :

« Cette autobiographie qui raconte votre rencontre avec Noah et Lucas, mais aussi le divorce de vos parents en passant par la perte de votre grand-mère, nous a touchés. D’une plume fluide et originale, vous évoquez avec authenticité les expériences qui vous ont marquées à travers une histoire d’amour passionnée, les conflits parentaux, mais aussi le poids du harcèlement scolaire, tout en donnant aux lecteurs des conseils à suivre pour faire face à ces situations parfois inextricables. Un ouvrage mené avec maturité sublimant votre courage et votre persévérance. »

Trop d'indices pour ne pas être curieux, je te donne quelques extraits pour te faire patienter.

« Je suis sur ma balançoire, avec mes pieds j'essaie de toucher le ciel pour atteindre ma bonne étoile, ma grand-mère maternelle.

Pour lui rendre hommage, je lui dédie ce passage.

Elle est pour moi la définition du courage.

Trahie par la société et délaissée, elle a vu sa famille se diviser quand l’État s'est emparé de sa maison pour des problèmes de monnaie.

Éparpillés un peu partout, ma mère, mon oncle et mon grand-père sont allés habiter chez des oncles et des grands-parents. Tandis qu'elle a dû retourner seule chez sa mère, dans le sud, à l'opposé.

Elle avait trop de poids sur ses épaules et au bout de tant d'années, elle ne pouvait plus le supporter.

Elle s’était donné la mort en sautant du pond, comme si l'eau lui permettrait de purifier son âme et de la rendre libre et heureuse.

Elle méritait une vie tellement plus belle, une vie à son image.

Je suis dégoûtée à l'idée que l'argent puisse décider de la tournure que prendra ta vie.

C'est un ange tombé du ciel et le ciel l'a récupéré. J'espère qu'elle repose enfin en paix.

Elle était l'épaule sur laquelle je pouvais m'appuyer.

Elle pensait pouvoir partir sans causer de problèmes.

Elle n'avait pas conscience qu'elle a laissé un grand vide dans le cœur des personnes qui l'aiment.

Pourtant elle était notre pilier et à son décès on a tous perdu notre équilibre.

Quoi qu'il se passe dans ma vie, que je sois heureuse ou triste je pense à elle, pour moi elle est toujours là et elle m'aide à avancer. Je ferais tout pour que de là-haut, elle soit fière de moi.

Son si doux visage, je ne l'oublierai pas, elle est ancrée en moi et ça à jamais.

Être une femme c'est être elle.

Je suis sa descendance et je continuerai son combat. »

« Rien qu'une danse entre toi et moi sur un air de Dancehall, la sensualité est à son maximum, laisses-toi guider par les balancements de mes hanches. Comme hypnotisée par ta façon de bouger, par ton regard, par ton sourire, par ton rire dont je ne me lasserais jamais et par ce charme que je n'ai vu chez personne d'autre. Sur la piste de danse je ne vois que toi, le monde autour n'existe pas, tu es à moi et personne ne te touchera. Mes mouvements te font voyager, demain on recommencera sur le doux sable blanc d'une île paradisiaque, pour ensuite courir jusqu'à finir nu dans l'eau turquoise et faire l'amour entouré des cocotiers. Je te regarderai avec un sublime panorama derrière toi en me disant que j'ai de la chance de t'avoir. Et viendra ce moment, l'échange de nos consentements, une promesse pour de longues années, je serais ta meilleure alliée. De cet union, après neufs mois naîtra notre premier enfant, il sera le souvenir d'une fusion entre les fous rires à répétition, l'amour et l'exploration. Et pour la vie tu seras mon plus beau paysage. Souviens-toi que quoi qu'il arrive on restera lié. »

« Laisses toi guider par la vie, elle unit, sépare, remplace et réunit ceux qui doivent se retrouver, c'est l'instinct, un coup du destin. Elle a un goût mystérieux, tu ne sais jamais comment sera demain, rythmé par la chaleur des rayons du soleil ou par la puissance d'une tornade, comme les battements du coeur c'est parfois calme et aussi violent qu'une vague. À l'image d'un tremblement de Terre qui te fait perdre le contrôle de tes émotions, quand tu es malheureux tu fais n'importe quoi, quand tu es énervé tu fais n'importe quoi, quand tu es jaloux tu fais n'importe quoi, quand tu aimes tu fais n'importe quoi et quand tu es heureux tu fais n'importe quoi. Mais ce sont ces sentiments qui expriment qui tu es et ce qu'au plus profond de toi tu ressens. Elle laisse dans ton esprit un gribouillage dessiné sans aucune logique. Elle fait de tes nuits un tourbillon de pensées, troublées par des regrets, des rêves à réaliser et quelques souvenirs, elle rattrape ce que tu essaies de camoufler. Elle fait de ta vie un trou noir, souvent perdu tu as cette impression de marcher dans l'ombre. Mais la vie ne te dominera jamais, tu sous-estime ton propre pouvoir, il s'agit de ta vie dont tu es l'acteur et non le spectateur, si elle ne te convient pas, agis pour la rendre meilleure. Pour te libérer il faut poser des mots sur ces pensées que tu as longtemps cachées. Et quand tu ne t'y attends pas, une fois la vague écrasée sur l'eau, la mer est redevenue si paisible. Elle encre dans ta mémoire des moments partagés, les fois où tu as ris aux éclats, les fois où tu t'es laissé allé, sans tabou et sans complexe, les fois où t'es lâché en dansant sans t'arrêter.

Comme la lune, je t'éclaire dans l'obscurité. N'oublies jamais : " À travers chaque nuit sombre, il y a une journée plus brillante. " »

« Je me sens différente comme un extraterrestre qui a atterri sur la planète Terre. Je n'ai personne comme ennemi mais je suis l'ennemie de tous pourtant je ne suis pas pire qu'un autre, pas mieux qu'un autre. Comme le service qualité, dans mes amis j'ai souvent fait du tri, à chacun sa fail, à chacun sa sortie.
Ils m'avaient pollué l'esprit, comme me mettre du pétrole dans le nez pour ne plus sentir, des chewing-gums dans les oreilles pour ne plus entendre, des bouchons de bouteilles sur les yeux pour ne plus voir, du goudron sur les mains pour ne plus toucher les personnes que j'aime puisque leur but est de nous séparer, un pot d’échappement dans la bouche pour ne plus parler et un sac plastique sur la tête pour ne plus respirer. Ils voulaient m'enlever mes 5 sens afin de me faire perdre mes repères, tout ce qu'ils attendaient et attendent toujours, c'est mon dernier souffle.

J'ai reçu pleins d'impacts, je suis fragilisée mais encore intacte. Et je n'ai pas besoin d'essence et de briquet pour les enflammer. »

« En pleine ville fantôme sombre et sinistre, un lac gelé derrière moi, un miroir devant moi, un sablier à côté, je suis piégée ; je me retrouve seule face à moi-même. Je retourne le sablier, des bruits de Tam Tam retentissent, et alternent entre murmures et cris. Traversée par l'instinct de survie, comme Esmeralda je danse à la vitesse grand V. Le temps de chaque pas, je me vide peu à peu l'esprit de mon passé et de mon présent. Je perds la notion du temps, j'ai l'impression de parcourir les saisons. Entourée par la foudre, le rythme est maintenant rapide et énervé, toutes les demies-secondes ma silhouette est éclairée. D'un coup je suis figée par la peur et hypnotisée par tous mes malheurs. Mais de loin c'est si beau, le regard déterminé, des flammes dans les yeux ; je trace un cercle autour de moi avec du feu et je lui propose de m'affronter. Je suis un orage à moi toute seule, de ma colère je me décharge à coup de tonnerre, dans ses oreilles mes pensées viennent gronder. Par ce son si fort et si violent, mon corps se laisse guider. Les gouttes d'eau explorent mon visage, mes cheveux mouillés frappent l'air, ma robe trempée me colle à la peau, mes pieds l'éclaboussent, j'ondule sous la pluie. Mes mouvements font l'effet du vent et repoussent tous ces nuages gris. Je suis devenue le maître du temps. Je regarde le sablier, chaque grain de sable s'est écoulé. Je n'ai plus de chaînes à mes pieds, avec la force de vaincre elles se sont brisées. Je suis clonée mais j'ai réussi à battre mon mauvais côté avec mes gestes qui l'ont foudroyés. Et en l'espace de quelques instants, le soleil est ici. J'observe l'horizon, un magnifique arc-en-ciel est présent ; et s'il s'agissait de mon futur qui m'appelle et me sourit pour une vie meilleure et sans conflit ? »

Avec un passage du petit complément à la fin du livre où je parle des sujets qui me touchent comme l'inégalité :

« Pourquoi toi, homme, quand je te touche le cul tu me regardes comme si c'est déplacé ? Pourquoi tu n'acceptes pas que je te traite de pute parce que tu ne t'es pas laissé faire ? Pourquoi la seule femme que tu respectes c'est ta mère, as-tu conscience que les autres la traitent de salope peu importe ce qu'elle fait ? Pourquoi il n'y a que quand ta progéniture est une fille que tu prends conscience de ton comportement ? Pourquoi as-tu autant besoin de prouver ta supériorité ? Pourquoi refuses-tu l’égalité ? À part le corps qui nous différencie, on est fait de la même manière alors pourquoi tant de manières ?
Tu as la vie facile mais tu nous la rend difficile. Et pourtant, on est toujours là. C'est qui le sexe fort ? Celui qui prend de haut ou celle qui tous les jours affronte des tas de chiens comme toi ?

J'ai sûrement attiré ton attention, ce message est adressé à ceux dont le mot "respect" ne fait pas partit de leurs langages. J'ai échangé les rôles dans le but de te choquer, pour montrer à quel point c'est dur de faire face à cette catégorie de mecs qui pensent avoir tous les droits et qui te considèrent comme un simple vagin. On ne devrait pas avoir peur de sortir seule dehors, peur de se faire insulter, peur de se faire toucher ; ce n'est pas normal. Si tu as été blessé par une fille, ne rejettes pas ta haine sur des innocentes. »

Qui je suis ?

Un retour en arrière, en 1998, ce XXIV-II je suis venue au monde et je compte bien donner une raison à mon existence. La vie est précieuse et j'en ai conscience.

Écrivain à mes heures perdues, je suis une jeune étudiante de 20 ans et je m'appelle Camille Besel (tu peux me trouver sur Instagram).

En collaboration avec une de mes meilleures amies Marine D'Oliveira, elle a fait la couverture de mon livre.

(On va peut-être la modifier complètement, ce sera la surprise !)

( Marine || Camille )

Aidez-moi à publier mon livre " Les chroniques de Camille ".