L'histoire d'amour du siècle

<p>  </p> <p> <strong>L'Histoire d'amour du siècle,</strong>d'après le texte de Märta Tikkanen.</p> <p>  </p> <p> Adaptation, mise en scène: <em>Emmanuelle Coutellier</em></p> <p> Avec: <em>Anne-Sophie Liban, Emmanuelle Coutellier</em></p> <p> <em>Nikita Keltchewsky </em>(composition et guitare), <em>Hassiba Bendali </em>(piano)</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong><u>Au théâtre des Déchargeurs</u></strong></p> <p> 3 rue des Déchargeurs</p> <p> 75001 Paris</p> <p> <strong>Les jeudis, vendredi, et samedi à 18h </strong></p> <p> <strong>du 10 janvier au 9 février 2013</strong></p> <p> <strong>                                                </strong></p> <p> <img alt="A2_histoiredamour" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/5351/A2_histoiredamour.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> "(...)  Le projet était risqué mais Emmanuelle Coutellier, en le mettant en scène avec distance et énergie, évite tous les écueils. Ecriture rythmée par la musique rock, vitalité du jeu, costumes rouges éliminent tout pathos ou misérabilisme. Un travail réussi, tonique et attachant."</p> <p> <strong>TELERAMA, Sylviane Bernard-Gresh</strong></p> <p>  </p> <p> <em><strong>                            </strong></em></p> <p>  </p> <p> <em><strong>                                            AUTOUR DU TEXTE, LE PROPOS</strong></em></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> L'auteure est peu connue en France. Le texte, écrit en 1978 et traduit en français en 1991, a reçu le prix littéraire des femmes nordiques.</p> <p> Dans le recueil de poèmes « L'histoire d'amour du siècle », Märta retranscrit de manière incisive son quotidien tumultueux, et évoque des souvenirs représentatifs de l'histoire vécue avec son mari. Elle l'implore, se moque, l'invective et l'accuse. Elle parle aussi de leurs enfants, de sa difficulté d'être mère, de les protéger, et de se donner du temps. Elle ose à ce moment précis avouer ce qu’elle ressent et ce qu’elle désire quand elle s’en donne la permission, rompant un silence oppressant. Elle affirme son individualité en tant que femme et écrivain, dans une société conservatrice.</p> <p> Son texte est un matériau multiple et morcelé. Subtil, mais parfois maladroit et écrit dans l'urgence. J'ai choisi d'en extraire certains poèmes, d'en réécrire même, pour les mettre bout à bout et tisser un monologue. Puis j'ai inventé un point de départ fictif qui l'articule et qui nous permet de suivre le fil d'une pensée en mouvement, en train de se faire : imaginons que Märta soit venue (sur scène) pour rompre. Une structure dramatique se dessine, et nous donne des points d'appuis pour l'interprétation, l'objet devient théâtral. Rapportée, sa voix est au cœur du spectacle et la fiction nous permet d'aborder plusieurs questions qui restent ouvertes : l'amour, ses paradoxes, l'espoir, la dépendance, la maladie, les violences conjugales.</p> <p> Nous pouvons considérer le titre « L’histoire d’amour du siècle » sans ironie. Märta a tenté jusqu’au bout de sauver ce qu’il y avait de meilleur en cet homme, en leur union, bravant les certitudes des éternelles rechutes et des schémas familiaux qui semblent se reproduire avec déterminisme. C'est le témoignage d'une femme battue, mais c'est aussi l’empreinte d’un courage déraisonnable , d’un amour passionné et épique, du besoin de se battre pour des jours meilleurs, ensemble, contre la dépression et l’alcool.</p> <p> Car je voudrais m'intéresser également à l'alcool, qui se présente dans le texte comme un personnage dominant et insidieux, ainsi qu'aux ravages qu'il occasionne dans une famille. Mettre au premier plan les acteurs souvent périphériques de ce drame familier qu'est l'alcoolisme, sans représenter celui qui boit comme seule victime. Avec les mots de Marta, ceux de leurs enfants, on devine la douleur, la colère et l'incompréhension de ces « à-côtés », des proches, c'est aussi leur voix qui est ici portée ».</p> <p>  </p> <p> A la fin du spectacle, il semble clair que Märta quitte son mari. Pourtant, bien que lucide sur sa situation et malgré une œuvre conséquente consacrée à la cause féminine, elle ne l'a jamais fait. Elle est restée à ses côtés jusqu'à sa mort. Le doute subsiste donc sur scène quant à savoir si elle s'est définitivement libérée, ou si tout cela n'est pas qu'un soliloque, une boucle momentanée parmi d'autres prête à recommencer.</p> <p> Pour nous peu importe la suite, c'est ce moment de vie que nous mettrons en exergue , son impact, les interrogations qu'il soulève et de quelle manière elles résonnent en nous.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <em><strong>                                                    JEU et MUSIQUE</strong></em></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  <a href="http://1.bp.blogspot.com/-9bPaLzG5vuk/UGwLhlxaX8I/AAAAAAAAADQ/NrlDIC2FPLw/s1600/Capture+d%E2%80%99%C3%A9cran+2012-10-03+%C3%A0+11.40.17.png" target="_blank"><img alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/-9bPaLzG5vuk/UGwLhlxaX8I/AAAAAAAAADQ/NrlDIC2FPLw/s1600/Capture+d%E2%80%99%C3%A9cran+2012-10-03+%C3%A0+11.40.17.png"></a> <a href="http://2.bp.blogspot.com/-K61Puhm4Ib8/UGr4oL-gXnI/AAAAAAAAACc/CBaKBgnGKCw/s320/DSC00762.JPG" target="_blank"><img alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/-K61Puhm4Ib8/UGr4oL-gXnI/AAAAAAAAACc/CBaKBgnGKCw/s320/DSC00762.JPG"></a></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Deux actrices se partagent le monologue. Elles s'inscrivent dans un parti pris pour l'ensemble de la mise en scène, élaboré pour mieux le faire entendre. </p> <p> Elles sont accompagnées par deux musiciens, un guitariste, et une pianiste.</p> <p> La langue de « L'histoire d'amour du siècle » est très musicale, de par la structure des vers, la redondance de certains mots sur lesquels on vient buter avec insistance, leurs sonorités. La musique s'est imposée dès les premières lectures avec évidence, comme une chanson de geste ou un poème de William Blake qui inspirait tant Jim Morrison. J'ai choisi le rock par égard à mes propres influences (mes années passées dans les salles de concert peuplent désormais mon imaginaire) et parce que c'est une musique très expressive, populaire, explosive. </p> <p> Le texte nous parvient, soutenu par la musique, et se rapproche ainsi de nous, de notre cri primal, celui de toute génération : cri de notre peur et de notre envie de vivre.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <em><strong>                                                     SCENOGRAPHIE</strong></em></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <a href="http://3.bp.blogspot.com/-sG1iZhI50pQ/UGr4EsZhaaI/AAAAAAAAACM/uq_SJjCjGV8/s1600/DSC00648.JPG" target="_blank"><img alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/-sG1iZhI50pQ/UGr4EsZhaaI/AAAAAAAAACM/uq_SJjCjGV8/s1600/DSC00648.JPG"></a></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Concernant l'espace scénique, j'ai choisi une forme épurée qui fait écho au texte,et le révèle aussi impudique que Märta se met à nu dans son récit. Le plateau est  sans décor ni accessoire, juste une chaise et les instruments de musique qui lui donnent de faux airs de concert prêt à commencer.</p> <p> La lumière aide à structurer l'espace. Peu d'effets, des tableaux précis et contrastés qui accompagnent les différents fragments du spectacle.</p> <p> Les couleurs sur scène sont simples : noir, rouge et blanc.</p> <p> Du noir et du rouge pour les costumes, un sol blanc accompagné d'un cyclo (tissu tendu en fond de scène) t ou de pendrillons blancs qui encadreront le plateau. </p> <p> Elles participent à la construction d'un espace hors du temps, et de tout lieu qui se rapporte au texte et au quotidien de l'auteure.</p> <p> <em><strong>                                                   </strong></em></p> <p>  </p> <p> <em><strong>                                                    L'AUTEURE</strong></em></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Märta est née en 1935 en Finlande, mais elle appartient à la minorité suédophone et écrit en suédois. Licenciée ès lettres, elle est tout d’abord journaliste puis enseignante. Mère de quatre enfants, elle devient la première directrice de l’école finlandaise pour adultes où elle est responsable de 6000 élèves. Elle a dirigé l’institut des travailleurs à Helsinki, et choisi de quitter son travail en 1978 pour se consacrer exclusivement à l'écriture et à ses voyages à travers le monde.</p> <p> Elle est considérée comme l’une des grandes intellectuelles et militantes nordiques de la cause des femmes ; son oeuvre est riche d’une quinzaine de livres dans un style particulier, hybride de prose et de poésie. Elle publie en 1970 une première nouvelle qui souligne sa quête d’identité « Maintenant demain» à laquelle succèdent no man’s land et « <em>Qui prend soin de Doris Milaihov? </em>». Trois livres sont traduits en français: «<em> L’histoire d’amour du siècle </em>« , « <em>Chaperon rouge</em> » (autobiographie en forme de conte) , et « <em>Les hommes ne peuvent être violés</em> ». Ce roman puissant et novateur sur l’équivalence des sexes et la légitimité du désir féminin fut son son premier succès en Suède en 1976. Elle vit actuellement à Helsinski, et consacre beaucoup de temps en interviews et conférences.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <em><strong>                                                      NOTRE EQUIPE  </strong></em></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <u>Emmanuelle Coutellier, jeu, adaptation et mise en scène</u></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <a href="http://3.bp.blogspot.com/-V82_r8keOUE/UGr4vz8Wa0I/AAAAAAAAACo/s1sC2KHb6jk/s320/Emmacou.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/-V82_r8keOUE/UGr4vz8Wa0I/AAAAAAAAACo/s1sC2KHb6jk/s320/Emmacou.jpg"></a></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> J'ai commencé par des études d'Histoire de l'art, puis je me suis tournée spontanément vers l'art dramatique dans la continuité de mes recherches.</p> <p> Tout d'abord à <strong>l'Ecole des</strong> <strong>Enfants Terribles</strong> (J.B.Feitussi, Maxime Leroux, Michel Lopez, J.Demarty), au <strong>studio théâtre d'Asnières,</strong> ainsi qu'à <strong>New-York </strong>(J.Bayne, M. Phillips).    En parallèle j'ai fait mes débuts professionnels en intégrant  le temps d'un spectacle la troupe de l'Epée de bois à la <strong>Cartoucherie</strong> <strong>de Vincennes</strong>, pour y interpréter <strong><em>"La maison de Bernarda Alba" </em></strong>dans le rôle d'Adela.    En 2010 j'ai joué dans <strong>" <em>Quatre saisons: l'Eté</em>" </strong>de <strong>L.Cazanave</strong>, mise en espace de l'auteur au théâtre du<strong> Sel </strong>à Sèvres, puis dans l'intégralité de la pièce en 2011, mise en scène de l'auteur dans le même lieu ainsi qu'au Bouffon théâtre sous le titre <em><strong>"Tes yeux se voilent".</strong></em></p> <p> J'ai tourné <strong><em>"Epuration</em>" </strong>de <strong>J.L.Lorenzi</strong> (TV), une dizaine de<strong> courts-métrages </strong>et de <strong>publicités</strong>, des petits rôles tenus dans des longs-métrages (<em><strong>"L'heure zéro" </strong></em>de <strong>Pascal Thomas</strong>, <strong><em>"Furax" </em></strong>de <strong>N.Georges</strong>), une motion capture ("<em><strong>Beyond"</strong></em>, de <strong>D. Cage</strong>).   </p> <p> Enfin, j'ai décidé de monter <strong>ma compagnie de théâtre </strong><em><strong>La Petite Robe noire</strong></em> (association 1901) avec le désir très fort de monter ce texte. J'en suis la directrice artistique, deux autres personnes composent le bureau, et mes collaborations peuvent varier en fonction des projets.</p> <p> Dans le cadre de mes travaux autour de textes contemporains, nous avons donc commencé par une lecture de<strong><em>"A la périphérie</em></strong>" de <strong>Sedef Ecer,</strong> à la Mjc de Nogent-sur-Marne dans le cadre de leur festival pour les jeunes de la ville.  </p> <p> La mise en place du projet <em><strong>"L'histoire d'amour du siècle" </strong></em>s'est faite à au printemps, avec une première mise en espace à <strong>l'Institut finlandais de Paris</strong> en mai 2012.   </p> <p> Nous avons commencé à travailler sur une deuxième création, en contact avec Sedef Ecer, en juillet 2012 pour une résidence d'été au Studio Théâtre.   </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <u>Anne - Sophie Liban, <em>jeu</em></u></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <a href="http://4.bp.blogspot.com/-SbCit5G-jGI/UGwLgecBIAI/AAAAAAAAADI/72Me6PTmWe4/s320/ASL-10+2011-+%EF%BF%BD+Stanislas+Liban-+0001.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/-SbCit5G-jGI/UGwLgecBIAI/AAAAAAAAADI/72Me6PTmWe4/s320/ASL-10+2011-+%EF%BF%BD+Stanislas+Liban-+0001.jpg"></a></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Après avoir vécu une année aux Etats-Unis et à Londres, Anne-Sophie fait deux ans d’ecole de commerce et s’oriente defnitivement vers les planches en 2007. Elle joue dans "<strong><em>Faisons un Rêve" </em></strong>de Sacha Guitry, mis en scène par Guillaume Bienvenu et represenée pendant deux mois au theâtre de l<strong>a Loge</strong> à Paris (article dans L’Express). Elle intègre en 2008 le <strong>Studio de Formation Theâtrale à Vitry</strong>, ce qui lui permet de jouer dans "<strong><em>Hagen ou l’Hymne à la Haine</em></strong>" de Janos Terey  mis en scène par Florian Sitbon au <strong>theâtre Dejazet </strong>, ainsi que dans <em><strong>"L’oeil du Prince" </strong></em>ecrit et mis en scène par <strong>Elisabeth Mazev.</strong></p> <p> Elle entre ensuite au<strong> conservatoire Maurice Ravel du 13eme arrondissement</strong> de Paris, dans la classe de François Clavier. Elle joue dans "<strong><em>Quatorze Juillet"</em></strong> de Romain Rolland (m.e.s Paul-Frederic Manolis) en 2010, dans <strong><em>"Le Revizor"</em></strong>de Nikolaï Gogol (m.e.s Jason Bario) et dans<strong><em> "Mordre l’horizon"</em></strong> ecrit et mis en scène par Philippe Crubezy en 2011à la<strong> MPAA.</strong></p> <p> Son parcours est ponctue de <strong>doublage</strong> (flms de GusVan Sant, Ang Lee, etc.) ainsi que de rôles dans des court metrages tels que <strong><em>"Vitres" </em></strong>de <strong>Marion de Villechabrole (</strong>prix du scenario- Festival du flm court 2010) et quelques publicites. En 2012, Anne-Sophie a participé à la création du <em><strong>"Journal d'Anne Frank" </strong></em>d'Eric-Emmanuel Schmitt, mise en scène par <strong>Steve Suissa</strong>, en tant que doublure-comédiens.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <u>Nikita Keltchewsky - <em>composition, guitare</em></u></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <a href="http://1.bp.blogspot.com/-flabzM_HMoI/UGr33NIWVcI/AAAAAAAAACE/XT-e2-ABrgE/s320/41482_589072749_3339_n.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/-flabzM_HMoI/UGr33NIWVcI/AAAAAAAAACE/XT-e2-ABrgE/s320/41482_589072749_3339_n.jpg"></a></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Nikita est <strong>autodidacte</strong>. Il donne des concerts en tant que <strong>balaïkiste</strong> puis comme <strong>guitariste</strong> dès l’age de 12 ans avec sa famille, empreinte d’une tradition musicale russe. S’intéressant à différents types de musique, il intègre plusieurs groupe de rock, grunge et métal, avant de fonder son propre groupe <em><strong>No quidam </strong></em>en 2004 dans lequel il <strong>chante et compose</strong> pendant quatre ans.</p> <p> Suite à leur séparation, il enregistre un album <em>«Les vents contraires»</em> au côté du chanteur <em><strong>Paulin </strong></em>en 2010, puis joue avec <strong><em>Tom Arthus </em></strong>dans une formation de jazz comme guitariste. Il joue actuellement dans le groupe rock-alternatif <strong><em>Paradox, </em></strong>et depuis décembre 2011 il accompagne la chanteuse <strong><em>Milou Leiz </em></strong>pour de la soul rockabilly. En parallèle, il travaille sur des films courts comme preneur de son et compositeur.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <u>Hassiba Bendali -  <em>piano</em></u></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <a href="http://3.bp.blogspot.com/-wIjVWadW-VA/UGr4u1DXDbI/AAAAAAAAACk/CWcAFqzLOzw/s320/DSC_9284.JPG" target="_blank"><img alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/-wIjVWadW-VA/UGr4u1DXDbI/AAAAAAAAACk/CWcAFqzLOzw/s320/DSC_9284.JPG"></a></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Pianiste et violoniste</strong>, Hassiba est titulaire d’un certifcat de fin d’études musicales après douze annees de pratique. En parallèle elle a suivi des <strong>etudes de philosophie,</strong> puis une fois diplômee d’un master elle se tourne vers le theâtre.</p> <p> Elle entre au <strong>conservatoire d’art dramatique du 20ème arrondissement </strong>de Paris, dirige par Pascal Parsat, et commence à travailler en tant que come- dienne tout en continuant la musique. Elle a notamment joue en tant que pianiste soliste dans le spectacle <em><strong>«Sacrifice»</strong></em> de Nouara Nagouche en 2010 au <strong>theâtre du Rond-Point</strong>, et achève <strong>la creation d’un spectacle laureat du concours d’ecriture et de mise en scène </strong>du theâtre du Rond Point egalement. </p> <p>  </p>