"Un camp de France", de Michel Simon Pelletier
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<h2 style="text-align:center"><strong>Collecte terminée !</strong></h2>
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<p style="text-align:center"><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/634417/Remerciements_a_-1574849823.jpg" width="100%" /></p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/621710/_Michel_Simon_PELLETIER-_P82-1570267991.jpg" width="100%" /></p>
<p style="text-align:center"><strong>Depuis 2017, Michel Simon Pelletier accompagne des camps de migrants installés en pleine ville de Mâcon, en Saône-et-Loire. Exilés de la misère, sans travail, sans possibilité de soin, sans école pour les enfants, sujets à racisme, racket, vol, menaces physiques, et même viols et kidnapping, des familles entières laissent tout derrière elles et espèrent trouver le bonheur, la vie meilleure ailleurs. </strong></p>
<p style="text-align:center"><strong>Témoignages des conditions d'accueil et de vie de ces populations, voici le projet d'un livre photos</strong></p>
<h2 style="text-align:center"><strong>"Un camp de France"</strong></h2>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/621102/Livre_en_perspect-1570086453.jpg" width="100%" /></p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/624753/couvertures-1571318124.jpg" width="100%" /></p>
<p>Calais, Grande-Synthe, Marseille, Lyon, Paris, des villes connues pour leurs camps sans cesse renouvelés, rebâtis, démantelés, reconstruits pour être de nouveau détruits.</p>
<p>Dans d’autres villes, plus petites, il en est de même.</p>
<p>Mâcon, ville préfecture de Saône-et-Loire et PADA (plateforme d’accueil des demandeurs d’asile), n’a pas échappé à l'afflux des demandeurs d'asile. Depuis 2017 des familles et des personnes seules sont arrivées dans la ville et se sont regroupées dans des camps qui perdurent malgré un durcissement de ton.</p>
<p>Rroms de Serbie, du Kosovo, d’Albanie, de Macédoine du Nord, Albanais, Arméniens, Géorgiens et même Mongols, les provenances sont variées.</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/621711/_Michel_Simon_PELLETIER-_P6-1570268011.jpg" width="100%" /></p>
<p>Ce livre de 120 pages au format 21 x 21 cm, tiré en 300 exemplaires, englobe le quotidien de 4 camps successifs dans des lieux différents au sein même de la ville de Mâcon.</p>
<p>Couverture souple pelliculée, impression bichromie.</p>
<p>Il est proposé au tarif librairie de 18 euros retiré sur place à Mâcon, port en plus si envoi postal.</p>
<p>Sa sortie est prévue en novembre 2019.</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/621719/DSCF2194-Modifier-1570268720.jpg" width="100%" /></p>
<p><strong>Préface :</strong> Thomas de Wouters, photographe, Bruxelles,</p>
<p><strong>Introduction :</strong> Bernard Nouyrigat, président LDH Mâcon,</p>
<p><strong>Déroulement :</strong> Collectif Monnier, RESF Mâcon-Cluny,</p>
<p><strong>Relecture :</strong> Gérard Duffy,</p>
<p><strong>Soutien artistique :</strong> Sébastien Georges,</p>
<p><strong>Conception graphique et artistique</strong> : Eric Ponchaux,</p>
<p><strong>Impression</strong> : Imprimerie FAURITE, 01700 - Miribel</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/621712/_Michel_Simon_PELLETIER-_P98-99-1570268052.jpg" width="100%" /></p>
<p><strong>Une histoire</strong></p>
<p>Février 2017, c'est le début d'un campement de demandeurs d'asile qui s'installent sur un parking central de Mâcon, environné d'administrations, de logements et proche de l'accueil de jour. Les capacités d'accueil institutionnelles, trop réduites et en retard, ne peuvent pas leur permettre d'espérer un hébergement durant la demande d'asile.</p>
<p>Ce campement c'est l'histoire d'une rencontre extraordinaire des migrants avec les habitants de Mâcon, ceux qui travaillent autour du parking, et bien d'autres, effarés des conditions dans lesquelles les familles vivent.</p>
<p>C'est l'histoire de conditions administratives d'accueil fortement dégradées, qui condamnent les demandeurs d'asile à 5 à 6 mois d'attente avant d'avoir leur premier rendez-vous en préfecture pour déposer une demande d'asile.</p>
<p>C'est l'histoire d'une descente aux enfers pour plus de 150 personnes originaires des Balkans essentiellement, qui resteront des mois sur le parking Monnier, mais aussi l'histoire d'un formidable combat citoyen pour faire changer cette situation, accompagner et défendre les droits des personnes exilées à la rue, à leur côté quotidiennement sur le parking, mais aussi devant les tribunaux. </p>
<p>Une riche et belle aventure humaine, fondée sur le respect et la dignité, entre les demandeurs d'asile et les habitants de Mâcon, un grand élan d'ouverture, de générosité et d'accueil, dans la compréhension des situations complexes et très difficiles vécues par les familles, aussi bien dans leur pays d'origine qu'à leur arrivée en France. Depuis près de trois ans le Collectif Monnier continue de s'investir, au côté d'autres associations, pour améliorer les conditions d'accueil des demandeurs d'asile à la rue. Malgré les 4 campements différents qu'il a eu à accompagner, il conserve plus que jamais son rôle de vigilance et de lanceur d'alerte sur les conditions parfois extrêmes d'accueil.</p>
<p>Et, à chaque instant, des familles peuvent encore arriver.</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/621604/_Michel_Simon_PELLETIER-_P40-1570205894.jpg" width="100%" /></p>
<p><strong>Un photographe</strong></p>
<p><img alt="" height="156" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/631083/_Michel_Simon_Pelletier20171218IPphone9-Modifier-1573660727.jpg" width="156" /> Lui-même (à gauche) en selfie avec des demandeurs d'asile,</p>
<p>travailleur social, pigiste en presse locale en parallèle, Michel Simon Pelletier effectue, à partir de 1992, des missions humanitaires, comme logisticien-administrateur, avec les ONG «Médecins du Monde» et «Premières Urgences» qui l’emmèneront en Afrique et dans les Balkans : Rwanda, Ouganda, Croatie, Serbie, Tchad, France aussi avec les sans-papiers, les SDF.</p>
<p>L’ici et le là-bas sont des terrains de rencontre, de témoignage, de reportage.</p>
<p>Voyages en Turquie, dans les Antilles, en Suède, toujours avec le souci d’aller voir en dehors de “l’œil touristique“, côtoyer et connaître l’autre, les autres, pour pouvoir et savoir apprendre, comprendre et partager…</p>
<p>«Shooter» n’est pas son style. Le contact humain avant tout, c’est là l’essentiel ! Être capable, alors, de laisser ou de ranger le matériel photo dans son sac.</p>
<p>Photographe indépendant, il a travaillé sur commande pour la presse française</p>
<p>(Le Progrès, Le Dauphiné Libéré, le Journal de Saône-et Loire, Mâcon-Infos,</p>
<p>Le Monde, L’Humanité...).</p>
<p>Depuis 2017, il suit le Collectif Monnier de Mâcon auprès des demandeurs d’asile, des hommes, des femmes, des enfants, pour témoigner sur les conditions d’accueil de ces personnes à part entière en partageant leur quotidien. Il a alors délaissé son matériel professionnel habituel, reflex 24x36 et objectifs trop imposants et voyants, risquant de bloquer le naturel qu’il voulait laisser aux personnes qu’il côtoyait et qu’il aidait en participant aux tâches du Collectif. La photographie viendra naturellement dans la vie quotidienne du camp. Si les occasions photographiques ne manquaient pas, elles s'effaçaient très vite face aux besoins et nécessités sur le terrain.</p>
<p>Ainsi les photos ont-elles été réalisées avec un téléphone portable et un appareil photo compact.</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/621713/_Michel_Simon_PELLETIER-_P60-1570268089.jpg" width="100%" /></p>
<p><em>« Trois années de travail dans les camps, valeurs de témoignages, de souvenirs, de partages, valeurs aussi de colère sourde face aux conditions d'accueil des exilés, face au durcissement de ton que l'on observe actuellement. </em></p>
<p><em>Pourquoi ai-je fait cet ouvrage ? Pour aider tout simplement, aider à abattre les préjugés, les "fake news", ces mésinformations et désinformations si facilement répandues et si nauséabondes, essayer de faire prendre conscience que l'immigration n'est pas une invasion. Et, bien-sûr, aider aussi le Collectif Monnier à poursuivre ses actions ! »</em></p>
<p style="text-align:right">Michel Simon Pelletier</p>
<blockquote>
<p style="margin-left:40px; text-align:right"> « Je suis de la couleur de ceux qu'on persécute </p>
<p style="margin-left:40px; text-align:right">Sans aimer, sans haïr les drapeaux différents.</p>
<p style="margin-left:40px; text-align:right">Partout où l'homme souffre il me voit dans ses rangs.</p>
<p style="margin-left:40px; text-align:right">Plus une race humaine est vaincue et flétrie,</p>
<p style="margin-left:40px; text-align:right">Plus elle m'est sacrée et devient ma patrie. »</p>
</blockquote>
<p style="text-align:right"><strong>Alphonse de Lamartine,</strong></p>
<p style="text-align:right">né à Mâcon le 21 octobre 1790, extrait de "Toussaint Louverture", 1850</p>
<p style="text-align:center"><img alt="" height="280" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/625059/_Michel_Simon_PELLETIER-_P28-1571415970.jpg" width="374" /></p>