Chocolat Blues, le spectacle qui a inspiré le film, au Festival d'Avignon 2017!

<p><strong><em>Chocolat Blues</em></strong></p><p><strong><em>Du 07 au 30 juillet 2017 à 20h au Théâtre "Le Verbe Fou"</em></strong></p><p><strong><em>Relâche les 19 et 24 juillet</em></strong></p><p>Spectacle interdisciplinaire du collectif DAJA production déléguée Les Petits Ruisseaux <em>En collaboration avec Gérard Noiriel (texte et voix) </em></p><p><em>Gora Diakhaté (jeu) </em></p><p><em>Isa Armand (mise en scène) </em></p><p><em>Martine Derrier (production/réalisation, dispositif scènique, régie, affiche) </em></p><p><em>Bénédicte Ferreira et François Fogel (montage vidéo) </em></p><p><em>Hervé Sika (hip hop)</em></p><p><em>Roger Elias (voix) </em></p><p><em>Moh Aroussi (création lumières)</em></p><p><strong><img alt="Affiche_kkbb_cb_avignon_29.05.17-1496065111" height="635" width="452" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/428491/affiche_kkbb_CB_Avignon_29.05.17-1496065111.jpg"></strong></p><p><strong><u>PRÉSENTATION DU PROJET</u></strong></p><p>Inspiré du livre de Gérard Noiriel,<em> Chocolat clown nègre</em> (Bayard Presse, 2012), ce spectacle a inspiré le film <em>Chocolat</em> de Roschdy Zem avec Omar Sy sorti dans les salles en février 2016.</p><p>A travers notre proposition associant un artiste et Gérard Noiriel, nous rendons hommage au premier artiste noir de la scène française. A travers son histoire, il s’agit aussi de rappeler le rôle précoce qu’a joué la culture des esclaves afro-américains dans le spectacle vivant en France. Plus généralement, l’ambition est d’aborder sous un angle neuf, la question des discriminations, de l’intégration et de l’émancipation, dans la société française d’aujourd’hui.</p><p>Ce seul en scène est conçu comme une petite forme combinant comédie, danse, vidéo. Il mobilise des formes esthétiques adaptées aux attentes du public pour l’accompagner sur le chemin de la connaissance et de la réflexion collective.</p><p><img alt="Chocolat_blues300dpi-1496749890" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/431027/chocolat_blues300dpi-1496749890.jpg"></p><p>Rafael a le blues. Il peste contre ceux qui n’ont jamais reconnu le rôle majeur qu’il a joué dans l’histoire du spectacle vivant en France. Il nous raconte l’aventure qu’a été sa vie, images et musique à l’appui.</p><p>Esclave cubain vendu à un marchand portugais, Rafael arrive en Europe à l’âge de dix ans. Il n’a pour seul bagage que les gestes qu’il a appris quand il était enfant, en regardant les esclaves noirs qui dansaient sur le port de la Havane. Ces gestes, on les retrouve encore aujourd’hui dans les mouvements de base du hip-hop. C’est la mémoire des Africains déportés en Amérique. C’est aussi la course du « cimarron », du « nègre marron », fuyant l’enfer des plantations pour découvrir la liberté. Son maître le place dans une ferme, non loin de Bilbao, comme domestique. Rafael n’est plus esclave, mais il n’est pas devenu pour autant un homme libre. Alors il s’enfuit à nouveau. Il a 14 ans. Il erre dans les rues de Bilbao, comme un enfant perdu. Vagabond, groom, mineur de fer...</p><p>On ne vous en dit pas plus on vous laisse découvrir la suite en images...</p><p><iframe src="//cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fembed%2Fslog5yJHjVE%3Fwmode%3Dopaque%26feature%3Doembed&amp;wmode=opaque&amp;url=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3Dslog5yJHjVE&amp;image=https%3A%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2Fslog5yJHjVE%2Fhqdefault.jpg&amp;key=cb39d84f05d8439bbe96012f078e02b0&amp;type=text%2Fhtml&amp;schema=youtube" allowfullscreen="" height="304" frameborder="0" width="540"></iframe></p><p><strong><u>DISTRIBUTION:</u></strong></p><p><em><strong>* GORA DIAKHATÉ </strong>- <strong>Comédien</strong></em></p><p>C’est lors d’ un stage au « Théâtre du Soleil » que je rencontre des comédiens Arménien, Mexicain, Grec, Anglais, Indien, du Magrehb, d’Orient et d’Occident des Amériques ou encore d’ Asie. De cette aventure, ce brassage arrive la première rencontre avec le Théâtre du Bout du Monde dans laquelle je joue <em>Les Chevaux aux Sabots de Feu</em> d’André Bonnet, mise en scène Miguel Borras ainsi que <em>Le Songe d’une Nuit de Mai</em> d’après Shakespeare, et j’y apprends l’escrime, le jonglage, cracheur de feu, les échasses, le clown, les sons et lumières, l’Art du Théâtre de Rue... .</p><p>Puis c’est la seconde rencontre avec l’Atelier International de Recherche et de Créations Théâtrales. Là je rencontre le travail de Peter Brook, Kantor, Gorgio Strheller, Pina Baush. Mais surtout celui de Jerzy Grotowski. Dans cette Cie Internationale je continue ma formation avec Jacques Lecoq, Monica Pagneux, Ludwig Flaszen, Carolyn Carlson, Sotiguy Kouyaté, Pascal N’Zonzi …Nous avons réalisé avec Habbib Nagmouchin (le metteur en scène et directeur de la Cie) : <em>La Fête Virile</em> de Fatima Gallaire, <em>Le Songe d’une Nuit d’été</em> de Willam Shakespeare, avec Ludwig Flaszen <em>Joseph K</em> d’après le procès de Frantz Kafka, <em>Amkoulel l’enfant Peul</em> d’Amadou Hampaté Bâ. Suite à une tournée en Angleterre et en Ecosse, je découvre le Théâtre de Complicité et le travail d Annabel Arden et Simon Mc Burney. A l’ AIRCT je participe à tout un travail d’ateliers avec des jeunes de quartiers ( Trappes, Grigny, Genevilliers, Le Mans, Rennes ). Avec Francis Aiqui je découvre la Corse et joue dans <em>Les Richesses de l’Hiver</em> de Fatima Gallaire, <em>Les Frères Corse </em>de Elenn Edmunson et Francis Aiqui, <em>Graal </em>d’Alan Poolman, <em>Hamlet</em> de William Shakespeare. Puis je rencontre Gabriel Garran avec qui je joue « Bintou » de Koffi Kwahulé, avec Claude Yersin je joue dans « Bamako » d’Eric Durnez .</p><p>En 2001, je co-fonde la Cie ALIHOsA* avec Isa Armand et nous ferons ensemble <em>Blues pour Sonny</em> d’après James Baldwin (adaptation de Koffi Kwahulé), <em>Mingus cuernavaca</em> d’Enzo Cormann et Jean-Marc Padovani, <em>La Prochaine Fois le Feu</em> de James Baldwin, montage de textes avec<em> Peau Noire, masque Blanc </em>de Frantz Fanon … Puis je découvre Deborah Warner et Fiona Shaw avec Deborah je joue dans « Julius Caesar » de William Shakespear avec le Royal Shakespeare Cie. Puis c’est la pièce <em>Pantagleize</em> de Michel de Ghelderode mise en scène Philippe Awat. Aujourd’hui je suis le clown Chocolat dans <em>Chocolat Bues</em> de Gérard Noiriel mise en scène Isa Armand.</p><p><img alt="Com_0008-1496750750" height="329" width="448" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/431033/COM_0008-1496750750.JPG"></p><p><em><strong>* ISA ARMAND - Mise en scène</strong></em></p><p>En même temps qu'une double Licence universitaire en Lettres Modernes et Communication à la Sorbonne Paris IV, suit une formation de comédienne à l'Atelier International de Blanche Salant et Paul Weaver. Elle complète sa formation avec des rencontres fortes au théâtre avec Cyril Teste, Jean-Yves Ruf, Jean-René Lemoine, Joël Pommerat, Pascal Rambert, Sotigui Kouyaté, Fiona Shaw/ Au cinéma avec Kim Massee, John Berry, Andrezj Zulawski.</p><p>Elle tisse des liens avec la danse dans une recherche entre mots et mouvements avec Thierry Niang, François Verret, Catherine Richet et Denis Psaltopoulos. Elle joue entre autre dans <em>Le Chantier</em> de Philippe Brzezanski, <em>Naître victime, Naître coupable</em> de Peter Sichrovsky et <em>Au But </em>de Thomas Bernhard créations de Stéphanie Loïk, <em>Hamlet </em>et <em>Les Frères corses</em> adaptés d'un roman de A.Dumas par Francis Aïqui , <em>Je raccroche et je meurs</em> de Maddy Gabay mise en scène de Ruddy Sylaire... Elle est interprète dans plusieurs courts-métrages , longs métrages et à la télévision.Elle collabore à un travail de voix dans des projets théâtraux, Doublage et Radio. Elle accompagne à la mise en scène Joël Jouanneau sur <em>Le Bourrichon</em> au festival d'Avignon/ Philippe Ponty sur le spectacle <em>Taupes</em> pour le festival de la Luzège.</p><p>En 2001,elle  co-fonde la Cie ALIHOsA* et poursuit un travail de mise en scène et collaborations: La Cie ALIHOsA* travaille à la création de spectacles traitant de la diversité ethno-culturelle de notre société, l'identité et la mémoire. Il s'agit d'exprimer en dehors de tout ghetto (ethnique, religieux, identitaire) le métissage, le mélange et le brassage des différences par nos choix et collaborations artistiques et de partager la surprise, la poésie et la richesse qui en résultent. -<em>Blues pour Sonny</em> James Baldwin, adaptation Koffi Kwahulé. -<em>Mingus Cuernavaca</em> (texte Enzo Cormann / musique Jean-Marc Padovani) qui réunit le jazz, l'écriture contemporaine et le multi-média (installations sonores). - <em>La prochaine fois le feu</em>. Elle collabore au montage textes James Baldwin et Frantz Fanon). - Projet <em>Prix Chronos 2011</em>. Collaboration avec la Maternelle des Écluses Saint Martin et la Mairie de Paris - <em>La maison de papier</em> . Collaboration avec la Cie Les Accordéeuses.</p><p><em><strong>* GERARD NOIRIEL - Auteur, historien, chercheur en sciences sociales</strong></em></p><p>Historien et directeur d’études à l’EHESS, a notamment travaillé sur l’articulation de l’immigration, de la nation et des sentiments xénophobes. Parmi de nombreux livres :<em> Les Fils maudits de la République</em> (Fayard, 2005), <em>À quoi sert « l’identité nationale »</em>(Agone, 2007) et <em>Histoire, théâtre et politique</em> (Agone, 2009). Il préside le collectif Daja. Il a créé en 2009 une conférencespectacle sur Chocolat et récemment il est l'auteur de Chocolat clown nègre monté par Marcel Bozonnet.</p><p><strong><em>* MARTINE DERRIER - Régie, images, production, dispositif scénique.</em></strong></p><p>Gestionnaire issue d'un DESS Paris-Dauphine, elle dirige les associations Les Petits Ruisseaux, bureau de théâtre et le collectif DAJA. Elle est ditulaire d'un diplôme des Beaux-arts et beneficie d'une bonne formation et expérience en théâtre. Pour ce spectacle elle assure la régie technique.</p><p> </p><p><strong><u>REVUE DE PRESSE:</u></strong></p><p> </p><p><img alt="Parisien1-1496064950" height="616" width="475" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/428488/parisien1-1496064950.jpg"></p><p><img alt="Article_progres-1496064753" height="228" width="460" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/428487/article_progres-1496064753.jpg"></p><p><em><strong>Retour de s</strong><strong>pectateur:</strong></em></p><p><em>Formidable Ce soir au Lux à Périgueux, je ne pouvais rien dire. J'ai tellement honte de ce que nous fai</em><em>sons subir aux autres, à nos frères noirs, musulmans, indiens, indous... Cette histoire m'a montré l'horreur d'une trajectoi</em><em>re insensée en raison juste pour une couleur de peau. Discrimination que l'on retrouve toujours dans la discrimination de classe, de sexe... Première femme secrétaire générale CGT à Périgueux en 2016 !!! Je salue votre travail et l'intérêt de votre pièce de théâtre qui nous appelle tous à méditer sur</em><em> ce que nous faisons aux autres. MERCI !</em></p>