Éco-conception web : l'écologie numérique est en marche !

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Project visual Éco-conception web : l'écologie numérique est en marche !
Successful
34
Contributions
03/22/2019
End date
€5,050
Out of €5,000
101 %

The publications

<p>Bonjour à toutes et à tous,</p> <p>nous ne vous oublions pas, loin de là.</p> <p>Le projet pour lequel vous avez si gentiment participé continu d'avancer petit pas par petit pas. Concernant les différents lots, ils seront envoyés comme nous l'avons indiqué au début de la campagne :)</p> <p>Nous vous remercions encore une fois pour votre soutien et nous vous disons à très vite pour la suite.</p> <p>Toute l'équipe <a href="https://www.aristys-web.com/" target="_blank">Aristys</a></p>
<p><img alt="Giphy-1553511224" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/580868/giphy-1553511224.gif"></p> <p>Un immense merci à vous, contributeurs.</p> <p>Vous nous permettez d'avancer dans notre démarche d'éco-conception web.</p> <p>Restez à l'écoute ici ou sur nos réseaux sociaux : </p> <p>https://twitter.com/AristysWeb</p> <p>https://www.facebook.com/aristysweb/</p> <p>https://www.linkedin.com/company/15244012</p> <p>Nous vous donnerons des news de l'avancement du projet :)</p> <p><strong>Toute l'équipe Aristys</strong> : Chris / J.A / Alexix / Maddy / David</p>
Nudge vert ou petits pas ? <p>Depuis quelques années, la théorie des petits pas, souvent associée au terme « kaizen » et épaulée par des « nudges verts », s’impose comme une approche « douce » et « non contraignante » pour accélérer la transition écologique. L’idée est de glisser très progressivement vers un monde plus durable, sans révolution ou approche radicale, en en laissant le choix aux êtres humains. Cette approche est-elle efficace et souhaitable ?</p> <img alt="Kaizen-2.svg-1552552395" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/578259/Kaizen-2.svg-1552552395.png"> <strong>Kaizen et nudge</strong> <p>En japonais, « <em>Kaizen</em> » signifie « <em>changement </em>» (kai) « <em>positif</em> » (zen). On traduit aussi ce « <em>changement positif</em> » par « <em>amélioration</em> ». De là à faire un lien avec « l<em>’amélioration continue</em> », que l’on associe souvent au terme « <em>théorie des petits pas</em> », il n’y a … qu’un pas. Cette articulation sémantique des concepts paraîtra certainement grossière aux experts du sujet, mais l’idée est là : selon les tenants de ces approches on progresse plus vite et plus efficacement en adoptant une approche itérative et par petits pas ou petites étapes que via un changement planifié, radical (profond) et brutal (rapide et imposé).</p> <p>Les « <em>green nudges </em>» ou « nudge verts » ou « <em>coups de pouce verts</em> » ont vocation à vous aider à faire ces petits pas. <em>« Un nudge est un aspect de l’architecture des choix qui modifie de manière prévisible le comportement des individus sans interdire aucune des options et sans reposer sur une incitation économique significative »</em> indiquent Richard Thaler et Cass Sunstein dans leur livre  <a href="https://link.springer.com/article/10.1007/s10602-008-9056-2">Nudge : improving decisions about health, wealth, and happiness</a> paru en 2008.</p> <strong>Des petits pas… aux objets connectés</strong> <p>Les start-ups de la « <em>green tech verte</em> » [1] surfent sur ces tendances. Elles proposent de créer des « <em>nudges verts</em> » qui s’appuient sur des objets connectés pour éclairer votre comportement, vous aider à vous positionner par rapport à la norme, et, pour certains, créer une émulation entre leurs utilisateurs.</p> <p>Au final, la plupart vous expliquent grâce à des capteurs high-tech et connectés qu’un bain consomme plus d’eau qu’une douche, qu’il faut dégivrer son congélateur régulièrement, éteindre les appareils électroniques et pas seulement les laisser en veille, faire tourner son lave-vaisselle plein plutôt qu’à moitié rempli, etc. Le tout est généralement bien emballé avec des études « scientifiques » à l’appui, un look sympa et branché, et un discours très positif. De quoi vous inciter à casser votre tirelire pour sauver la planète à grand renfort d’électronique.</p> <p>Pour illustrer cette tendance, vous pouvez jeter un œil par exemple à : <a href="https://www.greenit.fr/2016/02/02/ween-joue-a-cache-cache-avec-votre-chauffage/">Ween</a>, le « premier thermostat connecté autonome de votre Home Smart Home » ;le « compteur intelligent pour la douche » <a href="https://www.greenit.fr/2014/09/17/a1-veut-changer-le-comportement-des-francais-face-a-l-eau/">Amphiro A1</a> qui promet « d’économiser 440 kWh en énergie thermique par année » Efficace ou pas ?</p> <p><img alt="786515f3ca1a8b6aadd0d692c6cc949d-1551349456" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/574272/786515f3ca1a8b6aadd0d692c6cc949d-1551349456.jpg"></p> <p>Pour des personnes douées de bon sens et aptes à prendre leurs responsabilités sans coup de pouce, créer des « nudges verts » à partir d’objets connectés, semble totalement contre-productif : les impacts environnementaux négatifs directs sont certains à très court terme alors qu’en contrepartie les effets positifs indirects (changement de comportement) sont incertains et à un horizon plus lointain.</p> <p>Cependant, comme tout le monde n’est pas « écolo dans l’âme », loin s’en faut, il est crucial de ne pas passer à côté d’une solution qui fonctionnerait. D’où cet article exploratoire qui vise surtout à susciter vos réactions en commentaire.</p> <p>Le Ministère de la transition écologique et solidaire rappelle qu’il existe <em>« un décalage entre les convictions environnementales et la réalité des comportements »</em>. Dans ce contexte, un « nudge vert » peut «<em> aider à réduire cet écart et permet d’aborder l’action publique à partir du comportement réel des citoyens. Il peut être un outil supplémentaire afin d’accélérer la transition écologique »</em>.</p> <strong>Attention aux effets pervers et rebond</strong> <p>Le Ministère indique aussi <a href="https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/nudges-verts">sur son site</a> que si <em>« les nudges verts ont donné des résultats très concluants pour multiplier les comportements vertueux.</em><em> Toutefois, il existe certaines réserves quant à l’efficacité de cette nouvelle approche »</em>.</p> <p>Parmi les points d’attention évoqués : l’effet rebond : un comportement plus vertueux adopté grâce à un nudge peut entraîner une moindre vigilance par ailleurs. Par exemple, nombre de consommateur qui optent pour des ampoules basse consommation éteignent moins souvent et longtemps la lumière car « cela consomme tellement peu… » ;une efficacité éphémère et à la marge puisqu’elle ne pénètre pas le champ de conscience des individus et ne permet pas de changements radicaux, de remise en cause de comportements et de systèmes. Le terme « coup de pouce » est d’ailleurs explicite sur ce point.Un petit coup de pousse ou un grand coup de pied dans la fourmilière ?</p> <p>Une question se pose donc de façon de plus en plus prégnante aux acteurs du développement durable, vaut-il mieux remplacer le bon sens paysan par des objets connectés (avec tous les impacts environnementaux directs certains que cela suppose) pour faire évoluer des comportements qui relèvent souvent d’une forme de laxisme ou de déresponsabilisation ?ou pousser à la prise de responsabilité par d’autres formes d’action plus radicales (absence de choix) telles que des contraintes réglementaires, des taxations, etc.</p> <p><img alt="Logo-greenit.fr_-ndqj12bvfhfp034jgfkak4djpym41gku2rezes69bg-1552552561" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/578260/logo-GreenIT.Fr_-ndqj12bvfhfp034jgfkak4djpym41gku2rezes69bg-1552552561.jpg"></p> <p>Chez GreenIT.fr, nous sommes plutôt partisans d’une ligne médiane constituée d’incitations positives, notamment financières puisque le porte monnaie reste le critère de choix numéro 1 – fiscalité incitative, avantages en nature, etc. – centrées sur les plus gros leviers connus.</p> <p>On peut y coupler des contraintes légales comme par exemple :</p> <p>un allongement de la durée de garantie légale  des équipements électroniques ;obligation d’écoconception des services numériques – notamment sites web publics – en complément de l’obligation légale existante sur l’accessibilité numérique ;</p> <p>ainsi que des campagnes de sensibilisation et de formation de public cibles : enseignants, décideurs, etc.</p> <strong>Une certitude demeure : le temps nous est compté</strong> <p>Reste une certitude qui incite à des changements radicaux, c’est-à-dire plus rapides et plus profonds : nous n’avons qu’une seule planète et la situation se dégrade de plus en plus vite. En témoigne le « <a href="https://www.greenit.fr/2016/08/10/8-aout-jour-depassement/">jour du dépassement</a> » qui avait lieu en décembre il y a 25 ans et qui arrive désormais début août.</p> <p>Les petits pas c’est bien. Mais lorsque l’on est poursuivit par un troupeau d’éléphants, mieux vaut se mettre à courir !</p> <p>Votre avis nous intéresse : notamment en ce qui concerne les objets connectés présentés souvent comme des « nudges verts ».</p> <p>——–</p> <p>[1] nous déplorons cette dénomination qui a tout du greenwashing, mais c’est le terme officiel utilisé par l’Etat pour désigner cette filière…</p> <p>Sources : GreenIT.fr avec https://link.springer.com/article/10.1007/s10602-008-9056-2 et https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/nudges-verts,</p> <p> </p> <p><strong>Article rédigé par Frédéric Bordage</strong> Expert Green IT et numérique responsable, j'ai créé GreenIT.fr en 2004 et lancé les sujets de l'éco-conception logicielle en 2009, puis de la conception responsable de service numérique en 2013. Je conseille des organisations privées et publiques sur ces sujets. Et anime, en plus de GreenIT.fr, le <a href="http://club.greenit.fr/">Club Green IT</a> et le <a href="http://collectif.greenit.fr/">Collectif Numérique Responsable</a>.</p>
<strong>QUELQUES GESTES SIMPLES POUR DIMINUER VOTRE IMPACT NUMÉRIQUE SUR L’ENVIRONNEMENT</strong> <p><img alt="Ecologie-numc3a9rique-1551349442" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/574271/ecologie-numc3a9rique-1551349442.jpg"></p> <p>Faire une recherche web, visionner une vidéo, envoyer des mails et les stocker sur votre boite mail, utiliser des objets connectés… ces actions, la majorité d’entre nous les réalisons au quotidien, mais savez vous que ces activités, d’apparence “immatérielles”, ont<strong> un impact réel sur l’environnement</strong> ?</p> <p>En effet, l’<strong>usage d’internet est à l’origine de différents type d’impacts sur notre environnement</strong> notamment via l’<strong>émission de gaz à effet de serre</strong> (environ 2% des émissions de Co2), l’importante utilisation d’eau pour refroidir les circuits, les déchets électroniques non recyclables et les matières premières non renouvelables utilisées pour fabriquer les équipements.<strong> Il est cependant possible, avec des gestes rapides et simples, de réduire notre empreinte numérique</strong> et ainsi limiter notre impact sur l’environnement.</p> <p>Quelques gestes simples pour diminuer votre impact numérique sur l’environnement<strong>1. ENVOYEZ LE MOINS POSSIBLE DE MAIL AU MOINS D’INTERLOCUTEURS POSSIBLES</strong></p> <p>L’impact environnemental des mails n’a pas seulement lieu lors du stockage contrairement à ce que l’on peut penser, mais tout au long du procédé (écriture, lecture, transport (surtout en 4G)).<strong> Il faut donc en écrire le moins possible et les envoyer au moins d’interlocuteurs possible</strong>. Essayez autant que possible de les regrouper, d’écrire l’essentiel, de limiter les pièces jointes ( préférez les plateformes de partage telle que Dropbox, WeTransfer, Framadrop, etc) et contenus graphiques inutiles (images, logos, etc.).</p> <p><strong>2. DÉSABONNEZ VOUS DES NEWSLETTERS INUTILES</strong></p> <p>Si vous ne les lisez plus, <strong>désabonnez-vous des newsletters</strong> et autres listes de discussions. Et, évidemment, paramétrez correctement vos filtres anti-spam.</p> <p><strong>3. ECONOMISEZ DE L’ENCRE GRÂCE À UNE TYPOGRAPHIE ÉCOLOGIQUE</strong></p> <p><strong>Limiter l’impression</strong> est bien entendu un geste à faire, mais pour les documents qui nécessitent tout de même une impression papier, vous pouvez réduire votre impact en <strong>choisissant une police d’écriture “écolo”</strong> (la Ryman Eco par exemple).</p> <p>4. PRÉFÉREZ LES CONNEXION FILAIRES</p> <p><strong>Évitez d’effectuer vos actions numériques en 4G</strong> et préférez une connexion filaire (fibre / DSL) dont l’impact est 20 fois moins important.</p> <p><strong>5. UTILISEZ DES FAVORIS POUR ACCÉDER À VOS SITES PRÉFÉRÉS</strong></p> <p>Ce réflexe simple vous fera non seulement<strong> gagner du temps mais cela utilisera également moins d’énergie</strong> qu’une requête sur un moteur de recherche. En effet lorsque vous entrez un terme dans un moteur de recherche, le serveur ira chercher les résultats pertinent et donc consommera de l’énergie. En mettant votre site en favori, vous n’aurez plus à interroger le serveur et vous accéderez directement au site voulu.</p> <p>Quelques gestes simples pour diminuer votre impact numérique sur l’environnement<strong>6. UTILISEZ LES MOTEURS DE RECHERCHE ÉCOLOGIQUES</strong></p> <p>Il existe plusieurs moteurs de recherche engagés écologiquement (<a href="https://www.ecosia.org/" target="_blank">Ecosia</a>, Lilo, Ecogine, ..). Leur fonctionnement n’est pas forcément n’est pas forcément moins énergivores mais,<strong> grâce aux recettes publicitaires générées, ces moteurs de recherche financent des projets environnementaux</strong> ou s’engagent à les verser à des ONG et associations.</p> <p><img alt="786515f3ca1a8b6aadd0d692c6cc949d-1551349456" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/574272/786515f3ca1a8b6aadd0d692c6cc949d-1551349456.jpg"></p> <p><strong> 7. FERMEZ LES ONGLETS INACTIFS DE VOTRE NAVIGATEUR INTERNE</strong></p> <p>Lorsque l’on navigue sur internet, on peut avoir tendance à ouvrir plusieurs onglets, à les explorer et et à les laisser tel quel. Ces onglets ouverts, même si vous ne vous servez pas communiquent tout de même avec les serveurs pour afficher les informations et<strong> donc  consomment de l’énergie</strong>.</p> <p><strong>8. LIMITEZ L’USAGE DU CLOUD AU STRICT NÉCESSAIRE</strong></p> <p>Le stockage en ligne de ses e-mails, photos, vidéos, musiques, et autres documents impose des allers-retours incessants entre le terminal de l’utilisateur et les serveurs. Or, transporter <strong>une donnée sur l’internet consomme 2 fois plus d’énergie que de la stocker pendant 1 an</strong>. Il faut donc favoriser au maximum le stockage et l’usage local de ses données.</p> <p><strong>9. ALLONGEZ LA DURÉE DE VIE DE VOS ÉQUIPEMENTS</strong></p> <p>La fabrication de nos équipements numériques concentre le plus d’impacts sur l’environnement avec l’utilisation de matériaux non renouvelables. Il est donc important de prendre soin de nos appareils pour allonger leurs cycle de vie et leurs durabilité. Pour cela, quelques gestes simples à retenir :</p> <p><strong>Débranchez votre ordinateur</strong> à chaque fois que la batterie est entièrement chargée, Mettez votre ordinateur en <strong>mode avion</strong>, lorsque vous n’utilisez pas internet, <strong>Baissez</strong> la luminosité de votre écran, Évitez d’ouvrir des fenêtres de navigation à foison, cela utilise de beaucoup de puissance donc <strong>consomme de la batterie</strong>.</p> <p>Si vous devez, tout de même changer votre appareil, pensez à l’occasion ou aux produits reconditionnés.</p> <p>10. ÉTEIGNEZ<strong> VOTRE BOX ET LE BOÎTIER TV LE SOIR</strong></p> <p>Si vous laissez votre box ADSL et le boîtier TV associé allumé 24 heures sur 24, <strong>vous allez consommer</strong><strong><a href="https://www.greenit.fr/2018/06/05/internet-fixe-mobile-30-a-150-kwh-delectricite-an/"> en moyenne 200 kWh par an</a></strong><strong>,</strong> soit la consommation électrique annuelle de 7 ordinateurs portables 15 pouces utilisés 8 h par jour. Faite donc un geste pour la planète et pour votre porte-monnaie en débranchant les appareils électroniques quand ils ne sont pas utiles.</p>
<img alt="Greenwashing1-1550149597" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/571225/greenwashing1-1550149597.png"> LA PROBLÉMATIQUE QUE POSE LE GREENWASHING <p><strong>Qu’est-ce qu’est le greenwashing ?</strong></p> <p><strong>Le greenwashing, en français l’écoblanchiment</strong>, consiste pour une entreprise à <strong>orienter ses actions marketing et sa communication vers un positionnement écologique</strong>. Le mot greenwashing est issu de la contraction de « green » (vert) et « brainwashing » (lavage de cerveau).</p> <p><strong>Elle a pour but de se donner une image éco-responsable,</strong> en mettant en avant des arguments écologiques pour montrer au public que l’entreprise a une image « écoresponsable », éthique et citoyenne.</p> <p><img alt="Greenwashing-1-1550149634" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/571226/greenwashing-1-1550149634.jpg"></p> <p>Pour développer leur image de marque ainsi que la notoriété de l’entreprise, <strong>les entreprises dépensent dans la communication pour « blanchir » leur image et « surfer » sur la vague du bio et de l’environnement.</strong></p> <p><strong>On retrouve plus particulièrement cette « mascarade » dans les secteurs de l’automobile, </strong>l’<strong>agro-alimentaire</strong> et <strong>l’informatique (Apple)</strong>, qui utilisent de plus en plus une <strong>communication environnementale trompeuse</strong>. Ainsi, ils tombent facilement et plus ou moins inconsciemment dans une communication « greenwashée » pour suggérer leurs produits et leurs services.</p> <p>L’automobile en est une très bonne preuve : <strong>ce secteur d’activité très polluant doit contrer son image négative sur la question de l’environnement</strong>, ainsi c’est comme ça que l’on a vu apparaître des <strong>labels auto-déclaratifs comme le célèbre ECO2 de Renault</strong> qui respecte en équivalent 3 à 5 critères du référentiel quand Aristys (jeune Startup), en respecte plus de 90…</p> <p><img alt="900_600_abd59a86929a0bca8498c0e1-1550149648" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/571227/900_600_abd59a86929a0bca8498c0e1-1550149648.jpg"></p> <p>Du coup, <strong>comment faire confiance aux entreprises avec le greenwashing</strong> ?</p> <p>Aujourd’hui il y a des moyens de savoir si l’entreprise n’est pas dans une démarche de greenwashing :</p> <p>–<strong> Maîtriser suffisamment les compétences techniques et la communication environnementale</strong> ou</p> <p>– <strong>Consulter directement l’ADEME</strong> (L’interface locale des ministères de la Recherche, de l’Écologie et de l’Énergie) ou le groupement d’entreprises GreenIT ou le pôle éco-conception et ses spécialistes en communication environnementale.</p> <p> </p> <p>A retenir le <strong>Greenwashing est une communication trompeuse et opportuniste qui créé de la perte de confiance client.</strong></p>
STOCKAGE DE DONNÉES : ALLIÉ « CAMOUFLÉ » DE LA POLLUTION <p> </p> <strong>Où sont stockées toutes les données du Web ?</strong> <p>Bien que les disques dur (HDD), les SSD et les clés USB peuvent contenir de plus en plus d’informations, ils ne seront jamais capable de supporter l’immense iceberg qu’est Internet ! On compte plus de 644 millions de sites actifs dans le monde. Ils sont hébergés dans ce qu’on appelle les <strong>DataCenter.</strong></p> <p>Entassés dans des hangars sécurisés, les serveurs sont là pour garder le Web en vie (dont les partages de données en ligne : Cloud, DropBox etc…). C’est donc grâce à eux que peuvent apparaître des articles de blogs comme celui-là.</p> LA CONSOMMATION EN ÉNERGIE <p>C’est là que les choses se compliquent… On estime qu’un mail (avec une pièce jointe) à besoin de la même quantité d’énergie qu’une ampoule qui pourrait éclairer pendant une heure (à basse consommation, forte puissance). Pire, un <strong>DataCenter</strong> serait équivalent à une ville de 30 à 50 000 habitants (en consommation électrique). Il existe plus de 8,6 millions de <strong>DataCenter</strong> dans le monde (137 en France).</p> <p><img alt="Inside_suite-1549700784" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/569957/inside_suite-1549700784.jpg"></p> SOLUTIONS CONTRE LA SUREXPLOITATION ÉLECTRIQUE <p>« Facebook, Apple et Google ont été les premiers il y a quatre ans à s’engager dans un Internet alimenté à 100 % par des énergies renouvelables, se félicite l’association. Mais la croissance spectaculaire du nombre de centres de données dans certaines régions combinée aux fournisseurs d’électricité qui ont une offre limitée, voire nulle, en matière d’énergies renouvelables provoque une très forte hausse de la consommation de charbon et de gaz naturel. » <strong><em>(Source : Le Parisien – La pollution invisible du Net)</em></strong></p> <p>Comme on peut le constater, certains réseaux utilisent l’énergie renouvelable. Mais ces efforts ne pourront pas rééquilibrer la balance, car le nombre de <strong>DataCenter</strong> n’arrête pas d’augmenter (ceux-ci n’utilisent pas d’énergie renouvelable). Cependant, « <strong>GreenPeace</strong> » essaye de développer le geste en incitant de grandes sociétés à rejoindre le mouvement, mais aussi les utilisateurs courant d’Internet :</p> <p>« Si <strong>Greenpeace</strong> appelle d’autres géants du Web comme Alibaba ou Amazon à alimenter davantage leurs banques de données en énergie propre, l’ONconseille aussi aux internautes d’adopter une green attitude » <strong><em>(Source : Le Parisien – La pollution invisible du Net).</em></strong></p> <p><img alt="Fond-505x285-1542826871" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/556612/fond-505x285-1542826871.jpg">  </p> L’ÉCO-CONCEPTION <p>Si le problème de surexploitation électrique est évoqué, c’est parce qu’il comprend une surcharge de données importante. Chacune d’entre elles doit être traitées et prises en compte par les serveurs (passant donc par les <strong>DataCenter</strong>). Le but de l’éco-conception est de limiter, rendre plus compacte et supprimer les données non utiles pour optimiser les sites Web (conception essentielle, graphique et technique).</p> <p>« Il est essentiel de comprendre que le travail de conception réalisé en amont aura un impact bien supérieur à l’optimisation minutieuse des lignes de codes » <strong><em>(Source : Eco-conception web – Aristys-web)</em></strong></p> <p>Ainsi, les sites web sont moins lourds en données, utilisant moins de puissance (donc d’électricité) aux serveurs (DataCenter « green » : utilisant l’énergie renouvelable).</p> <p>« Cette mauvaise conception des sites va encore plus loin sur l’empreinte environnementale. Si nous prenons en compte la durée de vie des infrastructures et des équipements, l’empreinte mondiale annuelle est :</p> <p>– <strong>1037 Twh</strong> d’électricité</p> <p>– <strong>608 millions de tonnes</strong> équivalent de Gaz à effet de serres.</p> <p>– <strong>8,8 milliards de m3</strong> d’eau.</p> <p>Ces chiffres sont colossaux et seront réduits avec l’<strong>intervention de l’éco-conception web »</strong>. <strong>(<em>Source : éco-conception – les 115 bonnes pratiques</em>)</strong></p> <p><strong><em><a href="https://eco-communication.ademe.fr/sites/default/files/les-115-bonnes-pratiques-ecoconception-web-frederic-bordage.pdf">https://eco-communication.ademe.fr/sites/default/files/les-115-bonnes-pratiques-ecoconception-web-frederic-bordage.pdf</a></em></strong></p>
LE VOCABULAIRE LIÉ À L’ÉCO-CONCEPTION WEB LE CONNAISSEZ-VOUS ? <p> </p> <p>Aujourd’hui nous allons parlé du vocabulaire qui correspond à l’éco-conception Web.</p> <p> <strong>– L’éco-conception</strong> désigne le fait de concevoir des produits respectant les principes du développement durable et de l’environnement.</p> <p>L’action principale de l’éco-conception Web est de réduire les impacts environnementaux et économiques des logiciels en améliorant leur conception et leur réalisation. « Eco-concevoir un service numérique » est aussi un terme qu’on utilise pour définir l’éco-conception Web. Cela consiste à réduire la quantité de moyens informatiques et télécoms.</p> <p>– <strong>L’éco-conception Web</strong> est applicable aux produits issus de l’industrie du numérique ayant pour finalité la présentation d’un service, d’un produit ou d’une personne par le biais d’internet. Les bonnes actions pour l’éco-conception Web peuvent être retrouvées sous plusieurs points :</p> <p>Avec la conception fonctionnelle, graphique et techniqueMais aussi sur le contenu, le développement, l’ergonomie et l’hébergement du site Web.</p> <p>Plusieurs études (Cast Software et Standish Group, notamment) démontrent que <strong>70 % des fonctionnalités demandées par les utilisateurs ne sont pas essentielles</strong> et que <strong>45 % ne sont jamais utilisées.</strong></p> <p><img alt="Ampoule-700x555-1549546776" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/569614/ampoule-700x555-1549546776.png"></p> <p>Le vocabulaire lié à l’éco-conception Web le connaissez-vous ?</p> <p>– <strong>La norme iso 14001</strong> est une norme appliquée aux systèmes de management environnemental pour répondre aux préoccupations environnementales des consommateurs. Toutes les normes commençant par 14000 sont liées à l’environnement.</p> <p>– <strong>Dans le cadre d’une ACV</strong> ou Analyse du <strong>Cycle de Vie</strong> nous partons de l’unité fonctionnelle du site : sa vocation première, sa raison d’être pour savoir quel est le parcours utilisateur à analyser et le dérouler de A à Z de façon chronométrée pour le tester. Procéder ensuite à <strong>notre prise de mesures avec Ecometer</strong> issus du guide des bonnes pratiques de <strong>GreenIT</strong>.</p> <p>– Des outils sont mis à disposition par l<strong>a communauté GreenIT</strong> afin d’avoir une estimation du gain en termes de <strong>CO2</strong> et de consommation d’eau, nous avons réalisé quelques mesures sur <strong>l’empreinte environnementale</strong> du site internet.</p> <p>– <strong>L’optimisation d’un site,</strong> c’est le fait d’avoir un <strong>code</strong>, <strong>contenu</strong>, une <strong>conception</strong> et un <strong>référencement</strong> les plus efficients possibles afin d’augmenter la performance et de réduire dans le même temps son empreinte environnementale.</p> <p>–<strong> L’empreinte de gaz à effet de serre </strong>est un des indicateurs principaux de pollution, il correspond à la quantité de carbone (généralement en tonnes) émise par une activité humaine du fait de sa consommation d’énergie en matières premières.</p> <p><img alt="Ampoule_2_-700x555-1549546898" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/569617/ampoule_2_-700x555-1549546898.png"></p> <p>Le vocabulaire lié à l’éco-conception Web le connaissez-vous ?</p> <p>– <strong>EcoIndex.fr</strong> (outil mesurant les impacts environnementaux – notation de A à G).</p> <p>– <strong>Ecometer</strong> (outil mesurant la conformité à 15 sur 120 critères du guide de bonnes pratiques).</p> <p>– <strong>PageSpeed</strong> (outil Google mesurant la performance d’accès et de connexion à un site internet).</p> <p>Ces trois outils sont les plus utilisés et les plus reconnus. Les trois premiers outils de cette liste permettent de faire des mesures uniquement sur une page déjà codée.</p> <p> </p> <p><strong>Conclusion </strong>: Cet article vous a présenté les fondamentaux du vocabulaire pour appréhender <strong>l’éco-conception Web</strong> appliqué aux services numériques.</p> <p>Pour plus de renseignements, nous vous renvoyons au site de GreenIT.</p> <p>Lien : <a href="https://bit.ly/2H7EYsP">https://bit.ly/2H7EYsP</a></p>
<p><strong>L’éco-conception</strong> désigne le fait de concevoir des produits respectant les principes du développement durable et de l’environnement, selon <a href="http://www.ademe.fr/" target="_blank">l’ADEME</a>, recourant « <strong>aussi peu que possible aux ressources non renouvelables en leur préférant l’utilisation de ressources renouvelables</strong> […] », dans un contexte qui évoluerait alors vers une économie circulaire.</p> <p>En ce qui concerne l<strong>'éco-conception web</strong>, l’idée est simple :<strong> réduire les impacts environnementaux et économiques des logiciels en améliorant leur conception et leur réalisation</strong>. Éco-concevoir un service numérique (dont les sites web font partie) consiste, pour un niveau de qualité et de service constant,<strong> à réduire la quantité de moyens informatiques et télécoms.</strong></p> <p><strong>DÉFINITION DE L’ÉCO-CONCEPTION PORTÉE SUR LE WEB</strong></p> <p><strong>L’éco-conception web</strong> se trouve donc dans toutes les étapes du cycle de vie d’un produit, ici un site Web, de sa création à sa suppression. Pour mieux visualiser cette implication, utilisons le schéma précédent mais appliqué à un site Web que l’on veut « éco-concevoir ».</p> <p><img alt="Sch_ma_eco_conception_web_2-1542380978" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/555621/Sch_ma_Eco_Conception_web_2-1542380978.png"></p> <p>La <strong>première étape</strong> consiste à la conception, <strong>l’idée du produit</strong>, qui va s’incarner dans le <em>Driving</em>, le <em>zoning</em> (aucun outil <em>online</em>) et l’optimisation du besoin client (UX pour <em>User eXperience</em>).</p> <p>La <strong>seconde étape</strong> est l’extraction, c’est-à-dire la <strong>gestion responsable du matériel</strong>. Il s’agit d’optimiser la gestion de l’infrastructure informatique nécessaire, en privilégiant : l’absence de batterie, une consommation réduite par l’usage unique de disque SSD et un matériel de qualité et plus durable car adapté au besoin (par conséquent, évolutif et réparable au lieu de jetable).</p> <p> </p> <p> </p> <p>La <strong>troisième étape</strong> est celle de la fabrication, c’est-à-dire la <strong>conception du site</strong> selon le référentiel de l’Eco-conception Web (« Eco-conception web : Les 115 bonnes pratiques » de Frédéric Bordage).</p> <p>La <strong>quatrième étape</strong> est celle du transport, c’est-à-dire <strong>l’hébergement éco</strong> dans un <em>Data Center</em>« Green » ayant un P.U.E. &lt; 1,5. Le P.U.E. (pour <em>Power Usage Effectiveness</em>) est le ratio entre l’énergie nécessaire à 80% de charge du <em>Data Center</em> et l’énergie consommée. Le but est de réduire l’impact environnemental de façon directe car c’est le point névralgique de la démarche.</p> <p>La <strong>cinquième étape</strong> est celle de l’utilisation, c’est-à-dire la <strong>navigation</strong>. Le but, ici, est de minimiser le nombre de pages afin d’avoir une consultation réduite en terme d’allers-retours serveurs (<em>netlinking</em> réduit…).  Le nombre de pages réduites, un matériel optimisé, le « <em>Green code</em>» et un hébergeur « éco » : toutes ces étapes contribuent à diminuer l’impact environnemental !</p> <p>La <strong>sixième étape</strong> est celle de la fin de vie, c’est-à-dire la <strong>suppression du site et des données</strong>. Le but est qu’un site inutilisé et/ou obsolète ne reste pas sur la toile : on libère de la place et l’énergie nécessaire à son utilisation.</p> <p>Il est essentiel de comprendre que le travail de conception réalisé en amont (étapes 1 et 2) aura un impact bien supérieur à l’optimisation minutieuse des lignes de codes (étape 3). La règle d’or à retenir est que plus nous intervenons tôt, plus l’effet de levier est fort en termes de réduction de l’empreinte environnementale.</p> <p><strong>AVANTAGES ET BÉNÉFICES POUR LES UTILISATEURS</strong></p> <p>En tant qu’utilisateur du web, les impacts positifs sont également pour vous. Concrètement, cela signifie une plus grande vitesse de chargement des pages que vous consultez et une diminution conséquente des risques d’erreurs de chargement de la page. De plus, l’optimisation ergonomique permet un confort d’utilisation du site et une meilleure navigation.</p> <p>De part cette démarche écologique, il y a donc une réduction des ressources utilisées. Si nous prenons en compte la durée de vie des infrastructures et des équipements, l’empreinte mondiale annuelle est :</p> <p>1037 Twh d’électricité ;608 millions de tonnes équivalent de Gaz à effet de serres ;8,8 milliards de m3 d’eau.</p> <p>Ces chiffres sont colossaux et peuvent être drastiquement réduits avec l’intervention de l’éco-conception web (source <a href="https://www.greenit.fr/2015/05/12/quelle-est-l-empreinte-environnementale-du-web/" target="_blank">GreenIT.fr</a>, 2015).</p> <p><img alt="Banniere-620x376-1549374089" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/569122/banniere-620x376-1549374089.jpg"></p>